Les individus condamnés avaient été interpellés le 15 mai 2023 à la frontière entre le Tchad et la République centrafricaine, alors qu'ils se réclamaient d'un groupe armé affilié au MRPTT. Ils étaient poursuivis pour atteinte à l'ordre constitutionnel.
Un suivi judiciaire attentif
Dès l'ouverture d'une information judiciaire par le parquet de Moundou, un juge d'instruction avait été désigné pour traiter le dossier. Conformément à la politique d'apaisement et de réconciliation nationale impulsée par le gouvernement, le Médiateur de la République a chargé ses services de veiller au respect des droits des inculpés et à éviter toute lenteur dans la procédure judiciaire. Des échanges ont ainsi été engagés avec les prévenus, en coordination avec le Ministère de la Justice et les autorités de la province du Logone occidental.
Vers une éventuelle grâce présidentielle
Alors que les voies de recours judiciaires ne sont pas encore épuisées, le Médiateur de la République informe déjà l'opinion publique qu'en cas de décision judiciaire définitive, il envisage de solliciter la grâce présidentielle pour toutes les personnes condamnées dans cette affaire.
Cette initiative, précise le communiqué, s'inscrit dans la politique de la main tendue du Président de la République, le Maréchal Mahamat Idriss Déby Itno, en faveur de la paix et de l'unité nationale.
Le communiqué est signé par M. Yangtou Abdoulaye, Directeur de la Communication et porte-parole du Médiateur de la République.