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L’AFRIQUE ET LE TRONE


Alwihda Info | Par Hassan Ahmed Aden - 25 Novembre 2015


De nos jours, Un certain Ismaël Omar Guelleh me fait personnellement penser à Idi Amin Dada ou Jean-Bedel Bokassa.. Les noms et les pays sont bien différents. Mais ils ont un point commun: la sauvagerie. l’éloignement et s’il faut élimination des érudits, intellectuels, les exactions et la privation des libertés les plus élémentaires, la sorcellerie. Étrange mais vrai. Étrange ironie de l’histoire, les deux systèmes politico-ventraux se télescopent alors même qu’il n’existe, malgré les apparences, aucun lien direct entre eux.


Le trône et l'Afrique, une longue histoire.

L’Histoire politique africaine est marquée par des périodes de barbarie durant lesquelles nombreux dirigeants se sont montrés particulièrement impitoyables, causant parfois la mort de millions de citoyens. Autrement dit l’Afrique a connu des chefs d’état aux profils et aux personnalités les plus divers au cours de son histoire récente.

Certainement comme décrivent les historiens, les chefs d'états africains passèrent leur temps à violer les lois universelles du bien être humain. Des décennies au cours desquelles ils ont brutalement réprimé ses adversaires. A titre d’exemple, Jean-Bedel Bokassa (l’auto-empereur de Centrafrique), Mobutu Sese Seko (le tyran de Congo), Idi Amin Dada (le paranoïaque d’Ouganda), Mouammar Kadhafi (le mégalomane de Libye), Seyni Kountché (le cerveau gonflable du Niger), Robert Mugabe (le tyran de Zimbabwe), ou encore Ismael Omar Guelleh (le fou du pouvoir de Djibouti). Tout comme les dictateurs phares de la planète à savoir Adolf Hitler, Vladimir Lénine, Joseph Staline, Pol Pot, Augusto Pinochet qualifiés de violents sanguinaires et de cannibales maudits.

Du côté du continent noir, le souvenir est amer. Depuis Idi Amin Dada, l'ancien président d'Ouganda entre 1971-79, personnage inculte, ubuesque et sanguinaire chef d’état fut responsable de 250 000 morts. Son régime de terreur marqué par la torture, les exécutions extrajudiciaires, la corruption et les persécutions ethniques pourchassait et exterminait tous ceux qui étaient supposés représenter une menace à son régime dont les intellectuels. De nombreux témoignages concordant attestent qu’il était adepte de certaines pratiques de sorcellerie, sa mère ayant été une grande initiée et prêtresse de la famille royale Bouganda. Mais il est probable que les rumeurs de cannibalisme à son sujet aient été un peu exagérées.

Époque après époque, année après année les dictateurs africains ont régné sur leur population respective en s’imposant par les pires violences pour s’accrocher au pouvoir. La plupart d’entre eux se sont extrêmement distingués par leurs comportements loufoques et d’autres par leurs pratiques mégalomaniaques. L’histoire est longue. Les dictateurs disparaissent mais leurs comportements règnent éternellement.

De nos jours, Un certain Ismaël Omar Guelleh me fait personnellement penser à Idi Amin Dada ou Jean-Bedel Bokassa.. Les noms et les pays sont bien différents. Mais ils ont un point commun: la sauvagerie. l’éloignement et s’il faut élimination des érudits, intellectuels, les exactions et la privation des libertés les plus élémentaires, la sorcellerie. Étrange mais vrai. Étrange ironie de l’histoire, les deux systèmes politico-ventraux se télescopent alors même qu’il n’existe, malgré les apparences, aucun lien direct entre eux.

Depuis son ascension au pouvoir en avril 1999, le pays souffre d’une crise politique doublée d’un handicape socio-économique. Face à cette situation, le régime du président IOG va se dégrader. Avec à la clé, la mise en place d’un service de renseignement mafieux. Il veut que rien ne lui échappe. Et pour cause, il concentre entre ses mains les principales institutions, ce qui lui permet de contrôler la situation dans le pays, jusqu’à dans les moindres détails. En l’occurrence, la présidence de la République, le ministère de la Défense et le ministère de l’Intérieur. Il veut être au courant de tout, et il possède une mémoire d’éléphant et la vengeance d’une femme follement divorcée qui ne veut rien laisser derrière elle. Tout lui est rapporté et il suit tout de près, jusqu’aux petits détails.

C’est le roi qui possède les terres les plus fertiles, les plus belles maisons, et le plus grand nombre de voitures de luxe. Il peut puiser sans réel contrôle dans les caisses de l'état aussi.

Au-delà de cette pratique infrahumaine il a le soutient de certains mercenaires qui savent veiller au bien-être de leur existence. Leurs intérêts. Ils savent plus que tout le monde que si, un jour, ils tentent s’opposer au roi qui se comporte en monarque cannibale, ils gouteront la machette du fameux Hassan Black (l’incontournable chef de sécurité du royaume).

Pour eux, le président a fait avancer le pays. Mettons nous la réalité en face. Avec si peu de population et une richesse abondante, plus de 70% de jeunes traînent dans les couloirs du chômage ardent.

En vérité rien a changé. Sauf que personne veut affronter la réalité en face. Qu’est ce qui a changé ? Présentez-nous des preuves tangibles avec des chiffres concrètes. Ce que vous avez réalisé et ce qu’on attend de vous, ce n’est qu’une goûte dans l’océan. Loin d'être suffisant. C'est un emplâtre sur une jambe de bois, nous avons besoin d'une trajectoire positive dans les années à venir. Mais surtout pas avec vous, sans vous on aura les remèdes de votre cancer politique.

Ils veulent nous faire croire une prospérité économique sans précédent. Sans que les fruits de cette dernière ne soient nullement repartis, sans réduire

l’inégalité qui favorise certains et rabaissent d'autres. Ce genre d'opération n'a rien de spécial dans un pays autoritaire, où la classe dirigeante renâcle à voir se restreindre prébendes et privilèges.

Plutôt que de s’occuper des vrais problèmes de sa population, le chef du régime dictatorial n’a de cesse de multiplier des frasques. Des frasques qui coûtent cher aux djiboutiens. L’avenir de cette population risque de périr.

Enfin le trône se transforma et devint un cercueil sombre, rempli d'humiliation et une honte souillée. Comme disent les historiens, «à époque troublée, morts troublantes ». Je ne peux m’empêcher de dire que la notion de dictature attire une réalité inattendue. Courir le risque d’un échec. C’est désormais chose faite. L’ère de troubles et l’engagement révolutionnaire semblent évidement propices à ce genre de conclusion sanglante. Il arrive aussi parfois que le dictateur en question commette l’erreur de se lancer dans une guerre qui finit par lui coûter son pouvoir et sa vie.

Enfin du compte, la chute et la mort d’un chef du régime dictatorial ont eu valeur de conte moral, même si la moralité dans ce sens n’a rien à voir dans une telle affaire.existe, malgr



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