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Soudan du Sud : Un charnier a été découvert à Bentiu, selon Riek Machar


Alwihda Info | Par - 24 Décembre 2013


L’ancien vice-président Riek Machar est disposé à entamer des pourparlers avec le président Salva Kiir, tout en continuant à réclamer le départ de ce dernier. De son côté, l'ONU annonce avoir découvert un charnier dans le nord du pays, à Bentiu.


"Oui, nous sommes prêts à tenir des discussions", a affirmé l’ancien vice-président sud-soudanais Riek Machar, mardi 24 décembre lors d’un entretien exclusif accordé à RFI. L’homme politique - entré en dissidence après avoir été limogé en juillet - a affirmé avoir parlé avec le secrétaire d’État américain John Kerry et le ministre des Affaires étrangères éthiopien "pour [leur] indiquer [qu’il était] prêt à ces négociations." Pour cela, Riek Machar prévoit de "former une délégation de très haut niveau" à qui il donnera "tout pouvoir". L’opposant espère également que les discussions pourront avoir lieu "dans un endroit neutre […] comme en Éthiopie". L’ancien vice-président continue toutefois de réclamer le départ de Salva Kiir. Une condition qui risque de faire achopper rapidement d’éventuels pourparlers. "Nous voulons que Salva Kiir quitte le pouvoir, nous voulons une nation démocratique, nous voulons des élections libres et équitables", a-t-il déclaré sur l’antenne de RFI. Charnier à Bentiu Le Soudan du Sud est en proie à d'intenses combats depuis que le président Salva Kiir a accusé, la semaine dernière, son ancien vice-président, limogé en juillet, de tentative de coup d'État. Riek Machar dément et accuse Salva Kiir de vouloir éliminer ses rivaux. Sur le terrain, la situation continue de s'aggraver. Un charnier a été découvert à Bentiu, capitale de l'État pétrolier d'Unité (Nord), a indiqué mardi 24 décembre Navi Pillay, haut-commissaire de l'ONU en charge des droits de l'Homme. "Il y en aurait deux autres à Juba", a-t-elle également indiqué via un communiqué. Selon l’ONU, plusieurs centaines de morts ont déjà été recensés et près de 50 000 civils sud-soudanais se sont réfugiés dans les bases onusiennes pour fuir les combats. Avec AFP



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