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ACTUALITES

Si la lutte politique devrait se choisir un nom, il s’appellerait USN. L’histoire retiendra votre noblesse.


Alwihda Info | Par Hassan Abdillahi Robleh - 21 Janvier 2016



Depuis sa création, la coalition de l'opposition a fait comprendre à l’actuel président de la république que l’heure est venue, que l’alarme est sonné pour lui et ses obligés. C’est déjà un exploit. Dans la coalition, on y trouve des vieux loups de la politique, des élus locaux, des enseignants en nombre important, des avocats, des jeunes novices, tous prêts leurs responsabilité pour que les Djiboutiens prennent leur destin en main. Face à eux un président aux aspects d’un monarque absolu et ses valets, des alimentaires malhonnêtes et d’une irresponsabilité irréfragable. Le 16 janvier 2013, des braves décident de sauver le pays quand le monarque et ses valets décident de détourner encore une fois de plus les voies des Djiboutiens. Ils n’ont aucune ressource financière à part les épargnes cotisés de leurs salaires. Face à eux des gens qui ont accès aux finances du pays, des millions d’euros voir plus. Pour l’UMP, les ressources les plus importantes qu’ils détiennent reste l’argent public. L’USN doit seulement compter sur le vote du peuple. Le scénario se résume ainsi. L’argent face à un peuple. Les meetings s’enchainent. Pour l’USN ; nous remarquons des gens de toute sorte, de l’autre coté des champions de la démagogie politique. Très vite la différence se fait ressentir. Ils doivent démentir la formule magique qui dit « la souveraineté d’un pays revient au peuple », ils vivent dans la désillusion, de l’autre coté, tout marche à merveille. Avant le match du 22 février 2013, l’arbitre (le CENI) avait été déjà désigné. Le Président est un de leurs, selon L’USN, le doute s’installe, la confiance envers cet arbitre se perd comme ,les autres fois. Le 20 février 2013, une journée avant l’élection, le dictateur sort de son silence. Il choisit son camps et demande aux Djiboutiens de voter UMP. L’impartialité du dictateur, c’est un secret de polichinelle. Ce soir là, il s’attellera à diaboliser l’USN et son programme pour ses Djiboutiens mais aussi aux yeux de la communauté internationale.

Aux yeux des Djiboutiens il se fait passer qu’il est le seul qui détient la clé magique de la paix et du « vivre ensemble ». L’élection a eu lieu, l’USN l’a remporté mais l’arbitre qui devrait départager les résultats n’a pas fait correctement son travail, il prononce le résultat inversement, il a déçu non seulement les Djiboutiens mais il a menti sur son serment. Après

avoir truqué le scrutin de la majorité, le monarque et ses collaborateurs veulent avoir une conscience tranquille mais au contraire il tombe sur des gens plus que déterminés.

Les Umpistes (les alliés de la coalition au pouvoir) ont échoué sur ce coup électoral mais voilà bientôt trois ans, jours pour jour que les Djiboutiens sont toujours dans la rue pour réclamer leurs votes truqués. Voila que les persécutions s'intensifient des militants des l'USN en commettant des massacres sur un clan de la communauté Issa, en harcelant aussi les dirigeants de l'opposition. Voila que le président officialise sa volonté de briguer un quatrième mandat controversé. C’est ainsi que la situation devient intenable dans le seul pays encore en paix dans une région troublée.

Le pouvoir en place essaye de faire le bashing de la coalition USN sous les caméras du monde entier.

Et si on revient un peu en arrière. C’est en avril 1999 que l'actuel président Ismaël Omar Guelleh est arrivé au pouvoir illégalement en truquant le vote sans se faire inquiéter par la communauté internationale. Il occupe donc le poste suprême d'un pays qui a un potentiel sans avoir la compétence ni les moyens depuis 17 ans. Le bilan durant son règne est sans appel puisque les Djiboutiens eux même disent que l'actuel président a échoué sur tous les plans, Il a seulement réussi à diviser et cela pour mieux régner. Par ailleurs, la mise en place d’un apartheid social a contraint un nombre important des Djiboutiens à l’exil politique pour la première fois de l'histoire. Certes, le pays n'est pas dans une instabilité institutionnelle mais IOG est arrivé à créer son propre empire, sa propre dynastie. IOG a crée de toutes pièces, des gens de toute âges jeunes, vieux, hommes, femmes, des sages corrompus, des intellectuelles faussaires qui lui font l’éloge.

Une question se pose : la dynastie IOG vat-elle durer ? Oui selon le régime au pouvoir parce que c'est lui qui fait la pluie et le beau temps à Djibouti. Non, selon la majeure partie des Djiboutiens et cela pour divers raison. Le massacre du 21 décembre 2015 dont les victimes s'élèvent à plus de 50 personnes dont la plus jeune victime n'avait que 7 ans. Le début de la fin d’une tyrannie clanique et corrompue commence à pointer du nez. Le dictateur est au courant que l’USN et le peuple préparent déjà l’après IOG d’où l’utilisation des balles contre les cadres de l’opposition en réunion pour rester au pouvoir.

Le moment est venu de remplacer les corrompus, le moment est venu de reformer les institutions du pays parce que sous la dictature, aucune institution étatique fonctionnelle. Le plus dur pour les Djiboutiens n’est pas de se débarrasser du dictateur mais de se relever de la précarité créée par celui-ci, de renouer le chemin du succès, le chemin de l’avant et de dire « too much is too much ». Tout le monde n’est pas prêt mais Djibouti a déjà ses héros.

Ahmed Youssouf Houmed président en exercice de l’Union pour le Salut National, il est en quelque sorte le président du changement. Malgré son âge, il continue à lutter pour un avenir meilleur. Omar Elmi Khaireh vice président de l’usn a lutté pour l’indépendance, il lutte maintenant pour l’égalité de chance. Apres l’indépendance il méritait se reposer mais l’heure n’est pas au repos, répète notre héros. Daher Ahmed Farah à, très jeune, défiait déjà le seul parti existant dans les années 90 à l’époque lieutenant. Il démissionna et se consacra depuis à la vie politique. Emprisonné à maintes reprises, il est contraint à l’exil avec sa famille. C’est en 2013 qu’il retrouva sa patrie et renforça l’opposition. DAF a grandi dans la politique. Abdourahman Mohamed Guelleh, élu par le peuple pour le poste du maire de Djibouti pour un mandant de 5 ans (2012-2017) a été licencié parce qu’il a choisi le camp du changement. Il n’a pas regretté sa décision mais au contraire parce que c’était un devoir national. Mahamoud Elmi Rayaleh fut décédé après avoir été torturé par les forces du régime parce qu’il luttait pour un cause noble et juste. Mohamed Moussa Yabeh ancien directeur du CRIPEN (centre de recherche d’information et de production de l’éducation national) dès sa prise de fonction a pointé du doigt l’inefficacité du système éducatif et la corruption au sein du CRIPEN perdant par la suite la confiance du ministre tutelle. Il démissionna deux ans après ; son courage est salué par les djiboutiens. Dr Kader Abdi enseignant en mathématique à l’université de Djibouti est devenu de jour en jour incontournable. Ismael Djilal lui aussi était enseignant à l’université de Djibouti, lui aussi a écrit sur un bout de papier son inquiétude sur la gestion du pays par le parti au pouvoir. Il n’a pas eu peur. Il a été demis de ses fonction par un décret présidentiel. C’est un exemple à suivre. Maitre Zakaria Abdillahi étant le seul avocat qui défend les prisonniers politique se bat face à une injustice impartiale au service de l’homme fort de notre pays. Omar Ali ewado a eu le courage de chercher et de publier la liste complète des victimes, des blessés et des disparus du massacre de buldhuqo du 21 décembre 2015. Il a montré la gravité de la situation à la communauté internationale. Il a rendu hommage à sa manière aux familles des victimes et des blessés. Docteur Abaté Ebo médecin de formation a refusé de travailler dans un système sanitaire qu’il a jugé chaotique, il apporte son assistance médicale aux opprimés. Il choisit le changement plutôt que la soumission. Les jeunes ne sont pas absents dans cette lutte à l’image de Djouweira Kader, jeune militante s’est, en dénonçant les dérives autoritaires, démarqué de jeunes du pays. Elle sera arrêtée plusieurs fois. Elle fait partie de ces jeunes qui ont préféré un avenir construit sur des bases solides que les mirages vendus à la RTD.

Nombreux sont ces gens au caractère extraordinaire qui se soucie pour Djibouti malgré le prix à payer, ils n’ont pas besoin d’une médaille ou un titre mais ils veulent juste que les Djiboutiens suivent l’exemple déjà donné. Face à cette dictature, il n’est pas question d’être neutre par ce que chaque décision que chaque djiboutien prendra engagera le pays sur le long terme. Les futures générations doivent vivre pleinement et justement. demis de ses fonction par un d



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