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Le Tchad se dote d'une loi antiterroriste
AA/N'Djamena/ Mahamat Ramadane
Le gouvernement tchadien a convoqué en urgence, lundi, une session extraordinaire de l’Assemblée nationale (Parlement), aux fins d’adopter un projet de loi anti-terroriste, après un mois d'attaques répétées de Boko Haram, qui ont fait 50 morts.
"Cette assemblée a été convoquée à la suite des attentats perpétrés par les terroristes ces derniers temps. La secte Boko Haram intensifie ses actions dans notre pays et il est urgent d'élaborer des réponses promptes" a annoncé le premier vice-président de l'Assemblée Nationale, Moussa Gadame, qui s'exprimait lors de la séance plénière.
"Il est important pour le gouvernement de se doter d’un arsenal juridique répressif tout en respectant les droits de l'homme et la dignité humaine" a-t-il souligné.
Le 4 juillet dernier, le gouvernement tchadien, avait adopté, lors d’un conseil ordinaire des ministres le projet de loi anti-terroriste. Le texte prévoit notamment des peines allant jusqu’à la perpétuité, l’exemption des poursuites et protection des témoins, l’imprescriptibilité de l’action publique et les délais de garde à vue peuvent être plus longs que d’habitude.
En l’espace d’un mois, le groupe armé nigérian Boko Haram, a mené trois attaques contre la capitale tchadienne, faisant au total plus de cinquante morts, selon des sources sécuritaires et médicales.
Dimanche soir, le premier ministre tchadien Pahimi Kalzeubé, a déploré le fait d’enregistrer un nouvel attentat, samedi, en dépit de la vigilance des forces de l’ordre et de la sécurité.
"La seule arme efficace contre ces gens qui ont opté pour la mort reste l'action énergique de la population à travers les renseignements et la sensibilisation. Nous avons démantelée le réseau de la secte Boko Haram mais cependant les rescapés courent encore. La guerre asymétrique risque d'être longue", a souligné Kalzébeu devant la presse.
"Cette assemblée a été convoquée à la suite des attentats perpétrés par les terroristes ces derniers temps. La secte Boko Haram intensifie ses actions dans notre pays et il est urgent d'élaborer des réponses promptes" a annoncé le premier vice-président de l'Assemblée Nationale, Moussa Gadame, qui s'exprimait lors de la séance plénière.
"Il est important pour le gouvernement de se doter d’un arsenal juridique répressif tout en respectant les droits de l'homme et la dignité humaine" a-t-il souligné.
Le 4 juillet dernier, le gouvernement tchadien, avait adopté, lors d’un conseil ordinaire des ministres le projet de loi anti-terroriste. Le texte prévoit notamment des peines allant jusqu’à la perpétuité, l’exemption des poursuites et protection des témoins, l’imprescriptibilité de l’action publique et les délais de garde à vue peuvent être plus longs que d’habitude.
En l’espace d’un mois, le groupe armé nigérian Boko Haram, a mené trois attaques contre la capitale tchadienne, faisant au total plus de cinquante morts, selon des sources sécuritaires et médicales.
Dimanche soir, le premier ministre tchadien Pahimi Kalzeubé, a déploré le fait d’enregistrer un nouvel attentat, samedi, en dépit de la vigilance des forces de l’ordre et de la sécurité.
"La seule arme efficace contre ces gens qui ont opté pour la mort reste l'action énergique de la population à travers les renseignements et la sensibilisation. Nous avons démantelée le réseau de la secte Boko Haram mais cependant les rescapés courent encore. La guerre asymétrique risque d'être longue", a souligné Kalzébeu devant la presse.
