Le fils de Kadhafi, Seif al-Islam, lors d'un entretien à Reuters à Nice, France, le 30 juillet 2007. © Reuters
Le fils de Mouhammad Kadhafi, Seïf Al Islam, entend "restaurer l'unité perdue de la Libye" après 10 ans de chaos et fait allusion à une candidature à la présidentielle. Il a accordé un entretien au New York Times. C'est sa première rencontre avec un journaliste étranger depuis dix ans.
Après des années de détention par une milice, Seïf Al Islam a affirmé qu'il est un homme libre et qu'il organise un retour politique. Il assure que ses anciens bourreaux sont aujourd'hui ses amis.
"Les politiciens ne vous ont apporté que de la misère. Il est temps de retourner dans le passé. Ils ont violé le pays - il est à genoux. Il n'y a pas d'argent, pas de sécurité. Il n'y a pas de vie ici. Allez à la station-service - il n'y a pas de diesel. Nous exportons du pétrole et du gaz vers l'Italie - nous éclairons la moitié de l'Italie - et nous avons des coupures de courant ici. C'est plus qu'un échec. C'est un fiasco", s'est indigné le fils de Kadhafi qui a perdu le pouce et l'index de la main droite à cause d'un éclat d'obus provenant d'une frappe aérienne en 2011.
Selon des sondages en Libye, Seïf Al Islam obtiendrait un taux de confiance jusqu'à 57% au sein de l'opinion. "J'ai été éloigné du peuple libyen pendant 10 ans (...) Vous devez revenir lentement, lentement. Comme un strip-tease. Vous devez jouer un peu avec leur esprit", selon lui.
Toutefois, Seif est confronté à un sérieux obstacle venant de l'étranger : Il est recherché pour crimes contre l'humanité par la Cour pénale internationale, en raison de son rôle dans la répression de 2011, explique le New York Times. Il a été jugé dans une procédure distincte à Tripoli en 2015, faisant des apparitions par liaison vidéo depuis une cage à Zintan, et a été reconnu coupable et condamné à mort par peloton d'exécution. Qu'en pense l'intéressé ? "Il m'a dit qu'il était convaincu que ces questions juridiques pourraient être négociées si une majorité du peuple libyen le choisissait comme dirigeant", relate le journaliste qui l'a interviewé.
Après des années de détention par une milice, Seïf Al Islam a affirmé qu'il est un homme libre et qu'il organise un retour politique. Il assure que ses anciens bourreaux sont aujourd'hui ses amis.
"Les politiciens ne vous ont apporté que de la misère. Il est temps de retourner dans le passé. Ils ont violé le pays - il est à genoux. Il n'y a pas d'argent, pas de sécurité. Il n'y a pas de vie ici. Allez à la station-service - il n'y a pas de diesel. Nous exportons du pétrole et du gaz vers l'Italie - nous éclairons la moitié de l'Italie - et nous avons des coupures de courant ici. C'est plus qu'un échec. C'est un fiasco", s'est indigné le fils de Kadhafi qui a perdu le pouce et l'index de la main droite à cause d'un éclat d'obus provenant d'une frappe aérienne en 2011.
Selon des sondages en Libye, Seïf Al Islam obtiendrait un taux de confiance jusqu'à 57% au sein de l'opinion. "J'ai été éloigné du peuple libyen pendant 10 ans (...) Vous devez revenir lentement, lentement. Comme un strip-tease. Vous devez jouer un peu avec leur esprit", selon lui.
Toutefois, Seif est confronté à un sérieux obstacle venant de l'étranger : Il est recherché pour crimes contre l'humanité par la Cour pénale internationale, en raison de son rôle dans la répression de 2011, explique le New York Times. Il a été jugé dans une procédure distincte à Tripoli en 2015, faisant des apparitions par liaison vidéo depuis une cage à Zintan, et a été reconnu coupable et condamné à mort par peloton d'exécution. Qu'en pense l'intéressé ? "Il m'a dit qu'il était convaincu que ces questions juridiques pourraient être négociées si une majorité du peuple libyen le choisissait comme dirigeant", relate le journaliste qui l'a interviewé.