Par Albert FALL
N'DJAMENA (LNC) — J'ai trop trop rigolé avec cette histoire de Libreville.
Les autorités de la transition à Bangui, de CSP (acronyme que j'ai inventé en passant) à N'Guendet, ont imploré la CEEAC de prolonger leur transition et de reporter les élections, pour des raisons légitimes : Sécurité pas assurée, et surtout, y a pas de pia pour payer tout ça.
Après, la CEEAC a dit oui, et raconté à la presse que tout est reporté à mars 2016.
Mais voilà, manifestement un canaillou pas content est entre temps intervenu pour obliger la CEEAC a réviser sa copie et dire finalement que les dates des élections étaient maintenues.
Bien évidemment, on se doute bien que c'est la France qui est passée par là.
La Françafrique, c'est pas pour rigoler ho ! surtout au Gabon.
A partir de là, Mahamat Kamoun exerçant le noble, mais très provisoire métier de Premier ministre de la RCA de faire le tam tam : "Le chronogramme des élections est maintenu".
Dans ce cas, pourquoi être allé à Libreville pour pleurer ?
Passons outre sur le fait que sur un sujet aussi important que le cas centrafricain, Catherine Samba-Panza ne soit point là à Libreville. Etrange !
On peut comprendre que les autres chefs d'état de la CEEAC ne soient pas là. La RCA, ils en ont soupé, ils n'en veulent plus.
A N'Djamena, Idriss Deby ne s'est même pas fatigué pour y aller.
"C'est Sassou (le président congolais) qui voulait ça, qu'il se débrouille." aurait-il dit.
De fait, l'idée de prolongation de la transition en RCA lui semblait des plus absurdes.
Surtout que maintenant à Bangui, l'A.N.E de ramer pour justifier tout ça en disant que c'est pour préparer la passation de pouvoir.
De quelle passation de pouvoir parle-t'on ? Et il faudra deux mois pour faire une passation de pouvoir ? Misère !
S'il y a des élections, le nouveau ou la nouvelle président(e) prend le pouvoir, point barre, et la transition dégage en même temps, c'est tout.
On rigole là ou bien ?
LE PAPE LE DIEU DES CENTROS
Les media centrafricains, surtout les radios, Ndeke Luka itou, n'ont que ce mot à la bouche : "Le Saint père". Le pape est le 'saint père" de qui ?
Moi j'ai déjà un papa, et il n'est pas saint, pas besoin d'un autre d'exportation.
Sérieusement, passe encore que les plus de 80% de centrafricains illettrés, et manipulables à souhait, voient dans le Pape le sauveur de je ne sais quoi. Mais pas la presse, Nom de non !
Le Pape est le chef du catholicisme, et de surcroît romain, pas Dieu descendu sur terre. Le croire saint ou divin, relève de la supputation psychotique.
Il n'est le représentant de Dieu que pour ceux qui y croient.
Et en RCA, on est prêt à croire à n'importe quoi !
Et ce pauvre homme tant attendu, ce sera lui qui avec ses petites mains va sauver le pays à coups de prières ?
Les centrafricains depuis près de 3 ans se massacrent joyeusement entre eux.
Qu'est-ce que le Pape vient voir là dedans ?
Les papistes ne disent-ils pas "aide-toi et le ciel te sauvera" non ?
Encore une fois, les centrafricains de se déresponsabiliser sur les autres de leurs malheurs causés par eux-mêmes.
Toujours à se trouver des boucs émissaires. Récemment encore, tout était de la faute des français.
Eh ben, qui leur a demandé de venir ?
Enfin, comme toujours, on masque nos avatars avec des rustines.
Paraît que les élections amèneront la paix dans le pays.
Je n'ai pas tout compris de la logique de cette assertion.
© Novembre 2015 LNC - LANOUVELLE CENTRAFRIQUE
Les autorités de la transition à Bangui, de CSP (acronyme que j'ai inventé en passant) à N'Guendet, ont imploré la CEEAC de prolonger leur transition et de reporter les élections, pour des raisons légitimes : Sécurité pas assurée, et surtout, y a pas de pia pour payer tout ça.
Après, la CEEAC a dit oui, et raconté à la presse que tout est reporté à mars 2016.
Mais voilà, manifestement un canaillou pas content est entre temps intervenu pour obliger la CEEAC a réviser sa copie et dire finalement que les dates des élections étaient maintenues.
Bien évidemment, on se doute bien que c'est la France qui est passée par là.
La Françafrique, c'est pas pour rigoler ho ! surtout au Gabon.
A partir de là, Mahamat Kamoun exerçant le noble, mais très provisoire métier de Premier ministre de la RCA de faire le tam tam : "Le chronogramme des élections est maintenu".
Dans ce cas, pourquoi être allé à Libreville pour pleurer ?
Passons outre sur le fait que sur un sujet aussi important que le cas centrafricain, Catherine Samba-Panza ne soit point là à Libreville. Etrange !
On peut comprendre que les autres chefs d'état de la CEEAC ne soient pas là. La RCA, ils en ont soupé, ils n'en veulent plus.
A N'Djamena, Idriss Deby ne s'est même pas fatigué pour y aller.
"C'est Sassou (le président congolais) qui voulait ça, qu'il se débrouille." aurait-il dit.
De fait, l'idée de prolongation de la transition en RCA lui semblait des plus absurdes.
Surtout que maintenant à Bangui, l'A.N.E de ramer pour justifier tout ça en disant que c'est pour préparer la passation de pouvoir.
De quelle passation de pouvoir parle-t'on ? Et il faudra deux mois pour faire une passation de pouvoir ? Misère !
S'il y a des élections, le nouveau ou la nouvelle président(e) prend le pouvoir, point barre, et la transition dégage en même temps, c'est tout.
On rigole là ou bien ?
LE PAPE LE DIEU DES CENTROS
Les media centrafricains, surtout les radios, Ndeke Luka itou, n'ont que ce mot à la bouche : "Le Saint père". Le pape est le 'saint père" de qui ?
Moi j'ai déjà un papa, et il n'est pas saint, pas besoin d'un autre d'exportation.
Sérieusement, passe encore que les plus de 80% de centrafricains illettrés, et manipulables à souhait, voient dans le Pape le sauveur de je ne sais quoi. Mais pas la presse, Nom de non !
Le Pape est le chef du catholicisme, et de surcroît romain, pas Dieu descendu sur terre. Le croire saint ou divin, relève de la supputation psychotique.
Il n'est le représentant de Dieu que pour ceux qui y croient.
Et en RCA, on est prêt à croire à n'importe quoi !
Et ce pauvre homme tant attendu, ce sera lui qui avec ses petites mains va sauver le pays à coups de prières ?
Les centrafricains depuis près de 3 ans se massacrent joyeusement entre eux.
Qu'est-ce que le Pape vient voir là dedans ?
Les papistes ne disent-ils pas "aide-toi et le ciel te sauvera" non ?
Encore une fois, les centrafricains de se déresponsabiliser sur les autres de leurs malheurs causés par eux-mêmes.
Toujours à se trouver des boucs émissaires. Récemment encore, tout était de la faute des français.
Eh ben, qui leur a demandé de venir ?
Enfin, comme toujours, on masque nos avatars avec des rustines.
Paraît que les élections amèneront la paix dans le pays.
Je n'ai pas tout compris de la logique de cette assertion.
© Novembre 2015 LNC - LANOUVELLE CENTRAFRIQUE