Accueil
Envoyer à un ami
Imprimer
Grand
Petit
Partager
EDITORIAL

Les tumultes de l’année qui vient d'appartenir à l'Histoire


Alwihda Info | Par Җ€BIЯ ® - 31 Décembre 2007


vont hanter les esprits pendant une bonne partie de cette année nouvelle, pourtant porteuse d’espoir


Les tumultes de l’année qui vient d'appartenir à l'Histoire
2007 reste l'année au cours de laquelle nombre de figures emblématiques ayant marqué l'actualité mondiale de ces dix dernières années tirent leur révérence.

Les tumultes de l'année qui vient d'appartenir à l'Histoire vont hanter les esprits pendant une bonne partie de cette année nouvelle, pourtant porteuse d'espoir


Une année tumultueuse vient de s'achever. Mais une année nouvelle qui risque de réserver encore plus de surprises commence. La fin de l'année 2007 a été marquée par une succession d'événements malheureux au Tchad. Les conséquences desdits événements vont sans doute se répercuter sur la nouvelle année qui voit le jour à présent. L'année 2007 a beau ressembler à celle qu'elle a succédée, avec une énumération d'événements négativement marquants : Guerres claniques ; Tentatives diverses de prise du pouvoir par les armes ; Accords et désaccords à des fins égoïstes ; Ralliements d'opposants de fait au pouvoir ; Tentative d'enlèvement d'enfants par une organisation douteuse. Comme à l'accoutumée, des faits rocambolesques ont toujours ou presque émaillé l'actualité au Tchad en fin d'année. L'année 2007 a été aussi une année record en termes de signatures d'« accords de paix » inter tchadiens.

Au terme d'innombrables années de guérillas infructueuses aux confins du Tchad et du Soudan, beaucoup se sont résolus à rentrer dans la légalité après avoir saisi la perche tendue par le Président tchadien au début de l'année écoulée. L'appel en faveur de la paix lancé par le chef de l'Etat tchadien a retenu également, à bien des égards, l'attention d'un nombre considérable de dissidents vivant dans la diaspora. Aussi, beaucoup d'entre eux ont manifesté expressément le souhait d'adhérer à l'initiative sans qu'ils aient pu, tous, avoir un écho favorable à leurs signes et signaux, du moins ceux d'entre eux qui ne représentent aucun danger pour le pouvoir. Raison pour laquelle l'homme censé être la courroie de transmission entre le gouvernement et l'opposition, le médiateur national, « ne transmet pas » toujours. D'où la frustration de beaucoup d'opposants non-armés qui ne cachent pas leur déception derechef et qui fourbissent une velléité d'attitudes hostiles au régime tchadien.

Quand un dictateur africain vient faire la leçon au pays des droits de l'homme

C'est encore arrivé en 2007. Pour la première fois dans l'histoire, des satellites ont pu observer depuis le ciel une tente dressée dans les jardins de l'hôtel Marigny, à vingt mètres de l'Elysée à Paris. Le Guide de la Révolution islamo-marxiste est arrivé en visite officielle en France. L'on peut interpréter diversement l'objet de cette visite tant controversée. « Ce n'est pas le fait de vous accueillir en France qui m'intéresse, mais la dizaine de milliards d'euros de contrats que vous allez signer à votre arrivée chez moi qui m'intéresse », aurait pu être en substance la philosophie du président français. D'autre part, « Ce n'est pas le fait de venir en visite officielle en France qui m'intéresse, ce qui me tient à cœur, c'est le fait de venir au pays des droits de l'homme pour donner un cours de Droit (de l'Homme) même s'il me faillait dépenser pour cela un peu plus de dix milliards d'euros », aurait pu être la motivation principale du leader libyen. Arrivé en visite en France le jour de l'anniversaire des droits de l'homme, le « sulfureux » Guide a tenu à marteler à l'Unesco, entre autres, que « Quand nous parlons des droits de l'homme, nous devons aussi les appliquer aux étrangers. » Les tumultes de l'année qui vient d'appartenir à l'Histoire vont hanter les esprits pendant une bonne partie de cette année nouvelle qui commence. L'assassinat lâche et odieux d'une simple femme au Pakistan, Bénazir Bhutto, qui prône la démocratie dans son pays, pourrait en être le relais.

Mais il y a surtout ceux qui sont entrés dans l'Histoire par la grande porte

2007 reste l'année au cours de laquelle nombre de figures emblématiques ayant marqué l'actualité mondiale de ces dix dernières années tirent leur révérence. Le haut Commissaire du Tribunal Pénal International pour la Yougoslavie, Carla Del Ponte, achève son mandat tout en laissant exploser sa colère et son amertume. Le TPIY accuse les dirigeants serbes qui ont réussi à faire perdurer le suspens en «protégeant les deux criminels » les plus recherchés, Radovan Karadzic et Radco Mladzic pour lesquels ce tribunal a été spécialement créé il y a dix ans, jusqu'à la fin du mandat du procureur. Madame Del Ponte part tout de même pour entrer dans l'Histoire parce que le tribunal qu'elle a dirigé d'une main de fer a réussi à mettre la main sur l'un des dictateurs les plus cruels de l'histoire des temps modernes, Slobodan Milosevic. Le charismatique ancien Premier ministre britannique, Tony Blair, qui a redressé l'économie de son pays en moins d'une décennie, n'est pas en reste. Il est entré dans l'Histoire, lui aussi, par la grande porte avec une conscience tranquille mais sans remords. Un peu avant lui c'était l'ancien Secrétaire général de l'ONU, Kofi Hanane, qui était pour le monde ce que Blaire était pour la Grande Bretagne.

Un décryptage persuasif de l'actualité internationale sous toutes ses dimensions, en temps réel !

En ce début de l'année 2008, il m'échoit l'honneur de vous présenter un site moderne, le présent, avec une interface polyglotte mais aussi compatible avec tous les navigateurs et qui s'efforcera de vous satisfaire à longueur de navigation. Vous y trouverez des rubriques variées et diversifiées au goût de tous et de chacun. Toutefois, loind'être parfait, ce site va devoir encore et toujours évoluer en fonction de vos humeurs, critiques et suggestions. Comme nous avions pris en compte toutes les observations de nos lecteurs par le passé, nous allons continuer à prendre en compte davantage celles qui nous seront faites aussi bien maintenant qu'à l'avenir. En revanche, comme par le passé, votre site sera toujours à l'affût de l'actualité sous toutes ses dimensions et vous rapportera les scoops et l'information sensationnelle tant attendus en temps réel.

Nous avons une pensée particulière aux quatre-vingt-six journalistes morts ou assassinés en 2007 avec pour seule arme, une plume à la main. Nous réaffirmons également toute notre solidarité d'avec la centaine de nos confrères emprisonnés ou privés de liberté pour avoir fait simplement leur travail de journaliste partout dans le monde.

Bonne et heureuse année !



Pour toute information, contactez-nous au : +(235) 99267667 ; 62883277 ; 66267667 (Bureau N'Djamena)