
D’emblée, il faut dire que les six nouvelles, écrites sur une centaine de pages par Pascal Mani, ont la particularité de commencer par une citation ou un proverbe qui rappelle, soit notre condition humaine, soit les péripéties de l’existence.
Ainsi donc, sans se soustraire à un destin, la voie est toute balisée pour entrer dans le vif d'un sujet de société, de nature à susciter un changement de comportement, tout en conduisant l’être humain vers une hygiène de vie plus saine et mieux assumée.
Les thèmes évoqués ici sont révélateurs et se transposent dans plusieurs contextes. L’on peut retenir que les nouvelles racontées dans « Faits et méfaits d'ici et d'ailleurs » abordent des sujets de société qui appellent à une réflexion approfondie de la vie en société, et partant, de la condition humaine dans sa globalité.
L’éducation, avec ses versants qui se déclinent dans la psychologie, la théologie, bien plus qui situe sur la relation avec Dieu et le mystère sur la création, le passage obligé et inéluctable que constitue la mort, sont autant de sujets abordés par l’écrivain Pascal Mani. Un véritable bréviaire pour la vie en société.
Dans la première nouvelle, l’hygiène de vie nous enseigne qu’il faut éviter les excès de table, de même qu’il est important de maitriser, au-delà du sommeil, la sexualité et l’emportement, afin d’être un homme équilibré, maitre de ses sens et de ses pulsions. Il faut dire que sous le poids de la culture et de la religion, les adolescents par exemple, et le plus souvent, ont été exclus de la discussion sur la sexualité. Voilà pourquoi il n’est pas rare de rencontrer une fille en état de grossesse, juste à l’âge de la puberté, ou un père de moins de 20 ans.
Et en ce qui concerne le domaine de l’éducation, comment ne peut se rendre à l’évidence avec l’auteur que « tout ce qui se dit, ou se fait en classe est scrupuleusement et fidèlement rapporté aux parents à quelques exceptions près… ». C’est la quintessence de la deuxième nouvelle de l’ouvrage qui revient également sur l’ingratitude des hommes, autant que les humiliations subies par la gent féminine.
Bien plus, l’auteur plonge le lecteur sur la mort, pour rappeler que « le départ pour l’au-delà n’est jamais compris et est perturbant pour les survivants ». Cela dit, l’on peut retenir qu’il n’y a pas d’âge pour mourir. Une vérité implacable, à laquelle nul ne peut se soustraire.
La quatrième nouvelle commence par un proverbe bantou à la tonalité bien éloquente de la vie en société : « En brousse, le gibier appartient aux enfants ; au village, il devient celui des adultes ». Il s’agit là d’un appel à la parenté responsable, à la maitrise encore une fois, de la sexualité.
Les « Faits et méfaits d'ici et d'ailleurs » de Pascal Mani se terminent par une nouvelle qui relate une vive émotion ayant viré au drame. Enfin, il faut rappeler que l’auteur est administrateur civil principal hors échelle à la retraite, ancien gouverneur au Cameroun. Aujourd’hui, il s’affirme comme un écrivain, qui alterne essais et romans, et est par ailleurs consultant en pratiques administratives publiques.
Ainsi donc, sans se soustraire à un destin, la voie est toute balisée pour entrer dans le vif d'un sujet de société, de nature à susciter un changement de comportement, tout en conduisant l’être humain vers une hygiène de vie plus saine et mieux assumée.
Les thèmes évoqués ici sont révélateurs et se transposent dans plusieurs contextes. L’on peut retenir que les nouvelles racontées dans « Faits et méfaits d'ici et d'ailleurs » abordent des sujets de société qui appellent à une réflexion approfondie de la vie en société, et partant, de la condition humaine dans sa globalité.
L’éducation, avec ses versants qui se déclinent dans la psychologie, la théologie, bien plus qui situe sur la relation avec Dieu et le mystère sur la création, le passage obligé et inéluctable que constitue la mort, sont autant de sujets abordés par l’écrivain Pascal Mani. Un véritable bréviaire pour la vie en société.
Dans la première nouvelle, l’hygiène de vie nous enseigne qu’il faut éviter les excès de table, de même qu’il est important de maitriser, au-delà du sommeil, la sexualité et l’emportement, afin d’être un homme équilibré, maitre de ses sens et de ses pulsions. Il faut dire que sous le poids de la culture et de la religion, les adolescents par exemple, et le plus souvent, ont été exclus de la discussion sur la sexualité. Voilà pourquoi il n’est pas rare de rencontrer une fille en état de grossesse, juste à l’âge de la puberté, ou un père de moins de 20 ans.
Et en ce qui concerne le domaine de l’éducation, comment ne peut se rendre à l’évidence avec l’auteur que « tout ce qui se dit, ou se fait en classe est scrupuleusement et fidèlement rapporté aux parents à quelques exceptions près… ». C’est la quintessence de la deuxième nouvelle de l’ouvrage qui revient également sur l’ingratitude des hommes, autant que les humiliations subies par la gent féminine.
Bien plus, l’auteur plonge le lecteur sur la mort, pour rappeler que « le départ pour l’au-delà n’est jamais compris et est perturbant pour les survivants ». Cela dit, l’on peut retenir qu’il n’y a pas d’âge pour mourir. Une vérité implacable, à laquelle nul ne peut se soustraire.
La quatrième nouvelle commence par un proverbe bantou à la tonalité bien éloquente de la vie en société : « En brousse, le gibier appartient aux enfants ; au village, il devient celui des adultes ». Il s’agit là d’un appel à la parenté responsable, à la maitrise encore une fois, de la sexualité.
Les « Faits et méfaits d'ici et d'ailleurs » de Pascal Mani se terminent par une nouvelle qui relate une vive émotion ayant viré au drame. Enfin, il faut rappeler que l’auteur est administrateur civil principal hors échelle à la retraite, ancien gouverneur au Cameroun. Aujourd’hui, il s’affirme comme un écrivain, qui alterne essais et romans, et est par ailleurs consultant en pratiques administratives publiques.