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Le Yémen décide de libérer 176 prisonniers soupçonnés de liens avec Al-Qaïda


Alwihda Info | Par Sadam Ahmat - 8 Février 2009


SANAA - Les autorités yéménites ont décidé de libérer 176 prisonniers soupçonnés de liens avec Al-Qaïda, et 95 ont déjà été relâchées, a affirmé dimanche un membre des services de sécurité, sans préciser les raisons.


SANAA - Les autorités yéménites ont décidé de libérer 176 prisonniers soupçonnés de liens avec Al-Qaïda, et 95 ont déjà été relâchées, a affirmé dimanche un membre des services de sécurité, sans préciser les raisons.

"De hautes directives nous ont été données pour libérer 176 personnes détenues pour leurs liens avec le réseau Al-Qaïda ou avec certaines activités de ce réseau", a déclaré à l'AFP cette source, qui a requis l'anonymat.

Parmi les détenus, "incarcérés dans des prisons de sûreté de l'Etat à Sanaa, la capitale, à Abyane et Aden (sud) ainsi qu'à Houdeida (nord), 95 ont été remis en liberté vendredi", a-t-il précisé.

"Des dispositions sont en cours pour la libération des autres détenus, contre l'engagement de faire preuve de bonne conduite", a-t-il poursuivi.

De même source, "les directives ont exclu les personnes condamnées dans des affaires de terrorisme, à l'exception de ceux ayant purgé leur peine".

Avant l'annonce de ces mesures, quelque 400 personnes au total étaient détenues dans plusieurs régions du Yémen sous le soupçon de liens avec Al-Qaïda ou d'implication dans des activités du réseau d'Oussama ben Laden, selon des estimations non officielles.

Elles coïncident avec le lancement par le ministère de l'Intérieur d'une chasse à l'homme contre des membres d'Al-Qaïda dans les provinces de Chabwa, Maareb et Al-Jawf, au nord et au nord-est de Sanaa, frontalières de l'Arabie saoudite.

"Des membres d'Al-Qaïda auraient trouvé refuge au sein de certaines tribus dans la province de Maareb où les forces de sécurité les pourchassent et font pression sur les tribus pour qu'elles livrent les personnes recherchées", a indiqué un responsable local des services de sécurité, contacté par l'AFP.

En décembre, le chef d'état-major américain, l'amiral Michael Mullen, s'était dit "extrêmement inquiet" de l'apparition potentielle de refuges de terroristes au Yémen et en Somalie.

Plus récemment, un responsable des services antiterroristes américains a indiqué que ses services étaient "sérieusement préoccupés" par la récente montée en puissance d'Al-Qaïda au Yémen.

Il avait ajouté que "les informations des derniers mois" suggéraient "qu'Al-Qaïda accorde davantage d'importance à ce pays".

Selon les services antiterroristes américains, un ancien détenu saoudien de la prison de Guantanamo, Saïd Ali al-Shihri, est devenu l'un des dirigeants de la cellule d'Al-Qaïda au Yémen, après avoir suivi un programme de réhabilitation en Arabie saoudite.

Le Yémen a connu ces derniers mois une série d'attentats, revendiqués ou attribués à la branche locale du réseau Al-Qaïda.

Le 17 septembre, un attentat revendiqué par le réseau a pris pour cible l'ambassade des Etats-Unis à Sanaa. Outre sept assaillants, il a fait 12 morts dont une Américaine.

AFP

sadam



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