Ras Al Khaimah: L’économie en plein brouillard

« Il y a un manque manifeste de transparence et de coordination du secteur privé. Donc impossible d’obtenir des statistiques fiables sur l’évolution économique de l’Emirat ». Jugement sévère dress é jeudi par des officiels de Ras Al Khaimah (RAS). Problèmes de langues , absence de formation des employ és figurent également parmi les griefs formul és par les autorités. Résultat : seulement 42% de l’économie du pays est mesurable.
« C’est le chaos complet , nous sommes dans une situation vraiment critique car nous savons que les résultats qui nous sont communiqués par les entreprises ne reflètent pas nécessairement la réalité économique », explique médusé le chef du Département économique de l’Emirat, le Dr Djamel Bellout.

Le problème de communication est aussi un obstacle majeur. La plupart des collaborateurs dans les entreprises privées ne parlent ni arabe , ni anglais , mais urdu (principale langue au Pakistan et dans certaines régions indiennes).

Pour rem édier à ces problèmes, RAK envisage d’imposer l’anglais comme langue obligatoire dans le secteur privé et va cr éer un institut de statistiques avec de nouvelles méthodes de comptabilité publique.

Le cheikh Saud bin Saqr, prince héritier de Ras Al Khaimah estime que son pays doit aujourd’hui disposer de données fiables et transparentes pour affronter la crise financière internationale.

L'émirat possède une frontière avec Oman et avec tous les autres émirats sauf Abu Dhabi (Oumm al Qaïwaïn, Sharjah, Fujaïrah, Dubaï et Ajman). InsideGolfe