RCA : La Séléka n'est pas morte et s'attaque à la France

Depuis la démission de l’ancien chef d’Etat de transition, Michel DJOTODIA, le 11 janvier 2014 nous assistons à la recrudescence de la violence tant à Bangui que dans l’arrière-pays.
 

La coordination de l’ex coalition seleka tient à faire la mise au point suivante : Les résolutions 21.21 et 21.27 du conseil de securit de Nation Unie donnent entre autre mandat aux forces de MISCA appuyé par le contingent français de l’opération Sangaris à procéder au désarmement et au cantonnement de toute les forces en présence et d’assurer la sécurité de de la population civile.
 

En vertue des dispositions pertinentes de ces résolutions, les éléments de l’ex-coalition seleka ont été désarmés et cantonnés dans les 3 sites réparties comme suit.
 

Il se trouve malheureusement que des mesures analogiques n’ont pas été prises à l’ égard des éléments d’Anti-Balaka ainsi que les stipulent les dispositions des résolutions précitées.
 

C’est dans contexte que les positions de nos troupes cantonnées ont été plusieurs fois attaquées. Aujourd’hui on assiste à traverse la ville de exaction commise sur la population civile sans aucune disposition ne soit prise pour arrêter ces cycles de violences.
 

En égard à la généralisation de ces violences qui mettent en périle la fragile paix retrouvée, la coordination de l’ex-coalition Seleka appelle l’attention des instances compétentes de la MISCA et de Sangaris sur dérive sécuritaire qui pourrait  en advenir.

Fait à Bangui, le

MAHAMATH OUSMANE MAHAMATH