De l'injustice dans la justice. La visite d'un proche incarcéré constitue une aubaine pour les gendarmes censés garder les prisonniers dans le respect de la loi. A la maison d'arrêt d'Amsinéné (N'Djamena) les gendarmes exigent le paiement d'un droit de visite. Avec ou sans autorisation, il faut payer 550 FCFA par visiteur pour que les gendarmes autorisent la visite. Comment cela se passe? A votre arrivée devant le portail vous donnez le nom de la personne à visiter. Combien de personnes êtes vous à rendre visite à cette personne vous demande un gendarme? Le nombre de personnes est immédiatement multiplié par 550FCFA et la réponse vous tombe sur la tête. Si vous acceptez, vous devez payer immédiatement et le gendarme demande à un prisonnier chargé de faire de va et vient pour aller vous appeler le prisonnier. Cinq minutes après, on vous annonce la fin de la visite et pour un être qui vous est cher, il vous appartient de mettre la main dans la poche. Le droit de visite illégal est partagé entre les gendarmes et le "carillonneur". 50 F pour ce dernier et 500 F pour les gendarmes qui, à la fin de l'heure, se partagent les recettes. Deux gendarmes organisent l'escroquerie devant le portail alors que les autres inspectent et surveillent le nombre de personnes pour qu'enfin le calcul se fait dans la transparence. A la fin de la visite, par peur ou par hospitalité, le prisonnier doit remettre une partie de ce qu'il a eu de ses visiteurs aux gendarmes. Autrement dit il ne doit pas compter sur eux pour une prochaine visite. Le ministre de la justice et des droits de l'homme, les associations pour la défense de droit de l'homme doivent enquêter sur ce grave manquement pour mettre de l'ordre dans cette mafia organisée qui ternit l'image du pays. Le chef de l'Etat a pourtant supplié les tchadiens d'arrêter de voler.
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