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REACTION

QUE VEUT EXACTEMENT LE SITE DE Marcel BIKOUTA


Alwihda Info | Par - 15 Février 2013


Il est bien connu de tous que l’argent doit circuler dans une économie dynamique ; c’est à se demander comment des cerveaux aussi brillants que ceux des personnalités qui dirigent le Congo Brazzaville peuvent encore croire au discours mielleux de l’émergence du Congo Brazzaville en 2025.


Le plus pénible, c’est de répondre à des anonymes qui n’ont même pas le courage d’assumer leurs prises de positions. Faut-il rappeler que la politique qui est aussi l’art du débat ne se fait pas en se cachant derrière des pseudos et qu’il faut assumer ses propos.
Qui sont ces personnes qui pensent et disent aimer leur pays le Congo Brazzaville en se cachant sous des pseudos pour ne prendre aucun risque ? Qui sont ces donneurs de leçons, ces prédicateurs et ces paranoïaques qui pensent pouvoir édifier leur contemporain et installer la démocratie au Congo Brazzaville en se servant exclusivement d’internet sous prétexte que leurs vies seraient en danger ?
Le chef de la rédaction du site Mwinda étant lui, heureusement identifiable et responsable des propos de son média, il convient de s’adresser à lui.
Monsieur Marcel BIKOUTA qui comme à son habitude rase les murs de Paris et de Navarre pour ne pas être identifié, affirme donc à travers son web site (Mwinda) et sous le pseudo de Musi Kanda qu’il y’a six (6) ans, il prédisait déjà la mort du MCDDI et que depuis il ne cesse de l’enterrer. Mais comme la voyance ne renseigne jamais sur soi, il trouvait encore très vivant son propre parti à lui, l’UDR-Mwinda, qui au sommet de sa gloire percutait le plafond avec deux (2) députés.
Il y’a six (6) ans, le journal Mwinda, dont le patron ci-dessus nommé est le propre neveu du président fondateur de l’UDR-Mwinda André MILONGO, était l’appendice hypertrophié de ce parti à l’audience confidentielle. Comme tous ceux qui n’existent que grâce aux parents bien placés, notre champion des enterrements des partis politiques a choisi de se retirer du bateau à la mort de son oncle laissant la place aux intrigues des parents génétiques contre Guy Romain KINFOUSSIA. Cela nous donne une étendue de la subjectivité politique des convictions de notre devin national.
Il nous semble aussi que monsieur Marcel BIKOUTA, jadis conseiller de son oncle en 1992 qu’il a poussé à trahir le pacte avec Bernard KOLELAS qu’il avait défié à l’élection présidentielle n’a jamais digéré l’échec de son plan. Pour mémoire, l’oncle de notre ami, doué des pleins pouvoirs et des moyens de l’Etat pour sa campagne avait fini 4ème, derrière Denis SASSOU NGUESSO (3ème), Bernard KOLELAS (2ème) et Pascal LISSOUBA. C’est depuis lors que l’UDR-Mwinda nous relate à l’unisson l’enterrement du MCDDI. 21 ans d’obsèques, c’est un record dans l’analyse politique.
Pas besoin d’être grand clerc, génial ou surdoué pour se rendre compte que le Congo Brazzaville est malade de ses dirigeants politiques, la vraie question est COMMENT EN SORTIR ? Les militants du MCCDI ont besoin d’un chef, d’un leader qui peut comprendre leurs attentes ; nous sommes nombreux au MCDDI à penser que le frère Hellot Matson MAMPOUYA peut être notre leader.
Comment peut-on prétendre aimer son pays, vouloir le sauver et se replier pendant des années dans les pays des autres quand le sien (notre Congo bien aimé) à besoin de tous ses enfants.
Comment peut-on passer sont temps à vouloir démolir tous les leaders qui veulent émergés dans un pays où justement le manque de leader est un problème en soi. Notons que monsieur Marcel BIKOUTA et son web site Mwinda ne participent presque jamais aux activités des nombreux groupes ou associations de la Diaspora.
La politique nous dit-on est l’art du compromis car à vouloir imposer à tout prix sa manière de voir les choses, on passe pour un intégriste mais, l’intelligentsia congolaise comprend "Compromission", quand on parle de "Compromis" ; dommage...
Un dernier clin d’œil à notre frère Marcel BIKOUTA, c’est au Congo que ça se passe, venez donc nous rejoindre à visage découvert à Brazzaville au lieu d’exceller dans l’art du donneur de leçon et de démolir tous ceux qui essayent ou qui tentent des stratégies pour sortir notre pays de l’ornière.
Ce n’est pas le spectateur qui, du haut de sa tribune marque des buts mais plutôt le joueur qui est sur le terrain ; puisque vous savez et voyez tout avant tout le monde, puisque personne ne trouve grâce à vos yeux, qu’attendez vous donc pour venir submerger notre peuple de vos lumières ?
Ce que vous nommez comme étant du boucan autour des textes du MCDDI n’est pas que de la simple posture ou de l’enfumage, envoyez donc vos enquêteurs à Brazzaville, non loin du marché total au lieu-dit "Angola libre", vous verrez les pancartes du "FAN CLUB Hellot Matson Mampouya" surveillées nuit et jour par des militants déterminés.
Les partisans du frère Hellot Matson MAMPOUYA qui sont sans cesse harcelés, persécutés et agressés à travers la ville de Brazzaville par les sbires de Guy Brice Parfait KOLELAS, ce n’est pas de l’enfumage mais plutôt la réalité ; il se passe bien quelque chose d’important autour du MCDDI et de notre frère Hellot Matson MAMPOUYA depuis quelques semaines et, cela, les militants du MCDDI et la presse locale l’ont bien compris car il ne se passe plus une seule semaine à Brazzaville sans que le MCDDI ne fasse les grands titres de tous les journaux, même si cela vous déplait...
Il n'y a aucun mérite à être systématiquement contre tout sans jamais rien proposer de concrèt ; l'unité, fût-ce de l'opposition ne se décrète pas, de même, la démocratie ne s'impose pas ; les deux sont le résultat d'un travail acharné et patient des acteurs politiques qui sont sur le terrain.
Enfin, soyons certain que si Martin Luther KING et Nelson MANDELA avaient passé leur vie à l'étranger comme monsieur Marcel BIKOUTA en donnant des leçons à leurs compatriotes sur ce qu'il fallait faire, aucun résultat n'aurait été obtenu dans leurs pays respectifs...
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LE CRÉDIT AU CONGO BRAZZAVILLE
Le Congo Brazzaville compte près d’une dizaine d’établissements bancaires pour à peine 4 millions d’habitants avec un taux de bancarisation de moins de 5%, toutes ces banques (commerciales, ou d’affaires) sont en surliquidités et pour cause...
L’offre de crédit est tellement rare au Congo Brazzaville qu’aucune banque n’y propose des prêts à la consommation. Ces banques préfèrent investir leurs surliquidités dans des pays autres ; le très mauvais classement du Congo Brazzaville dans le rapport doing business 2013 (183ième sur 185 pays) n’est malheureusement pas la seule explication de cette pénurie de crédit.
Au Congo Brazzaville comme ailleurs, un bon carnet d’adresse vaut mieux que d’être surdoué ou érudit ; au Congo Brazzaville cela est encore plus vrai qu’ailleurs. Ainsi, un mariage dans une bonne famille vous confère d’office une position sociale et financière spéciale ; il en est de même pour obtenir un crédit ou un prêt ; il vaut mieux être bien né, avoir des référents solides ou avoir un très bon carnet d’adresse à défaut d’avoir des solides garanties.
Particuliers, entrepreneurs, investisseurs, patron de PME, de SARL ou de SA, tous ont beaucoup de mal pour financer leurs projets d’où l’explosion et surtout la pérennisation du secteur informel ou de la débrouille. Des milliers d’entrepreneurs restent dans l’informel faute de crédit pour développer leur projet et ainsi créer des emplois ; le manque d’emploi entraînant inéxorablement l’explosion des petits métiers de survie et des marchés sauvages à tous les coins de rue. Toutes les artères de Brazzaville sont ainsi devenues des zones commerciales où les marchandises sont quelques fois étalées à même le sol.
La confiance est un facteur fondamental en économie, la confiance ne se décrète pas, la confiance s’établit quand les moyens de contrôles sont impartiaux, les sanctions biens connues de chacun et appliquées chaque fois qu’il le faut, la confiance vient quand la transparence est la règle. On peut sans risque d’être contredit dire que les différentes crises économiques qui ont jalonner l’histoire de l’humanité sont d’abord et avant tout des crises de confiance or, au Congo Brazzaville, la méfiance est la règle, la confiance l’exception.
Les banques installées au Congo Brazzaville ne se font pas confiance ; elles brillent toutes par un excès de prudence à tel point que pour honorer un chèque émis par une autre banque de la place il faut au moins une semaine alors qu’elles annoncent dans les brochures un délai de 3 jours.
L’administration congolaise qui devrait montrer l’exemple n’accepte que exceptionnellement les règlements par chèque, d’ailleurs, bien qu’ayant plusieurs comptes bancaires chacun, tous les membres du gouvernement sont payés de la main à la main sans aucune retenue sur leur salaire, ce qui est une injure pour tous les autres agents de la fonction publique qui croulent sous diverses retenues...
Ainsi, les établissements bancaires qui ont pour mission cardinale de financer l’économie sous certains cieux, se sont attribués un rôle connu d’eux seuls au Congo Brazzaville avec la bienveillance des autorités.
Les banques regardent jalousement leur trésor s’accumulé année après année, les particuliers planquent leurs économies sous les matelas pendant que l’Etat continu à s’endetter sur les marchés internationaux alors qu’il dégage des excédents budgétaires. Allez y comprendre quelque chose...
Résultat, les congolais vivent avec moins de deux dollars par jour et s’appauvrissent un peu plus chaque année malgré des taux de croissance à deux chiffres ; les congolais se retrouvent dans la position d’une personne entrain de mourir de faim alors qu’il a le frigo remplit de victuaille. Le Congo Brazzaville souffre d’un manque de volonté et de vision politique.
Si les établissements bancaires installés au Congo Brazzaville n’ont pas confiance en leurs clients alors il faut non seulement améliorer le climat des affaires en brisant tous les monopoles, en s’attaquant réellement à la corruption mais aussi intercaler entre les banques et leurs clients des établissements qui couvrent le risque d’impayés c’est-à dire les assureurs ; à défaut, l’Etat pourrait mettre en place un fond de garanti pour couvrir les impayés des clients indélicats ou insolvables qui à les poursuivre après pour se faire indemniser.
Limité au maximum la circulation d’argent dans les administrations est une obligation fondamentale pour commencer la lutte contre la corruption, obligé les banques installées au Congo Brazzaville à honorer en priorité les chèques émis à l’ordre du trésor public et favoriser les échanges interbancaires, bancarisé tous les étudiants boursiers, la création des banques spécialisées avec des missions claires et précises dans les secteurs prioritaires comme l’agriculture ou l’habitat, voilà les quelques mesures qu’un ministre de l’économie pourrait mettre en application rapidement sous forme de circulaire.
Malheureusement un ministre de l’économie qui mettrait en œuvre des circulaires de ce genre n’aura pas l’assentiment de celui qui préside et gère le pays. Vous avez dit manque de volonté politique...
Ainsi, la banque qui est une entreprise pas tout à fait comme les autres puisqu’elle doit assurer sa propre rentabilité et aider à la gestion de l’économie en finançant d’autres entreprises pourrait exercer son activité dans un environnement où la confiance serait en construction.
Il est bien connu de tous que l’argent doit circuler dans une économie dynamique ; c’est à se demander comment des cerveaux aussi brillants que ceux des personnalités qui dirigent le Congo Brazzaville peuvent encore croire au discours mielleux de l’émergence du Congo Brazzaville en 2025.
N’en doutons pas, en 2025 les mêmes personnes qui chantent aujourd’hui l’émergence du Congo Brazzaville dans les prochaines années trouveront des boucs émissaires pour expliquer ou justifier les engagements non tenus...

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