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REACTION

Le styliste tchadien Hissein Adamou répond au ministère de la Culture


Alwihda Info | Par Hissein Adamou - 1 Juin 2019



DE QUOI A DONC PEUR LE MINISTERE DU DEVELOPPEMENT TOURISTIQUE, DE LA CULTURE ET DE L’ARTISANAT ? DE LA PETITION POPULAIRE AU CHEF DE L’EXECUTIF, OU DE HISSEINE A. CAMARA ? 

N’est-ce pas les portes du ministère qui étaient fermées à l’ensemble de la presse privée qui voulait s’enquérir des informations relatives au différend qui les oppose à nous sur l’affaire DARY ? 
Après que les faits sont exposés et les preuves mis à nus devant les juges, devant la presse et partout ou besoin est, le ministère sort de nouveau de son silence pour réclamer un droit de réponse.

De quelle réponse s’agit-elle ? D’une diversion pour expliquer à l’opinion que Hisseine Adamou Camara est animé par un esprit populiste et s’attaque à l’Etat pour arriver à ses fins.
Ainsi dit, ils annoncent que les organisateurs du FESMOTT ont déposé mi-octobre 2018 le projet du Festival de Mode et Traditions Tchadiennes. Tout le monde sait que le projet est déposé depuis le début de l’année 2018 et avec plusieurs relances (pièces jointes au bas de lignes). Le travail à bel et bien débuté pendant que Mme Alingué était encore ministre de la communication et nous n’avons pas manqué de lui envoyer une copie (pièce au des lignes).

Ils continuent par évoquer des raisons budgétaires pour lesquelles le ministère à redimensionné le projet.  Suivons ou le bât blesse : depuis janvier 2018 une équipe s’est constituée de plus de 50 personnes divisée en deux comités (technique et administratif), qui en réalité est le conseil d’administration du projet. En cas des contraintes avons-nous besoins du ministère pour redimensionner le projet ?  Nous pouvons statuer sur le devenir du projet.

 Nous avons donc soumis les détails d’implantation du Village artistique à la place de la Nation en donnant une architecture qui nous permettra d’abriter 62 stands entreprises et exposer ainsi dans le pavillon mode et traditions tchadiennes  les 23 régions du Tchad dans toute leur mode de vie et leurs traditions. Nous avons réalisé une architecture en mettant des cases témoins et avons réalisés des photos hautes définition. Vous lirez dans nos lettres de demandes de parrainages qui sont restées sans suite jusqu’à nos jours et toutes les activités prévues pour cette semaine que le ministère a fait tout simplement photo. (Bas de lignes)

Nous sommes venus demander le parrainage du projet puis l’autorisation de l’organiser à la place de la nation : quel sera donc le rôle du ministère face à notre demande ? Evidemment c’est accepter ou refuser. On n’a aucune réponse de deux. On était obligé de changer de porte et aller vers la présidence. Le Président de la République range les choses à leurs places en nous renvoyant vers le ministère qui a déjà tout verrouillé. Jusqu’à ce que l’accord salutaire de première dame nous parvienne. De là, nôtre ministre sort de son silence et nous appelle pour supprimer tout le village artistique : ses cases et l’ensemble de son contenu. Et nous exige de faire l’ensemble de l’évènement en une seule soirée au Radisson Blu, puis faire le lancement dans une salle de 150 places. 

Nous étions obligés d’écrire une nouvelle lettre pour pouvoir organiser la soirée au Hilton Hôtel.

Nous avons posé la question à la ministre Madeleine Alingué sur la participation de l’ETAT après toutes ces tractations dont nous voyons ni la tête ni les pieds : elle nous répond assis aux côtés du Coordonnateur de l’ONPTA en face de notre équipe pendant une audience, « qu’il n y a aucun accompagnement financier pour vous ». Son ministère nous donne juste un accompagnement logistique dont 8 chambres d’hôtel au Radisson Blu pour les trois jours dont le prix unitaire est de 76 500 CFA selon nos pro-forma pour 3 jours. Et deux salles de formation dont les prix sont aussi de 200 000 CFA pour 1 jour.

Faisons donc une petite analyse :
  • Le Ministère est-il devenu un incubateur pour ajuster les projets d’appui soumis à lui ? s’ils étaient suffisant à eux même devrait-ils faire appel à des compétences extérieures pour organiser le FESTIVAL DARY ? (lire arrêté d’organisation en bas des lignes). Notre équipe était complète. Il faut dire Merci à NOVAE COM et l’ensemble des jeunes qui l’ont organisé.
  • Dire que nous n’avons même pas le quart du budget du projet, le ministère est-il devenu l’Inspection générale d’Etat ? si oui qu’ils déposent donc nos relevés bancaires de fin octobre 2018 pour prouver notre insolvabilité ; nous avons vendu plusieurs stands et nous étions obligés de tout rembourser. Qu’ils nous disent donc combien ils ont donné pour accueillir et raccompagnés nos 20 pays invités, payer nos 80 mannequins et supporters tous les couts subséquents ?
  • Dire que l’avis de crédit de 20 000 000 qui sont destinés à l’appui financier n’a pas été decaissé est-il suffisant ? si c’était décaissé, ça ira alors dans la poche de qui ? d’autant plus qu’on nous a déjà dit qu’il n y a rien ;
  • Dire que le Festival National des arts ou Dary existait depuis longtemps et a marqué une pause alors que tout le monde sait qu’il vient d’être institutionnalisé le 21 mars 2019.
  • Aller jusqu’à utiliser un vieux décret pour prouver l’existence de l’inexistant est une usurpation et un faux ;
  • Réduire nos activités de force est un abus de pouvoir, les récupérer pour en devenir initiateur est du plagiat. Utiliser tout notre travail qui leur été confié est un abus de confiance ; dissimuler l’argent destiné à nous financer pour nous offrir 8 chambres est digne du vol, puis de l’escroquerie.
Maintenant que cherchent à montrer nos amis d’en face après leur forfait ? 
  1. Prouver que la culture n’appartient à personne et qu’il n y a rien d’innovant même s’ils l’ont copié ;
  2. Que le ministère est plus habilité que nous initiateurs du concept à l’organiser et légitimer leur action ;
  3. De montrer que ce Festival n’est pas inédit et qu’il existait bien avant.
Ils cherchent à faire diversion car en réalité nous avons mis en place un projet qui met en valeur la culture tchadienne : un travail savant et méticuleux qu’ils ont constitué obstacle dans la réalisation. Qu’ils sachent donc faire la différence entre la culture qui appartient aux peuples et un travail d’artistes qui permet d’offrir cet aperçu distant en miniature et en 3 D. c’est pour la première fois que ça arrive.

Le ministère est habilité à l’organiser mais le ministère n’a rien inventé pour mettre en place un cadre capable de recevoir tout le Tchad dans un endroit unique et montrer sa pluralité.
Si le Festival n’est pas inédit nous prenons en témoin toute la population Ndjamenoise que c’est pour la première que nous avons un Tchad culturelle en miniature et ce n’est pas la création du ministre ni du coordonnateur de l’ONPTA.

En faisant diversion trois versions sont sorties de leurs faux jeux :

La ministre dit au micro du journal l’info que c’est une initiative qui date de 1999 et qui a eu sa première édition à Moundou pourrait-elle donc nous dire sous l’initiative de qui ? et nous donner d’images ? (copie au bas de ligne)

Le décret joint au dossier est un décret instituant une semaine nationale culturelle : activité purement scolaire rien à voir avec Dary (copie décret et arrêté et nos commentaires en bas des lignes.).
Et la troisième vient d’être dite dans leur droit de réponse. Où est donc la vérité ?
Que dit la loi et pourquoi donc cherchent-ils à l’éviter ?

Ils cherchent donc à effacer le caractère original protégé par le droit d’auteur sans dépôt.
L’article L112-1 du code de propriété intellectuel dispose que :

Le code de propriété intellectuel protège toutes les œuvres de l’esprit quels qu’en soient le genre la forme d’expression, le mérite ou la destination.
Le type d’œuvre n’est pas pris en compte il suffit que celle-ci soit originale.

Vous remarquerez un acharnement sur le FICSA qui est une initiative d’une association de droit français organisé en collaboration avec les associations locales qui ne concernent que les peuples du Sahara organisé maintes fois à Amdjarass soutenu par l’Etat tchadien. Et pourquoi quand c’est des tchadiens qui prennent des initiatives tels sont les comportements des cadres ?
Tremblant devant la pétition populaire adressée au Président de la République, ils cherchent donc à brandir la séparation du pouvoir.

Si ce n’est la décision de l’exécutif, personne ne va les appeler Etat Tchadien. Le Tchad est un Etat démocratique et la démocratie reste le pouvoir du peuple et ce peuple mérite mieux que ça.
Nous appelons les tchadiens à continuer par signer la pétition.

Ceux qui pensent qu’on n’est pas sûr de nous qu’ils sachent tout simplement que les rayons du soleil ne peuvent être cachés par la paume de main.
S’ils veulent se dérober de paiement de 500 000 000 FCFA qu’ils présentent des excuses publiques et nous prendront le Franc symbolique.
 



Pour toute information, contactez-nous au : +(235) 99267667 ; 62883277 ; 66267667 (Bureau N'Djamena)