Accueil
Envoyer à un ami
Imprimer
Grand
Petit
Partager
ACTUALITES

Les bracelets mis au bras des 103 enfants au moment de l'arrestation des Breteau sont numérotés de 1 à 116


Alwihda Info | Par Җ€BIЯ ® - 2 Janvier 2008


Dans sa lancée actuelle comme dans le tripatouillage juridique qu’elle engage, la France ira plus loin en humiliant davantage le Tchad par la disqualification de l’infraction, la condamnation qui puisse permettre aux Breteau de sortir de prison comme elle l’exige dès le départ de cette affaire grave à nos yeux


Les bracelets mis au bras des 103 enfants au moment de l'arrestation des Breteau sont numérotés de 1 à 116
Affaire Arche de Zoé ne manque pas de rebondissements:

- Les Breteau ont fait des trous dans les murs à l’arrière cour pour sortir les enfants la nuit ;
- Les enfants volés qui sont sortis par ces trous tant à Adré qu’à Abéché,
- Au moment de l’arrestation de l’opération par la polcoce ce 25 octobre 2007 à l’aube, les enfants étaient numérotés de 1 à 106, grâce au bracelet mis au bras de chacun d’eux,
- un enfant porte un bracelet numéro 116, ce qui prouve qu’il manque 13 enfants à l’appel et
- le Boeing 727 est garé sous bonne garde à côté du camp militaire français sur un bout de piste aménagé pour le besoin de la cause etc.

L’affaire Zoé ne cesse pas d’étonner et de révéler des mystères les plus graves qu’elle n’ait l’air.

Selon les investigations que j’ai faites mener sur le terrain:

1)- Les Breteau ont pris le soin de numéroter des bracelets de 1 à 116 qu’ils ont mis au bras de chacun des 103 enfants présents. Si le dernier enfant porte le bracelet numéro 116, cela prouve qu’il manque 13 enfants présents au moment de leur arrestation. Que sont-ils devenus ces 13 enfants ?

2)- Les Breteau ont pris des empruntes de chacun de ces enfants. Pour quel dessein ? Pourquoi en faire ?
3)- Les Breteau ont fait un trou dans le mur à Adré pour en sortir les enfants nuitamment. Selon nos informations, ces enfants ne sont jamais revenus au camp depuis leur sortie discrète et nocturne. Et pourtant Eric Breteau a répondu à notre communiqué dans sa lettre-plaidoirie qu’il a lue devant la Cour Criminelle pour justifier l’existence de ce trou bizarre. Il dit, en ces termes: «Nous contestons la rumeur de "trous dans les murs des maisons pour fuir clandestinement" alors que d’une part il n’y a jamais eu de "fuite clandestine" comme démontré plus haut, et que d’autre part notre base d’Abéché était constituée de 3 maisons mitoyennes pour lesquelles nous avions demandé aux propriétaires de réaliser de larges ouvertures d’un mètre au moins sur les murs des jardins pour permettre une libre circulation entre les maisons» (cf. notre communiqué de presse n°032/FAR-PF/CEF/2007 du 20 novembre 2007).
4)- De même, à Abéché, les Breteau ont loué un local bien situé géographiquement pour leur permettre l’exfiltration et l’embarquement de ces 103 enfants à l’abri de tout soupçon.

5)- Les Breteau ont, bel et bien, fait un gros trou dans le mur de ce bâtiment loué à Abéché pour sortir les enfants par arrière de la cour pour leur départ vers l’avion dont la passerelle est entièrement couverte et ce, à l’abri des yeux indiscrets des gardiens, qui sont, comme par hasard, devant le portail vers l’extérieur étant entendu que ledit portail étant hermétiquement fermé de l’intérieur.

6)- En dépit de notre communiqué, en date du 20 novembre 2007, relatif au trou dans le mur d’Adré, ni le juge d’Instruction qui a mené ses enquêtes sur le terrain ni les avocats des parties civiles n’ont interrogé les Breteau, à ce propos, lors des interrogatoires ou au moment des débats aux audiences publiques de la Cour Criminelle. De même, les journalistes qui sont allés, eux aussi, faire des enquêtes sur les lieux du crime n’en ont même pas pipé un seul mot dans leurs articles (cf. notre communiqué en fac-simile ci-dessous).

7)- Les Breteau ont fait arracher un enfant de 14 mois sans le consentement de sa mère veuve, qui se trouvait aux alentours du village pour un besoin.

8)- Les Breteau ont aménagé le bout de piste d’atterrissage et de décollage sur laquelle est stationné leur Boeing 727 juste à coté du camp militaire français d’Abéché sous la bonne garde de l’armée française etc. L’enquête se poursuit.

9)- En invoquant l’article 29 de l’accord judiciaire entre le Tchad et le la France pour opérer un kidnapping des Breteau pour le France, la France et le Tchad savent très bien que:

- l’arrêt de la Cour Criminelle est nulle et de nul effet comme nous l’avons démontré dans notre dernier communiqué de presse parce qu’il est entaché d’irrégularités,
- l’article 29 de cet accord judicaire pour le transfèrement est un article qui pose le principe de transfèrement des prévenus et l’éventualité de l’extradition des condamnés. Or, les prévenus, comme les Breteau, définitivement condamnés aux termes de l’article 49, b, dudit accord ne sont plus concernés par cet article 29 (à suivre).

D’ailleurs, dans sa lancée actuelle comme dans le tripatouillage juridique qu’elle engage, la France ira plus loin en humiliant davantage le Tchad par la disqualification de l’infraction, la condamnation qui puisse permettre aux Breteau de sortir de prison comme elle l’exige dès le départ de cette affaire grave à nos yeux (à suivre).


Le Cabinet du Président Ngarlejy Yorongar
BP 137
N'Djaména (TCHAD)
Tél. (+235) 51 91 12
[email protected]



Pour toute information, contactez-nous au : +(235) 99267667 ; 62883277 ; 66267667 (Bureau N'Djamena)