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INTERNATIONAL

Kamala Harris, première femme noire vice-présidente des États-Unis


Alwihda Info | Par Info Alwihda - 7 Novembre 2020



Kamala Harris, première femme noire vice-présidente des États-Unis. © Kamala Harris/Twitter
Kamala Harris, première femme noire vice-présidente des États-Unis. © Kamala Harris/Twitter
Kamala Harris devient la première femme noire à occuper le poste de vice-présidente des États-Unis. Elle a été choisi le 11 août 2020 par Joe Biden, le 46ème président élu des États-Unis.

Âgée de 55 ans, elle a occupé les fonctions de procureure générale de Californie et sénatrice démocrate depuis 2017.

Kamala Harris est la fille d'un père jamaïcain et d'une mère indienne. Elle a grandi à Oakland, en Californie, et a étudié à l'Université Howard à Washington.

À l'avenir, Mme. Harris pourrait devenir la première femme présidente des États-Unis.

Fondements constitutionnels

À l’origine, la Constitution des États-Unis conférait un très petit rôle au vice-président américain, explique Share America.

La Constitution donne au vice-président le pouvoir de trancher en cas d’égalité sur un vote au Sénat et fait de lui le président en chef de cette assemblée. C’est donc là que les premiers vice-présidents américains passaient la plupart de leur temps. « Pendant la plus grande partie du XIXe siècle, la fonction du vice-président était essentiellement un poste législatif et il présidait le Sénat à temps plein », explique Joel Goldstein, professeur émérite à la faculté de droit de l’Université de Saint Louis et expert en vice-présidence.

Dans les premières années, les vice-présidents étaient choisis pour donner un équilibre idéologique ou géographique à la campagne électorale du candidat à la présidence. Aujourd’hui, selon M. Devine, cela entre bien moins en ligne de compte pour le choix d’un vice-président. « L’origine géographique est bien moins importante, et l’expérience compte bien plus », affirme-t-il.

De plus en plus de responsabilités

Ces dernières décennies, les présidents ont eux-mêmes choisi d’élargir la fonction. À commencer par Jimmy Carter, qui a été élu président en 1976 en tant qu’outsider de Washington. Homme d’affaires, Carter estimait que le pays devrait tirer avantage de la personne occupant le poste de vice-président. Selon M. Goldstein, Walter Mondale était traité comme un véritable partenaire et conseiller par le président Carter.

Walter Mondale, qui n’était pas relégué au Sénat, a pu choisir son bureau dans l’aile Ouest de la Maison Blanche. Il pouvait se rendre dans le Bureau ovale chaque fois qu’il voulait voir Carter et il était inclus dans les réunions et les prises de décisions. Cela représentait un changement radical pour le bureau, changement que les présidents suivants ont maintenu, ajoute M. Goldstein.

Outre le fait de trancher en cas d’égalité des voix au Sénat et de remplacer le président lorsqu’il n’est pas en mesure d’assumer ses responsabilités, les vice-présidents accomplissent également ces tâches :

Ils dirigent des commissions et d’autres campagnes sur des thèmes particuliers pour montrer que le président s’intéresse à ces questions. Par exemple, Al Gore a dirigé une campagne de « réinvention du gouvernement » pour le président Bill Clinton.
Ils se déplacent à l’étranger, en particulier quand le président n’est pas prêt à s’engager dans un accord avec un autre pays, mais qu’il veut y envoyer un émissaire haut placé.
Ils font office de conseillers dont la loyauté est clairement envers le président et non envers d’autres groupes.



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