Cerveau du putsch de mars 2012 ayant plongé le Mali dans le chaos, le général Amadou Sanogo a été "inculpé de d'enlèvements" et directement écroué, selon un communiqué du gouvernement malien. Une décision "indépendante et courageuse", a immédiatement salué l'organisation Human Rights Watch par le biais d'un communiqué de l'une de ses chercheuses Corinne Dufka, spécialiste de l'Afrique de l'Ouest. "Les poursuites contre Sanogo sont extrêmement importantes pour les victimes de ses crimes présumés, et représentent également un progrès tangible pour rompre le cycle de la violence, de la peur et de l'impunité qui a brisé la vie et les espoirs des Maliens depuis des années", a-t-elle ajouté. Un peu plus tôt dans la journée, Amadou Sanogo avait été entendu par le juge d'instruction Yaya Karembe qui a ordonné son interpellation. L’ancien capitaine, promu au rang de général en août, est mis en cause pour des exactions commises par ses hommes ainsi que pour la mort de six personnes lors d'une manifestation de militaires en septembre. "Il ne voulait pas se rendre devant la justice, nous venons donc d'exécuter un mandat d'amener", a déclaré à l'AFP un militaire lors de son interpellation. "Profondément indigné" Amadou Sanogo avait été convoqué fin octobre par un juge d'instruction de Bamako mais ne s'était pas présenté devant lui, provoquant les foudres de plusieurs partis et organisations de la société civile au Mali. Il y a une semaine, le Front uni pour la sauvegarde de la Démocratie et de la République (FDR), coalition de partis et organisations qui s'étaient opposés au coup d'Etat, s'était déclaré "profondément indigné" que le général Sanogo ne réponde pas à une convocation de la justice. Dans les mois suivant le putsch du 22 mars 2012 qui avait précipité la prise du Nord-Mali par les groupes djihadistes, le quartier général de Sanogo et de ses hommes, situé dans une caserne près de Bamako, a été le lieu de nombreuses exactions commises contre des militaires considérés comme fidèles au président renversé, Amadou Toumani Touré. Des hommes politiques, des journalistes et des membres de la société civile ont également affirmé avoir été victimes de brutalités. Avec dépêches (AFP et Reuters)
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