S’appuyant sur les Écritures, les prélats rappellent que Noël est la fête de la lumière et de la réconciliation, un moment privilégié où Dieu vient visiter son peuple pour le libérer de la peur, des divisions, de la haine et des injustices qui fragilisent la cohésion sociale. Dans le contexte tchadien marqué par des tensions sociales, politiques et communautaires persistantes, ils estiment que « l’obscurité gagne les cœurs » et appellent à accueillir la lumière du Christ comme source d’espérance et de renouveau.
Les évêques soulignent que la réconciliation est un processus long et exigeant, qui ne peut se construire sans vérité, amour, justice et paix. Elle implique la guérison des blessures, le pardon réciproque, l’écoute de l’autre et un engagement sincère à changer les comportements afin d’éviter la répétition des erreurs du passé. Pour eux, la foi célébrée doit se traduire par des actes concrets de réconciliation dans la vie quotidienne.
Tout en dénonçant les nombreux obstacles à une réconciliation authentique — notamment les clivages ethniques et religieux, les conflits intercommunautaires, les injustices foncières, les inégalités sociales, le déficit démocratique et le manque d’indépendance de la justice — la Conférence épiscopale relève également des signes d’espérance. Elle cite les traditions culturelles de réconciliation, les initiatives de la société civile, le rôle de la Médiature de la République et les efforts de dialogue interreligieux comme autant de leviers à renforcer.
Dans un appel direct aux autorités, les évêques demandent au Président de la République de poser un acte fort d’apaisement en accordant une amnistie aux prisonniers, dans un esprit de miséricorde et de réconciliation nationale. Ils exhortent également le gouvernement à promouvoir l’unité nationale, l’inclusion, la justice équitable et l’équilibre dans les nominations aux postes de responsabilité.
Le message s’adresse enfin à l’ensemble des composantes de la société : autorités traditionnelles, acteurs politiques, leaders religieux, société civile, jeunes et fidèles chrétiens. Tous sont invités à rejeter la vengeance, le sectarisme et le fondamentalisme, et à œuvrer ensemble pour une culture de paix, de tolérance et de dialogue.
Les évêques soulignent que la réconciliation est un processus long et exigeant, qui ne peut se construire sans vérité, amour, justice et paix. Elle implique la guérison des blessures, le pardon réciproque, l’écoute de l’autre et un engagement sincère à changer les comportements afin d’éviter la répétition des erreurs du passé. Pour eux, la foi célébrée doit se traduire par des actes concrets de réconciliation dans la vie quotidienne.
Tout en dénonçant les nombreux obstacles à une réconciliation authentique — notamment les clivages ethniques et religieux, les conflits intercommunautaires, les injustices foncières, les inégalités sociales, le déficit démocratique et le manque d’indépendance de la justice — la Conférence épiscopale relève également des signes d’espérance. Elle cite les traditions culturelles de réconciliation, les initiatives de la société civile, le rôle de la Médiature de la République et les efforts de dialogue interreligieux comme autant de leviers à renforcer.
Dans un appel direct aux autorités, les évêques demandent au Président de la République de poser un acte fort d’apaisement en accordant une amnistie aux prisonniers, dans un esprit de miséricorde et de réconciliation nationale. Ils exhortent également le gouvernement à promouvoir l’unité nationale, l’inclusion, la justice équitable et l’équilibre dans les nominations aux postes de responsabilité.
Le message s’adresse enfin à l’ensemble des composantes de la société : autorités traditionnelles, acteurs politiques, leaders religieux, société civile, jeunes et fidèles chrétiens. Tous sont invités à rejeter la vengeance, le sectarisme et le fondamentalisme, et à œuvrer ensemble pour une culture de paix, de tolérance et de dialogue.
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Les évêques du Tchad demandent au chef de l'État "d’accorder une amnistie aux prisonniers"








