Dans un communiqué officiel rendu public le 6 février dernier, le gouvernement de la République du Mali « constate avec regret que suite aux sanctions disproportionnées, inhumaines, illégitimes et illégales prises à l’encontre du Mali par la session extraordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UEMOA, tenue du 09 janvier 2022, à Accra, la Commission n’a jusqu’à ce jour, adressé aucune notification officielle aux autorités maliennes, et ce malgré les démarches entreprises dans ce sens ».
Par ailleurs, les autorités maliennes rappellent que « la non notification desdites décisions de sanctions constitue une violation flagrante des textes et procédures qui régissent le fonctionnement de la CEDEAO ». Et au-delà de son caractère illégal, cette décision ne saurait être opposable à un Etat membre qu’après sa notification officielle.
Tout en renouvelant sa disponibilité pour le dialogue et la concertation, le gouvernement malien réaffirme son attachement aux idéaux de l’intégration africaine et dénonce l’instrumentalisation de l’UEMOA par des acteurs extérieurs à des fins inavouées. Il faut rappeler que lors du dernier sommet extraordinaire des dirigeants ouest africains, des sanctions ont été adoptées, en raison du non-respect par la junte au pouvoir au Mali, de l'échéance de février pour organiser des élections et ramener les civils au pouvoir.
Parmi elles ses multiples sanctions, il y a : la fermeture des frontières entre le Mali et les pays membres de la Cédéao, le gel des actifs maliens au sein de la Banque Centrale des États d'Afrique de l'Ouest, la suspension des transactions sauf pour les produits de première nécessité et pharmaceutiques, la rupture des aides financières et le rappel des ambassadeurs des pays membres au Mali.
Par ailleurs, les autorités maliennes rappellent que « la non notification desdites décisions de sanctions constitue une violation flagrante des textes et procédures qui régissent le fonctionnement de la CEDEAO ». Et au-delà de son caractère illégal, cette décision ne saurait être opposable à un Etat membre qu’après sa notification officielle.
Tout en renouvelant sa disponibilité pour le dialogue et la concertation, le gouvernement malien réaffirme son attachement aux idéaux de l’intégration africaine et dénonce l’instrumentalisation de l’UEMOA par des acteurs extérieurs à des fins inavouées. Il faut rappeler que lors du dernier sommet extraordinaire des dirigeants ouest africains, des sanctions ont été adoptées, en raison du non-respect par la junte au pouvoir au Mali, de l'échéance de février pour organiser des élections et ramener les civils au pouvoir.
Parmi elles ses multiples sanctions, il y a : la fermeture des frontières entre le Mali et les pays membres de la Cédéao, le gel des actifs maliens au sein de la Banque Centrale des États d'Afrique de l'Ouest, la suspension des transactions sauf pour les produits de première nécessité et pharmaceutiques, la rupture des aides financières et le rappel des ambassadeurs des pays membres au Mali.