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L'Etat Islamique, ses dirigeants et ses objectifs


Alwihda Info | Par Adil Abou - 5 Octobre 2014


Il faut, certes, faire face à cet extrémisme qui ne comprend pas que la force mais faire une étude sérieuse pour remédier aux erreurs qui poussent ces gens à aller se réfugier dans l'EXTREMISME RELIGIEUX.


"L'état islamique" est une organisation composée généralement de Sunnites. L'organisation englobe en son sein de milliers de combattants étrangers en provenance du monde entier. Des combattants ayant acquis une expérience dans la technique de combat en Syrie, Irak, Afghanistan, Libye, Tchétchénie etc.

Après une présence active en Syrie pour combattre le régime syrien, et après avoir libéré le tiers du territoire syrien, l'E.I a élargie son rayon d'action en Irak, où il a réussi d'occuper un territoire important, récupérant un arsenal important de l'armée irakienne. L'E.I a attiré l'attention de la communauté occidentale lorsqu'il a procédé à l'exécution d'un britannique et un américain. C'est en ce moment que l'occident a pris au sérieux la menace de l'E.I et a décidé de former une coalition militaire aérienne dont l'objectif est de mener raids aériens contre cibles de l'E.I en Irak et la Syrie.

L'objectif de l'E.I est de créer un Etat Islamique qui ne connaît pas de frontière.

Quels sont les dirigeants clés dans l'Organisation :

Abou Bakr Al-Baghdadi de son vrai nom Ibrahim Awad Ibrahim Ali Albadri Alsamarai

Ould Al-Baghdadi, le leader de l'Organisation né en 1971, il a étudié à l'Université Islamique de Bagdad. Il s'est engagé depuis 2003 contre les forces de la coalition militaire menées par les Etats-Unis. Arrêté par les américains et incarcéré dans la prison américaine de Buc, au sud de Bagdad, il échappe dans des conditions encore mystérieuse, et devient porte-parole de l'organisation radicale irakienne en 2010 puis intègre la résistance en Syrie en 2013. Il est connu pour son extrémisme dans la gestion de la guérilla. Il aime la mosquée et la lecture, selon ses propres dires. Il a été emprisonné au Camp de Bucca en Irak.

Abou Mouslim Altourkoumani, son vrai nom est: Fadel Ahmed Abdullah

Un ancien général de Saddam Hussein et a travaillé dans les renseignements militaires. Il a intégré l'Etat Islamique et est chargé de récupérer les anciens de Saddam Hussein et de gérer les provinces sous le contrôle de l'EI. Il est la croix de transmission reliant l'EI et les sunnites irakiens. Il a été emprisonné au Camp de Bucca en Irak.

Aboubakar Alchichani, un commandant important
Son vrai nom est Tarkhan Batir

D'origine Tchétchène, il est né dans la Géorgie en 1986 et est le commandant militaire stratégique de l'état Islamique en Syrie. C'est lui qui a dirigé des attaques avec succès ayant conduit à l'occupation d'une grande partie du territoire syrien avant d'élargir ses offensives jusqu'aux territoires irakiens.

Tarkhan a rejoint l'Etat Islamique en Syrie en 2012, et a prêté serment d'allégeance à Albagdadi. Il est unn commandant militaire très actif sur le terrain des opérations et c'est lui qui a dirigé les opérations contre les localités kurdes à la frontières Turques. Il a été grièvement blessé, début octobre, par les frappes aériennes de la coalition à la frontière turque.

Abou Mohammed Al Adjani, le porte parole et coordinateur
Son vrai nom est Taha Soubhi Falaha
Né en 1977 à Adleb, en Syrie. Il a rejoint la résistance islamique en 2003. C'était lui qui a annoncé l'Etat Islamique, en distribuant les brochures en cinq langues, et c'est lui qui coordonné les actions extérieures en Occident de l'Etat Islamique.

Tous ces extrémistes sont le produit de la dictature, de l'exclusion, de l'oppression et des violations des droits de l'homme chez eux. Il appartient à la communauté internationale de procéder à des analyses et des études minutieuses pour déterminer ce qui poussent ces gens à être extrémistes à détester l'Occident.

Approuver leur exclusion des jeux démocratiques quelque soient les conditions, les conduirait à fuir chez eux et à s'accrocher à l'extrémisme.

Le mieux est d'encourager la vraie démocratie dans le tiers monde et ne pas céder à la fanfaronnade de certains chefs d'état qui veulent à tout prix justifier leur pérennisation au pouvoir. La démocratie et la justice sociale priveraient l'extrémisme religieux de gazole pour alimenter sa haine.

Il faut, certes, faire face à cet extrémisme qui ne comprend que la force mais faire une étude sérieuse pour remédier aux erreurs du passé qui poussent ces gens à aller se réfugier dans l'EXTREMISME RELIGIEUX.



Pour toute information, contactez-nous au : +(235) 99267667 ; 62883277 ; 66267667 (Bureau N'Djamena)