Le président de la République Démocratique du Congo (RDC), Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a reçu, mardi dernier, dans ses bureaux de la Cité de l’Union africaine, Filippo Grandi, Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, actuellement en visite officielle en RDC dans le cadre d’une mission d’évaluation de la situation humanitaire.
La rencontre entre le chef de l’État et son hôte a tourné essentiellement autour de la mise en œuvre des engagements pris, dans le cadre de l'Accord de paix signé à Washington (USA) et la Déclaration des principes de Doha (Qatar), en faveur des réfugiés et des déplacés internes. Il était aussi question de l’harmonisation des messages clés à véhiculer lors de la Conférence internationale sur la paix prévue à Paris (France), en octobre prochain.
« Il y a deux ans, le président Tshisekedi nous avait demandé de revitaliser le dialogue tripartite avec le Rwanda ; nous l'avions fait à l'époque. Maintenant, avec l’Accord de Washington et les engagements pris à Doha, une ouverture politique s'est produite », a affirmé le Haut-Commissaire de l’ONU pour les réfugiés, à l’issue de l’audience.
Pour Filippo Grandi, « cette ouverture politique va permettre de travailler encore mieux sur ce dossier qui est humanitaire, mais qui a bien-sûr des retombées et des liens avec la situation politique ». Le Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés a fait savoir que le HCR joue le rôle de facilitateur du dialogue et des résultats concrets qui peuvent venir de ce dialogue.
Le numéro 1 du HCR a dressé un bilan selon lequel la RDC offre l'asile à 515 381 réfugiés dont 201 568 Rwandais. Concernant la récurrence de conflits armés et de violences dans la partie Est de la RDC, M. Grandi a indiqué que ce cycle est assuré par 260 groupes armés actifs dans les provinces du Nord-Kivu, Sud-Kivu, Ituri, Maniema et Tanganyika.
« Ces groupes armés nationaux et étrangers sont responsables des violations graves des droits de l'Homme et se battent pour le contrôle des ressources minières », affirme-t-il. Le Haut-Commissaire de l’ONU pour les réfugiés a conclu son message en abordant les modalités de retour des déplacés et des réfugiés, en rappelant le caractère volontaire qui est de mise à ce sujet.
La visite du Haut-Commissaire de l’ONU visait à attirer l’attention sur les crises humanitaires persistantes dans la région des Grands Lacs et à promouvoir des solutions durables notamment le retour volontaire, la réintégration et l’inclusion des réfugiés et déplacés internes.
La rencontre entre le chef de l’État et son hôte a tourné essentiellement autour de la mise en œuvre des engagements pris, dans le cadre de l'Accord de paix signé à Washington (USA) et la Déclaration des principes de Doha (Qatar), en faveur des réfugiés et des déplacés internes. Il était aussi question de l’harmonisation des messages clés à véhiculer lors de la Conférence internationale sur la paix prévue à Paris (France), en octobre prochain.
« Il y a deux ans, le président Tshisekedi nous avait demandé de revitaliser le dialogue tripartite avec le Rwanda ; nous l'avions fait à l'époque. Maintenant, avec l’Accord de Washington et les engagements pris à Doha, une ouverture politique s'est produite », a affirmé le Haut-Commissaire de l’ONU pour les réfugiés, à l’issue de l’audience.
Pour Filippo Grandi, « cette ouverture politique va permettre de travailler encore mieux sur ce dossier qui est humanitaire, mais qui a bien-sûr des retombées et des liens avec la situation politique ». Le Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés a fait savoir que le HCR joue le rôle de facilitateur du dialogue et des résultats concrets qui peuvent venir de ce dialogue.
Le numéro 1 du HCR a dressé un bilan selon lequel la RDC offre l'asile à 515 381 réfugiés dont 201 568 Rwandais. Concernant la récurrence de conflits armés et de violences dans la partie Est de la RDC, M. Grandi a indiqué que ce cycle est assuré par 260 groupes armés actifs dans les provinces du Nord-Kivu, Sud-Kivu, Ituri, Maniema et Tanganyika.
« Ces groupes armés nationaux et étrangers sont responsables des violations graves des droits de l'Homme et se battent pour le contrôle des ressources minières », affirme-t-il. Le Haut-Commissaire de l’ONU pour les réfugiés a conclu son message en abordant les modalités de retour des déplacés et des réfugiés, en rappelant le caractère volontaire qui est de mise à ce sujet.
La visite du Haut-Commissaire de l’ONU visait à attirer l’attention sur les crises humanitaires persistantes dans la région des Grands Lacs et à promouvoir des solutions durables notamment le retour volontaire, la réintégration et l’inclusion des réfugiés et déplacés internes.