Un rapt éclair sans violences physiques
Interceptés par des hommes armés alors qu'ils se rendaient dans un village voisin, les neuf membres de l'équipe ont passé une nuit en captivité. Selon les témoignages, les ravisseurs n'ont pas fait usage de torture, mais ont procédé à une spoliation systématique des ressources de l'équipe. L'intimidation psychologique reste néanmoins un frein majeur à la mobilisation des électeurs dans ces zones isolées.
Le matériel électoral comme butin
Le préjudice est avant tout logistique et financier. En s'emparant des motos, des vêtements de campagne et des fonds destinés aux activités électorales, les assaillants ont neutralisé la capacité d'action du candidat dans cette localité. Cet acte est qualifié par le préfet du Haut-Mbomou comme une attaque directe de la part des « ennemis de la paix » qui cherchent à saboter la stabilité de la transition.
L'ombre de la milice Azandé Ani Kpigbé
La dégradation de la sécurité dans le Haut-Mbomou est étroitement liée à l'influence de groupes armés locaux. L'incident de ce week-end rappelle que malgré les efforts de sécurisation nationale, certaines poches de résistance continuent d'imposer leur loi, menaçant l'équité du scrutin. Le renforcement de la présence des forces de défense est désormais plus que jamais sollicité pour protéger le vote final.
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RCA - Haut-Mbomou : Une équipe de campagne interceptée et dépouillée près d’Obo












