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S’exprimant en présence du Secrétaire général António Guterres et du président de la Commission de la CEDEAO, Dr Omar Touray, le diplomate américain a d’emblée rappelé que « des terroristes affiliés à Al-Qaïda ont paralysé le Mali par un blocus du carburant », décrivant un contexte où les groupes extrémistes chercheraient à étendre davantage leur contrôle territorial. Il a reconnu les efforts antiterroristes des forces armées maliennes, tout en avertissant que « la situation s’aggrave rapidement ».
Une situation explosive au Sahel
L’ambassadeur Waltz a attribué une partie de la dégradation sécuritaire à la disparition du régime de sanctions onusien contre le Mali en 2023, estimant que la décision avait privé la communauté internationale d’outils essentiels pour contenir la crise. Depuis, a-t-il souligné, les violences se sont intensifiées, les espaces de dialogue se sont réduits et les risques pour les civils n’ont cessé de croître. Les États-Unis s'inquiètent également de la propagation des menaces terroristes vers le sud, évoquant les attaques récentes au Bénin et au Togo.
Préoccupations majeures au Nigeria
Une grande partie de l’intervention a porté sur la situation au Nigeria, où l’ambassadeur Waltz a dénoncé des violences meurtrières attribuées à divers groupes armés et organisations extrémistes. Il a fait état de milliers de morts dans la région du Middle Belt et d'exactions commises dans le nord par Boko Haram et la branche ouest-africaine de l’État islamique.
L’enlèvement de 25 jeunes filles dans un établissement scolaire de l’État de Kebbi, la veille du discours, a été cité comme un exemple tragique de la détérioration sécuritaire. « C’est tragique et inacceptable », a martelé Mike Waltz, appelant à une responsabilisation des auteurs et à une action immédiate du gouvernement nigérian pour renforcer la protection des civils.
Un appel à une mobilisation régionale
L’ambassadeur a insisté sur la nécessité d’une réponse coordonnée et d’un leadership africain face à l’ampleur des menaces, estimant que la situation « est critique ». Il a rappelé que les États-Unis demeurent engagés aux côtés de leurs partenaires régionaux pour contrer les groupes terroristes et améliorer la sécurité.
Une situation explosive au Sahel
L’ambassadeur Waltz a attribué une partie de la dégradation sécuritaire à la disparition du régime de sanctions onusien contre le Mali en 2023, estimant que la décision avait privé la communauté internationale d’outils essentiels pour contenir la crise. Depuis, a-t-il souligné, les violences se sont intensifiées, les espaces de dialogue se sont réduits et les risques pour les civils n’ont cessé de croître. Les États-Unis s'inquiètent également de la propagation des menaces terroristes vers le sud, évoquant les attaques récentes au Bénin et au Togo.
Préoccupations majeures au Nigeria
Une grande partie de l’intervention a porté sur la situation au Nigeria, où l’ambassadeur Waltz a dénoncé des violences meurtrières attribuées à divers groupes armés et organisations extrémistes. Il a fait état de milliers de morts dans la région du Middle Belt et d'exactions commises dans le nord par Boko Haram et la branche ouest-africaine de l’État islamique.
L’enlèvement de 25 jeunes filles dans un établissement scolaire de l’État de Kebbi, la veille du discours, a été cité comme un exemple tragique de la détérioration sécuritaire. « C’est tragique et inacceptable », a martelé Mike Waltz, appelant à une responsabilisation des auteurs et à une action immédiate du gouvernement nigérian pour renforcer la protection des civils.
Un appel à une mobilisation régionale
L’ambassadeur a insisté sur la nécessité d’une réponse coordonnée et d’un leadership africain face à l’ampleur des menaces, estimant que la situation « est critique ». Il a rappelé que les États-Unis demeurent engagés aux côtés de leurs partenaires régionaux pour contrer les groupes terroristes et améliorer la sécurité.
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ONU : Washington alerte sur la détérioration sécuritaire en Afrique de l’Ouest et condamne les violences au Nigeria







