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AFRIQUE

Le conflit Tchado-Soudanais : la Face cachée de la guerre du pétrole


Alwihda Info | Par Djamil @ - 23 Avril 2009



Le conflit Tchado-Soudanais : la Face cachée de la guerre du pétrole
Dans le conflit qui oppose le Tchad et le Soudan par rébellions interposées, l'enjeu pétrolier est déterminant, au plan régional comme au plan international. Ces deux pays possèdent des grandes réserves en hydrocarbures potentiellement importantes à l’échelle mondiale. Leurs exportations passent notamment par les oléoducs, orientés l'un vers le golfe de Guinée en passant par le Cameroun, l'autre en direction de la mer Rouge.

Le Tchad est limité à l’Est par le soudan, est producteur depuis 2003. Ces deux pays présentent une même structure géologique et des paramètres pétrophysiques identiques (réservoirs carbonatés). Les réserves des hydrocarbures du Tchad et celles du Soudan sont interconnectées les unes aux autres par des failles et des chenaux en tresse et en méandre.

Parmi les connecteurs importants on trouve une faille Nord-Est, Sud-Ouest de pendage Nord-Sud d’environ 30°. Elle traverse les réservoirs soudanaises 1, 2, 3, 4, 5 (Darfour, Bahr Elgazal, Warab, Jongleï, Ndo) en passant par les réservoirs Pétroliers Tchadiens (Salamat, Guéra, Sahr…).
Cette faille joue un rôle très important sur le système de drainage-migration des hydrocarbures de bassin soudanais vers les réservoirs pétroliers tchadiens.
Les réservoirs soudanais sont tous connectés par des chenaux, qui ont favorisé un grand réservoir estimé à 220 millions de tonnes soit 1.571 milliards de baril de pétrole en réserve. (Origine Oil In Place).

De même, au Tchad plusieurs réserves des hydrocarbures (Salamat-Guéra, Oudadaï-Biltine-Batha-Guéra Kaném-Lac Tchad Bultine-Iriba) sont hautement liées par des failles et des chenaux. D’après notre étude le Tchad possède des réserves des hydrocarbures estimées entre 380 à 400 millions de Tonne soit 2.85 milliards de baril, c’est une estimation prévisionnelle d’une production journalière de 1.7 million de baril/jour qui s’étend dans 47 ans. Le pétrole du Tchad possède un très bon caractéristique pétrophysique dans l’ensemble des réservoirs : c’est une huile légère en degrés API° (American Petroleum Institute).

Il serait souhaitable d’appliquer des techniques d’exploration sismique de 3D et 3D haute résolution (HR) et des lignes sismiques Profils vertical sismiques (VSP).

D’effectuer des forages horizontaux, en utilisant la technique Under Balanced pour éviter les inondations d’eau (water conning, water flooding) et avoir une excellente optimisation de production.
Connecter certains réservoirs en utilisant la méthode de fracturation hydraulique et /ou une fracturation nucléaire à fin d’augmenter l’index de productivité.

Pour de raison de confidentialité je ne saurais en mesure de donner les coordonnées géodésiques en UTM, ni certaines techniques d’exploitation pour les réserves à l’Est du Tchad.

Les enjeux Géopolitiques du conflit:

Les deux pays possèdent en commun un rayon d’investigation de 700 km, qui lie les réservoirs Tchado-soudanais.
Cette zone est devenue une région de conflit et d’insécurité sans fin entre le Tchad et le Soudan. Ce conflit est provoqué volontairement par l’Etat Soudanais pour empêcher tous développement des champs pétroliers à l’est du Tchad.
En outre tous les réservoirs pétroliers du soudan de bloc n°01 au 04 connaissent d’énormes problèmes d’exploitation malgré les différentes techniques de récupérations assistées utilisées:
• La pression du gisement en déplétion,
• Inondation de réservoir venue d’eau phénomène de Water Conning
• Migration des hydrocarbures vers les réservoirs tchadiens par la grande faille et des chenaux.
• Un fort WOR (Water Oil Ratio) supérieure à la normale.
De ce fait, le soudan perdra 2/3 de sa production annuelle dans l’avenir proche.
Par contre le Tchad sera l’un de 7 pays producteurs des hydrocarbures à l’échelle mondiale, par la croissance des hydrocarbures dans ces réservoirs due aux migrations, qui pourraient avoir un bon maintient de pression des gisements sauf quelques réservoirs qui auraient une venue d’eau (water conning). Mais on pourra appliquer le système d’injection par intermittence gaz-eau pour un maintient de pression quasi constant.

Cet état de lieu montre que la situation énergétique actuelle du soudan est préoccupante. Les autorités soudanaises ont investi des millions de dollar US pour effectuer de prospections sismiques de très hautes résolutions 3D, 4D (wide Azimuth). Des lignes sismiques VSP (profil sismique vertical) donnent une haute résolution latérale et caller avec celles des données de 3D haute résolution.
Ces techniques leur ont permis de caractériser leurs réservoirs pétroliers, d’estimer et prévoir (forecasting) les réserves d’hydrocarbure en place ainsi que leur mode de drainage. Et leur index de productivité.
Ces résultats ont confirmé par la modélisation numérique et tomographique les réserves du soudan ainsi que celles du Tchad dans un rayon d’investigation de 700 km à l’intérieur des frontières tchadiennes.

Les décisions envisagées par les autorités soudanaises :

Le Tchad devient dans l’avenir un danger en énergie pour le soudan. La migration des réserves soudanais vers le Tchad, la forte déplétion de pression des tous leurs réservoirs excepter celle de jobba (sud soudan), l’existence d’une importante réserve du pétrole au Tchad, vont contrer le développement du soudan.
De ce fait, la seule solution aux yeux des autorités soudanaises est de créer une instabilité sans fin au Tchad.

Le 06 février 2003, une réunion très confidentielle présidée par Oumar El Béchir et Ali Osman Taha , les deux hommes forts du Soudan composé d’une équipe très restreinte avaient pris la décision de :

• Renverser le président Idriss Deby, par les rebelles tchadiens et quelques mercenaires soudanais spécialistes de renseignement, infiltrer à N’djaména et au Kousseri (Cameroun) comme des chanteurs soudanais, des restaurateurs…

• Réactiver la milice Djandjawid les« cavaliers du diable » dirigée par Mr Ali Kosheib financée, entraînée et équipée par l’état soudanais, pratique une politique de terre brûlée : les villages sont bombardés, brûlés, rasés, les troupeaux décimés, les populations chassées et tuées, les femmes violées et/ou enlevées.et déplacer la population du Darfour par masse vers le Tchad dans un rayon de 700 km, Afin d’effectuer aisément l’exploration dans cette région. L’état soudanais a investi 5 milliards de dollars ; confié en grande partie à une société Chinoise China National Petroleum Corporation (CNPC).

Par ailleurs, le 15 décembre 2008, les soudanais ont négocié avec les rebelles tchadiens, pour que les hydrocarbures qui seront exploitées à l’est du Tchad, pourront acheminées (rattaché) par le pipeline soudanais, pour contrôler la production et mettre la mains mise sur le Tchad.

Le Tchad sera une région du soudan, et l’Etat soudanais décidera de placer et chasser le régime tchadien qu’il voudra et d’empêcher toute exploitation à l’est du Tchad pour de raison purement stratégique.

Le 14 novembre 2008, Le Soudan a acheté 12 avions chasseurs MIG 29, des chars T-75, des missiles sol Air et 50 hélicoptères MI24 et une installation d’une usine de montage des armes au soudan confirmé par le ministre soudanais de la défense Mr Abdel Rahim Mohammed Hissein devant des journalistes lors de sa visite à Moscou. Ces armes se trouvent actuellement à la base aérienne de Wadi-Seidna prés de Khartoum. Certaines de ces armes sont livrées aux rebelles tchadiens.

Les priorités du cabinet du président soudanais Oumar El Béchir est très remarquables. Quiconque aurait remonté le temps aurait pu croire être revenu à l’époque de l’ex-président soudanais Djafar El nimery c’est une politique tracée pour tous les régimes futurs au soudan. Le soudan son objectif final déstabilisé et empêcher l’exploitation du pétrole Tchadien.

Le conflit Tchado-Soudanais : la Face cachée de la guerre du pétrole
IDRISS ABDEL KHALIKH IDRISS
Expert Tchadien en Exploitation Production du pétrole.
Msc Réservoirs Géologiques & Reservoirs Engineering Petroleum
Ingénieur Exploitation Production du pétrole. (Reservoir Engineering)

PARIS FRANCE
Tel : +33629720734
E-mail : [email protected]

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Christophe Boisbouvier, « une guerre qui vient de loin » Jeune Afrique, 1 avril 2007.
Michel Chossudovsky 4 janvier 2007 The "Demonization" of Muslims and the Battle for Oil Global Research.
MOSCOU, 14 novembre - Agence Russe d’information international RIA Novosti.



1.Posté par Moussa le 01/05/2009 19:59 | Alerter
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Bonjour à tous les internautres,nos grands parents disaient toujours " A ce lui qui est couché,on ne peux pas lui montrer les etoiles".Il n'est pas necessaire de demontrer de A à Z à un vrais tchadien comment est né ce confilt! je peux dire par là, du côté de Bechir comme du côté il ya une volonté manifeste d'un changement de part et d'autres dans ces deux pays,mais le second est fautif et est en grande partie responsable de ce conflit du fait d'avoir accordé en premiere un soutien a la rebellion soudaise et la partie soudanaise n'a fait repliquer.De même la sortie de cette crise doit touver sa reponse au niveau de Deby, et ce conflit persistera tant que Deby apportera son soutien à cette rebellion soudanaise et en hebergent dans notre pays.Mr Idriss faisait une analyse de ce conconflit en allant même parfois argumenter par des raisonnement scientifiques mais notre expert ne fait que decrire le comportement hydrodynamique de ce fluide et proposait une methode de geophysique et en oubliant que le petrole n'est pas un fluide comme l'eau et peut migrer un pays à l'autre et ce ce le cas on aurait assister des conflits transfrontaliers à l'echelles mondiales.je peux rappeler que la viscosité du petrole ne permet pas de s'ecouler comme l'eau. notre expert note egalement que ce fluide va migrer à travers des failles,je pense qu'il est expert mais nulle en geologie;les failles se retrouvant dans des zones est de notre pays sont issue des grand accident geologique qui ont remondeller ce paysage et les formations rocheuses sont en grandes partie constitué du socle granitique et de leurs etats saine se sont des roches steriles ne contiennent ni fluide (eau) et par des alterations les eaux meteorqies s'infiltrent et leurs exploiatations sont tres difficiles du fait de leurs difficultés a implantés des foarges meme avec les methodes geophysiques. si il aurait fait des explorations de recherche d'eau dans cette zone ,je pense pense il sera convaincu

2.Posté par Jean françois gouillon le 03/05/2009 20:16 | Alerter
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Bonjour Mousa
Les analyses de Mr IDRISS ABDEL KHALIKH sont excellentes et logiques, je suis du domaine en Reservoir Engineering comme Mr Idriss. La migration des fluides se fait par gravité, et il a signalé que c’est une huile légère API°. Il a avancé des techniques excellentes pour le développement d’un gisement pétrolier. Tu nous parles de viscosité et le pétrole est différente de l’eau. Mon cher tu n’as pas fait des études dans le domaine du pétrole :
L’eau, l’huile, gaz ont tous une viscosité mais différentes.
Une faille peut d’être une barrière comme un canal de drainage.
J’étais avec Mr Idriss en Master 2 Reservoir Engineering à l’université de Montpellier, il était notre major de promo. Personnes ne doute de ses qualités à l’université de Montpellier 2 et à la CNRS, il est connu par des chercheurs pétroliers en France.il a developpé une technique à TOTAL ELF, on l’utilise souvent en exploitation et production pétrolière (interprétation sismiques et caractérisations de réservoir)
Il est naturellement normal que tu ne puisses pas comprendre ses analyses scientifiquement.
Donc Mr Moussa quand tes connaissances sont limitées, ne cherche pas le contraire ou il faut se taire.
Concernant la politique du tchad , je ne suis pas tchadien et je ne connais pas le tchad.

Jean françois gouillon
Société Beicip-Franlab paris

3.Posté par bobby le 03/05/2009 21:46 | Alerter
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C'est mesquin de la part de "paillade" et consort qui s'insurgent contre la personne au lieu de faire des commentaires plutôt sur le contenu de l'article. C'est ça notre réel problème entre tchadien. On veut savoir d'abord qui a écrit l'article avant de le lire. Trop de préjugés. C'est curieux qu'une seule personne soit d'avis avec l'article sur les sept commentaires recueillis. On dirait que certaines personnes acceptent d'être scroqués par les soudanais, qui destabilisent et enflament leur pays que d'accepter la vérité dite par un consultant tchadien. j'accepte de reconnaitre que le tchad est mal géré, mais jamais accepter que les soudanais et leurs marionnettes compromettent tout son avenir. Le problème n'est pas Deby. C'est une question de ressources naturelles (pétrole) qui, elles, ne changent jamais même si on change de président. Demain Erdimi ou autre sera confronté au même problème sauf si les gens de l'UFR ont accepté dans leurs negociations au soudan de ne pas exploiter le petrole de l'Est du tchad. Où se trouve l'amour du pays? De la même manière que quelqu'un a décrié l'exploitation de nos ressources par la libye au nord (reste à vérifier), de la même énergie on refuse qu'elles soient exploitées par le soudan à l'est, fut-il entrain d'aider à renverser Deby.
Enfin, j'exhorte aux compatriotes de centrer leurs commentaires dur les idées portées par les articles que tchadoscopie fait des efforts pour nous les publier. Nous savons deja lire et ecrire, ne nous insultons pas comme si nous étions à l'époque de "lignorance" (la djahilia).

4.Posté par oumar amir MAHAMAT DAHAB le 03/05/2009 21:49 | Alerter
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Chers (es) compatriotes,

l'article de Mr ABDELKHALIKH a soulevé une tôlée de réactions dans un sens positif pour les uns et négatifs pour les autres.n'a t il pas le droit d'exprimer son point de vu ? pourquoi l'insulté ? y a beaucoup des gens qui ont trahi leurs consciences,leurs frères et amis,et pourtant,ils sont respectés et vivent aisément.je ne suis pas de ceux qui se permettent de blanchir DEBY,mais par contre,qui parmi les rebelles ou meme les politico-militaire est sain ?
je crois des jeunes comme Idriss,sont utiles pour le TCHAD et non pour DEBY seulement.S'il a acquis ce savoir pour se mettre au service du Président DEBY,je le déplore.Mais s'il se met au compte du TCHAD,c'est une fierté pour le TCHAD et les Tchadiens (nes).Respectons nous,meme si on ne partage pas le point de vu de chacun.Dialoguons sans violences verbales.Merci pour votre attention.
oumar amir MAHAMAT DAHAB
[email protected]

5.Posté par moussa le 05/05/2009 23:08 | Alerter
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mr francois si je suis en desaccord totale avec idriss et toi qui supposaient que le petrole coule comme l'eau et peu migrer vers un autre pays,si vous etes tous deux laureats de cette université je pense qu'il nest pas trop tard de reprendre votre formation. je sous recommande vivement de combler vos lacunes car il n'est pas encore trop tard.

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