Accueil
Envoyer à un ami
Imprimer
Grand
Petit
Partager
AFRIQUE

Mali : l’armée française accusée d'espionnage et de subversion


Alwihda Info | Par Info Alwihda - 28 Avril 2022



Un hélicoptère Tigre de l'armée française sur la base militaire de Gao. AFP - THOMAS COEX
Un hélicoptère Tigre de l'armée française sur la base militaire de Gao. AFP - THOMAS COEX
Dans un communiqué de presse publié le 26 avril dernier, à travers son porte-parole, par ailleurs ministre de l’Administration territoriale et de la décentralisation, le colonel Abdoulaye Maïga, le gouvernement de transition malien accuse l'armée française d'espionnage et de subversion.

En effet, depuis le début de l'année, le gouvernement de transition a constaté plus de 50 cas délibérés de violation de l'espace aérien malien, notamment par les forces armées françaises. Ces violations portent sur : le refus d’obtempérer, les falsifications de documents de vol, les atterrissages dans des localités hors aérodromes sans autorisation préalables, entre autres.

Ainsi, « tout survol de l'espace aérien malien est subordonné à l'obtention d'une autorisation délivrée par l'Armée de l'air », peut-on apprendre du communiqué du gouvernement de transition. Par ailleurs, l'état-major malien a annoncé avoir découvert « un charnier, non loin du camp anciennement occupé par la force française Barkhane ».

Bien plus, « outre l'espionnage, les forces françaises se sont rendues coupables de subversion en publiant de fausses images montées de toutes pièces ». « L'état de putréfaction avancée des corps indique que ce charnier existait bien avant la rétrocession. Par conséquent, la responsabilité de cet acte ne saurait nullement être imputée aux FAMa », ajoute l'état-major malien.

Ainsi donc, la justice militaire malienne vient d'annoncer le lancement d'une enquête « pour faire tout la lumière » après « la découverte d'un charnier à Gossi », « sur instruction du ministère de la Défense ». Et selon le procureur de la République du tribunal militaire de Bamako, « l'opinion sera tenue régulièrement informée de l'évolution de l'enquête, dont les résultats seront rendus publics ».



Pour toute information, contactez-nous au : +(235) 99267667 ; 62883277 ; 66267667 (Bureau N'Djamena)