eLearning Africa, 28 septembre 2018. © Photographs: Dominik Tryba, © ICWE GmbH
Alors qu’un sommet controversé Russie-Afrique s’ouvre le 24 octobre à Sotchi, sur la Mer Noire, une conférence plus modeste, mais hautement plus significative se tiendra en Afrique, plus particulièrement à Abidjan, la capitale ivoirienne.
Réunissant des experts internationaux en matière d’éducation et de technologies, des ministres, des entrepreneurs et des investisseurs, la conférence eLearning Africa offrira l’occasion de discuter d’opportunités de doper le secteur éducatif africain en pleine croissance. Au cœur des ambitions de l’Union africaine pour un « continent transformé » d’ici à 2063, cette problématique sera débattue pendant 3 jours d’intenses présentations, d’ateliers, de séminaires et de rencontres ministérielles, du 23 au 25 octobre, dans la capitale ouest-africaine. D’importantes organisations internationales, telles que l’UNESCO, la Commission européenne, la Banque mondiale, la GIZ et l’Union africaine, figurent au rang de prestigieux participants à la conférence.
« Ce qui se passera en Côte d’Ivoire est probablement d’une plus grande importance pour l’avenir de l’Afrique que le sommet de Sotchi », affirme Charles Senkondo, Secrétaire général de l’Association de centres africains d'apprentissage pour le développement basée en Tanzanie. « L’éducation transformera l’Afrique et grâce aux nouvelles technologies, tout le continent et tous les secteurs tirent profit des avantages de l’éducation et de la formation. Nous voyons déjà à quel point les secteurs traditionnels, tels que l’agriculture, connaissent une transformation. Les possibilités actuelles sont énormes. »
Conférence annuelle panafricaine consacrée à l’étude du potentiel de nouvelles technologies de communication pour le rayonnement des opportunités éducatives, eLearning Africa en est à sa quatorzième édition. Depuis sa première édition à Addis Abeba en 2005, la conférence se tient chaque année dans une capitale africaine différente. Elle a favorisé une croissance massive de l’offre d’apprentissage assisté par les technologies et joue désormais un rôle majeur dans l’enseignement, la formation, la recherche et le développement des écoles, instituts de formation, universités, entreprises et organisations à travers l’Afrique. En outre, la conférence a permis à des millions d’Africains d’élargir leurs horizons et de tirer parti des possibilités infinies qu’offrent les nouvelles technologies pour étudier et acquérir de nouvelles compétences et qualifications.
Selon M. Senkondo, « L’apprentissage assisté par les technologies est probablement le plus important facteur de développement de l’Afrique sur cette dernière décennie ». « Il a favorisé la croissance économique et l’on ne saurait sous-estimer son importance. Son apport est inestimable pour les compétences, l’entrepreneuriat, l’innovation et le développement de pratiques efficaces dans divers secteurs. Il a véritablement permis de moderniser l’Afrique et d’attirer l’attention du monde sur les formidables opportunités offertes par divers pays africains. Cette tendance devrait continuer. L’Afrique apprend rapidement et nous devons continuer à mettre à profit nos réussites. En définitive, c’est l’éducation qui transformera l’Afrique. »
Rebecca Stromeyer, fondatrice de la conférence, n’a aucun doute sur l’importance d’eLearning Africa.
« Lorsque j’ai mis au point eLearning Africa avec l’appui du gouvernement éthiopien et d’autres bailleurs de fonds visionnaires, affirme-t-elle, j’ai vu le potentiel d’associer les technologies à l’éducation en vue de transformer l’Afrique. À présent, après tant de réalisations, je suis sans cesse impressionnée par la vitesse à laquelle se présentent de nouvelles possibilités de changement véritable et durable. J’ai pu constater que eLearning a aidé des millions de femmes à accéder à l’éducation, amélioré l’agriculture, favorisé la lutte contre la maladie et contribué à garantir une meilleure santé.
« J’ai la ferme conviction que ces réalisations de la décennie passée constituent juste le début d’une incroyable transformation. De formidables perspectives sont à envisager et nous sommes très enthousiastes à cette idée. L’Union africaine a raison : d’ici à 2063, l’Afrique sera un continent transformé. Et l’essentiel de cette transformation sera dû à l’expansion de l’éducation et de la formation. »
La conférence eLearning Africa se tiendra cette année sous le thème « Capacité d’apprentissage et employabilité », que les organisateurs décrivent comme « les clés de l’avenir » et « les attributs essentiels dont les Africains auront besoin pour faire face à l’économie mondiale de demain en mutation rapide. » La conférence examinera les moyens pour les jeunes Africains d’apprendre, de s’adapter et de croître dans l’environnement du futur, axé sur la technologie et en mutation rapide. Un accent particulier sera mis sur les moyens d’acquérir des compétences modernes que les employeurs exigeront et sur l’apport des technologies de communication.
Le programme de la conférence prévoit des ateliers préalables axés sur les compétences entrepreneuriales, les nouvelles technologies, les dernières tendances en matière de formation en ligne et l’usage de méthodologies de pensée design. Une articulation spéciale de la conférence sera dédiée à la thématique « jeunesse et numérisation » et une autre portera sur les moyens d’autonomiser les enseignants grâce au développement professionnel continu et à une meilleure initiation au numérique. De plus, pour la première fois, un volet sera dédié aux producteurs et agriculteurs africains, dont plusieurs femmes. Il s’agira d’y étudier l’apport des technologies de communication à l’amélioration du rendement et de la productivité dans cet important secteur de l’économie africaine.
Des sessions spéciales porteront sur divers sujets essentiels, notamment l’alphabétisation, le développement de l’entrepreneuriat, l’enseignement supérieur, l’éducation sans frontières et les nouvelles ressources numériques d’apprentissage destinées aux professionnels de la santé.
La conférence prévoit également des « usines du savoir » qui permettront aux participants d’interagir lors de diverses activités pratiques et d’apprendre de nouvelles stratégies. Il y aura aussi un « MoodleMoot » avec le fondateur de Moodle, Martin Dougiamas, et comme toujours une discussion animée lors du « Débat eLearning Africa ». Probablement très controversée, la trame du débat de cette année se décline comme suit « Cette chambre estime que les gouvernements n’arrivent pas à doter les jeunes des compétences nécessaires pour préparer l’avenir. »
Pour plus d’informations sur la conférence et l’exposition eLearning Africa ou la table ronde ministérielle associée, qui réunira les ministres en charge de l’Éducation et des TIC, veuillez contacter Rebecca Stromeyer.
Réunissant des experts internationaux en matière d’éducation et de technologies, des ministres, des entrepreneurs et des investisseurs, la conférence eLearning Africa offrira l’occasion de discuter d’opportunités de doper le secteur éducatif africain en pleine croissance. Au cœur des ambitions de l’Union africaine pour un « continent transformé » d’ici à 2063, cette problématique sera débattue pendant 3 jours d’intenses présentations, d’ateliers, de séminaires et de rencontres ministérielles, du 23 au 25 octobre, dans la capitale ouest-africaine. D’importantes organisations internationales, telles que l’UNESCO, la Commission européenne, la Banque mondiale, la GIZ et l’Union africaine, figurent au rang de prestigieux participants à la conférence.
« Ce qui se passera en Côte d’Ivoire est probablement d’une plus grande importance pour l’avenir de l’Afrique que le sommet de Sotchi », affirme Charles Senkondo, Secrétaire général de l’Association de centres africains d'apprentissage pour le développement basée en Tanzanie. « L’éducation transformera l’Afrique et grâce aux nouvelles technologies, tout le continent et tous les secteurs tirent profit des avantages de l’éducation et de la formation. Nous voyons déjà à quel point les secteurs traditionnels, tels que l’agriculture, connaissent une transformation. Les possibilités actuelles sont énormes. »
Conférence annuelle panafricaine consacrée à l’étude du potentiel de nouvelles technologies de communication pour le rayonnement des opportunités éducatives, eLearning Africa en est à sa quatorzième édition. Depuis sa première édition à Addis Abeba en 2005, la conférence se tient chaque année dans une capitale africaine différente. Elle a favorisé une croissance massive de l’offre d’apprentissage assisté par les technologies et joue désormais un rôle majeur dans l’enseignement, la formation, la recherche et le développement des écoles, instituts de formation, universités, entreprises et organisations à travers l’Afrique. En outre, la conférence a permis à des millions d’Africains d’élargir leurs horizons et de tirer parti des possibilités infinies qu’offrent les nouvelles technologies pour étudier et acquérir de nouvelles compétences et qualifications.
Selon M. Senkondo, « L’apprentissage assisté par les technologies est probablement le plus important facteur de développement de l’Afrique sur cette dernière décennie ». « Il a favorisé la croissance économique et l’on ne saurait sous-estimer son importance. Son apport est inestimable pour les compétences, l’entrepreneuriat, l’innovation et le développement de pratiques efficaces dans divers secteurs. Il a véritablement permis de moderniser l’Afrique et d’attirer l’attention du monde sur les formidables opportunités offertes par divers pays africains. Cette tendance devrait continuer. L’Afrique apprend rapidement et nous devons continuer à mettre à profit nos réussites. En définitive, c’est l’éducation qui transformera l’Afrique. »
Rebecca Stromeyer, fondatrice de la conférence, n’a aucun doute sur l’importance d’eLearning Africa.
« Lorsque j’ai mis au point eLearning Africa avec l’appui du gouvernement éthiopien et d’autres bailleurs de fonds visionnaires, affirme-t-elle, j’ai vu le potentiel d’associer les technologies à l’éducation en vue de transformer l’Afrique. À présent, après tant de réalisations, je suis sans cesse impressionnée par la vitesse à laquelle se présentent de nouvelles possibilités de changement véritable et durable. J’ai pu constater que eLearning a aidé des millions de femmes à accéder à l’éducation, amélioré l’agriculture, favorisé la lutte contre la maladie et contribué à garantir une meilleure santé.
« J’ai la ferme conviction que ces réalisations de la décennie passée constituent juste le début d’une incroyable transformation. De formidables perspectives sont à envisager et nous sommes très enthousiastes à cette idée. L’Union africaine a raison : d’ici à 2063, l’Afrique sera un continent transformé. Et l’essentiel de cette transformation sera dû à l’expansion de l’éducation et de la formation. »
La conférence eLearning Africa se tiendra cette année sous le thème « Capacité d’apprentissage et employabilité », que les organisateurs décrivent comme « les clés de l’avenir » et « les attributs essentiels dont les Africains auront besoin pour faire face à l’économie mondiale de demain en mutation rapide. » La conférence examinera les moyens pour les jeunes Africains d’apprendre, de s’adapter et de croître dans l’environnement du futur, axé sur la technologie et en mutation rapide. Un accent particulier sera mis sur les moyens d’acquérir des compétences modernes que les employeurs exigeront et sur l’apport des technologies de communication.
Le programme de la conférence prévoit des ateliers préalables axés sur les compétences entrepreneuriales, les nouvelles technologies, les dernières tendances en matière de formation en ligne et l’usage de méthodologies de pensée design. Une articulation spéciale de la conférence sera dédiée à la thématique « jeunesse et numérisation » et une autre portera sur les moyens d’autonomiser les enseignants grâce au développement professionnel continu et à une meilleure initiation au numérique. De plus, pour la première fois, un volet sera dédié aux producteurs et agriculteurs africains, dont plusieurs femmes. Il s’agira d’y étudier l’apport des technologies de communication à l’amélioration du rendement et de la productivité dans cet important secteur de l’économie africaine.
Des sessions spéciales porteront sur divers sujets essentiels, notamment l’alphabétisation, le développement de l’entrepreneuriat, l’enseignement supérieur, l’éducation sans frontières et les nouvelles ressources numériques d’apprentissage destinées aux professionnels de la santé.
La conférence prévoit également des « usines du savoir » qui permettront aux participants d’interagir lors de diverses activités pratiques et d’apprendre de nouvelles stratégies. Il y aura aussi un « MoodleMoot » avec le fondateur de Moodle, Martin Dougiamas, et comme toujours une discussion animée lors du « Débat eLearning Africa ». Probablement très controversée, la trame du débat de cette année se décline comme suit « Cette chambre estime que les gouvernements n’arrivent pas à doter les jeunes des compétences nécessaires pour préparer l’avenir. »
Pour plus d’informations sur la conférence et l’exposition eLearning Africa ou la table ronde ministérielle associée, qui réunira les ministres en charge de l’Éducation et des TIC, veuillez contacter Rebecca Stromeyer.