
Confort vs. précarité : des vies qui divergent
Pour certaines femmes, le fait d'être au foyer est synonyme de confort relatif. Grâce au soutien financier de leur mari ou à une petite activité génératrice de revenus (comme la vente en ligne de vêtements, à l'instar d'Hindou, 27 ans), elles peuvent se concentrer sur l'éducation de leurs enfants et la gestion de la maison sans la pression de subvenir aux besoins quotidiens de leur famille.
Cependant, de nombreuses autres femmes au foyer vivent dans une grande précarité. Sans mari ni revenu régulier, elles doivent se débrouiller au quotidien pour assurer la subsistance de leur famille. Mariam, une veuve de 40 ans, illustre cette réalité en expliquant qu'elle enchaîne les petits boulots, comme laver les vêtements des voisins ou vendre de la bouillie, pour s'en sortir, mais que l'argent reste insuffisant.
Le défi de la reconnaissance
Ces témoignages révèlent qu'il n'y a pas une seule définition de la femme au foyer. Le texte souligne que ce rôle ne devrait pas être synonyme de souffrance. Derrière les murs des maisons, se cachent des vies de courage et de résilience. Reconnaître le rôle central des femmes, quel que soit leur statut économique, est essentiel pour bâtir une société plus équitable et valoriser le travail invisible qu'elles accomplissent pour maintenir l'équilibre familial.