Le président de la Banque africaine de développement, M. Akinwumi Adesina, a rencontré mardi le président nigérian Muhammadu Buhari à Abuja pour discuter de l’impact de la guerre russo-ukrainienne et de la stratégie de la Banque pour éviter une crise alimentaire en Afrique.
Adesina a informé le président Buhari que la Banque africaine de développement avait conçu un plan de production alimentaire d’urgence en Afrique de 1,5 milliard de dollars pour aider les pays à produire rapidement environ 38 millions de tonnes de nourriture afin d’atténuer les effets de la guerre sur les prix des denrées alimentaires. Quelque 11 millions de tonnes de blé, 18 millions de tonnes de maïs, 6 millions de tonnes de riz et 2,5 millions de tonnes de soja devraient être ainsi produites.
Le Nigeria est une priorité absolue dans le cadre du plan de production alimentaire d’urgence, a déclaré Adesina, ajoutant que la stratégie aiderait le pays à produire 9,5 millions de tonnes de nourriture. L’initiative soutiendra les 5 millions de petits exploitants agricoles du pays pendant la saison des pluies de 2022 et 1 million de paysans dans 10 États du Nord pendant la saison sèche de 2022/2023, a estimé le chef de la Banque.
Adesina a souligné : « Des actions urgentes sont nécessaires pour prévenir une crise alimentaire en Afrique ». Il a réaffirmé que la Banque « est tout à fait prête à relever ce nouveau défi à bras-le-corps ». Le président Buhari a déclaré que son gouvernement s’était engagé à encourager les agriculteurs à augmenter les rendements et à garantir un approvisionnement alimentaire suffisant au Nigeria.
Le président nigérian a félicité la Banque africaine de développement pour son plan visant à atténuer « rapidement et audacieusement » l’impact de la guerre russo-ukrainienne sur l’approvisionnement alimentaire.
La Russie et l’Ukraine dominent les exportations de blé et de maïs vers l’Afrique. Avec la rupture des approvisionnements résultant de la guerre, l’Afrique fait maintenant face à une pénurie d’au moins 30 millions de tonnes de nourriture, en particulier pour le blé, le maïs et le soja importés des deux pays.
Les chiffres officiels estiment que le prix du blé a grimpé en Afrique de plus de 45 % depuis le début de la guerre. Les prix des engrais ont augmenté de 300 % et le continent fait face à une pénurie d’engrais de 2 millions de tonnes. Si cela n’est pas compensé, la production alimentaire en Afrique diminuera de 20 % et le continent pourrait perdre plus de 11 milliards de dollars de production alimentaire.
Le plan alimentaire d’urgence de la Banque africaine de développement sera soumis au Conseil d’administration de la Banque pour approbation. Il devrait être mis en œuvre d’ici la fin mai 2022 et couvrira tous les pays africains membres de la Banque.
La Banque africaine de développement accompagne également le Nigeria dans la mise en place des zones spéciales de transformation agro-industrielle (SAPZ), que le président nigérian doit inaugurer prochainement.
Les deux parties sont convenues que la mise en œuvre du plan alimentaire d’urgence de la Banque africaine de développement et des initiatives SAPZ au Nigeria – la plus grande économie d’Afrique et sa nation la plus peuplée – augmentera la production alimentaire, réduira l’inflation des prix alimentaires et transformera le secteur agricole. Cela assurera à son tour la sécurité alimentaire et créera des emplois.
Adesina a informé le président Buhari que la Banque africaine de développement avait conçu un plan de production alimentaire d’urgence en Afrique de 1,5 milliard de dollars pour aider les pays à produire rapidement environ 38 millions de tonnes de nourriture afin d’atténuer les effets de la guerre sur les prix des denrées alimentaires. Quelque 11 millions de tonnes de blé, 18 millions de tonnes de maïs, 6 millions de tonnes de riz et 2,5 millions de tonnes de soja devraient être ainsi produites.
Le Nigeria est une priorité absolue dans le cadre du plan de production alimentaire d’urgence, a déclaré Adesina, ajoutant que la stratégie aiderait le pays à produire 9,5 millions de tonnes de nourriture. L’initiative soutiendra les 5 millions de petits exploitants agricoles du pays pendant la saison des pluies de 2022 et 1 million de paysans dans 10 États du Nord pendant la saison sèche de 2022/2023, a estimé le chef de la Banque.
Adesina a souligné : « Des actions urgentes sont nécessaires pour prévenir une crise alimentaire en Afrique ». Il a réaffirmé que la Banque « est tout à fait prête à relever ce nouveau défi à bras-le-corps ». Le président Buhari a déclaré que son gouvernement s’était engagé à encourager les agriculteurs à augmenter les rendements et à garantir un approvisionnement alimentaire suffisant au Nigeria.
Le président nigérian a félicité la Banque africaine de développement pour son plan visant à atténuer « rapidement et audacieusement » l’impact de la guerre russo-ukrainienne sur l’approvisionnement alimentaire.
La Russie et l’Ukraine dominent les exportations de blé et de maïs vers l’Afrique. Avec la rupture des approvisionnements résultant de la guerre, l’Afrique fait maintenant face à une pénurie d’au moins 30 millions de tonnes de nourriture, en particulier pour le blé, le maïs et le soja importés des deux pays.
Les chiffres officiels estiment que le prix du blé a grimpé en Afrique de plus de 45 % depuis le début de la guerre. Les prix des engrais ont augmenté de 300 % et le continent fait face à une pénurie d’engrais de 2 millions de tonnes. Si cela n’est pas compensé, la production alimentaire en Afrique diminuera de 20 % et le continent pourrait perdre plus de 11 milliards de dollars de production alimentaire.
Le plan alimentaire d’urgence de la Banque africaine de développement sera soumis au Conseil d’administration de la Banque pour approbation. Il devrait être mis en œuvre d’ici la fin mai 2022 et couvrira tous les pays africains membres de la Banque.
La Banque africaine de développement accompagne également le Nigeria dans la mise en place des zones spéciales de transformation agro-industrielle (SAPZ), que le président nigérian doit inaugurer prochainement.
Les deux parties sont convenues que la mise en œuvre du plan alimentaire d’urgence de la Banque africaine de développement et des initiatives SAPZ au Nigeria – la plus grande économie d’Afrique et sa nation la plus peuplée – augmentera la production alimentaire, réduira l’inflation des prix alimentaires et transformera le secteur agricole. Cela assurera à son tour la sécurité alimentaire et créera des emplois.