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POINT DE VUE

Tchad: 'La Paix'


Alwihda Info | Par [email protected] - 10 Octobre 2008


Sondez le cœur de n’importe quel enfant Tchadiens, qu’il soit du Sud ou Nord, de l'Est ou de l'Ouest, musulman, chrétien ou animistes. Vous trouverez un cœur épris de paix. Un cœur qui bat pour l’amour. Un cœur tourné vers la joie.


Tchad: 'La Paix'
« Formons de nouvelles alliances en temps de crise globale »
        

Le Tchad affamé et assoiffé d’une vision et d’un leadership nouveaux, est réceptif à des pensées novatrices, en particulier à une vision universelle qui nous permet de tracer notre route vers le Tchad que nous désirons tous.

Sondez le cœur de n’importe quel enfant Tchadiens, qu’il soit du Sud ou Nord ; Est  ou Ouest ;  musulman, chrétien ou animistes. Vous trouverez un cœur épris de paix. Un cœur qui bat pour l’amour. Un cœur tourné vers la joie.
 
Il n’y a là nulle folie. C’est notre nature originelle donnée par Dieu, notre parent céleste. La paix n’est pas un fantasme ou une vaine utopie réservée à de doux rêveurs.

Le désir de paix est logé dans nos cœurs et nos esprits et dans la conscience de chacun de nous. La nourriture, l’air et la lumière sont des besoins et des désirs de chaque être humain ; il en est de même de la vraie paix.

Pour employer une expression contemporaine, nous pouvons dire que « la paix est dans nos gènes. » Il ne s’agit donc pas d’une création de l’homme. Il s’agit plutôt d’un reflet de la nature de notre créateur. Nous aspirons à la paix, car elle est la plus vive aspiration de Dieu.

Et pourtant, même Dieu ne peut pas simplement déclarer la paix. Le terme de paix décrit la qualité des liens entre au moins deux êtres, comme un homme et une femme, un père et un fils, un enseignant et un étudiant, un gouvernement et le peuple.

La paix est un terme s’appliquant aux relations empruntes de respect, d’harmonie, de coopération, et en définitive d’amour, ou d’amour vrai.

L’histoire tend vers un dénouement et un but. Ce dénouement et ce but n’ont pas été fixés par un homme ou une femme mais par le Dieu unique et universel.

Ce but, quel est-il ? Est-ce de créer des divisions entre des ethnies, des religions et autres ? Dieu a pour dessein ultime d’établir un règne universel de paix, d’unité, de liberté et de bonheur pour tous les peuples comme de vrais fils et filles de Dieu.

Regardons le pays actuellement et demandons-nous : « Qui se donne vraiment la peine de résoudre efficacement ces problèmes cruciaux ? » « Qui a une vision claire et un sens de la direction susceptible d’apporter les solutions indispensables ? » En général, les gens agissent pour des raisons égocentriques, dites « d’intérêt individuel ou éthique ». Depuis très longtemps le Tchad subissent des régimes militaires successifs. Posons la question : Quel nation ou organisation internationale a voulu vraiment aider le Tchad a sortir de ce chao ?  Et lorsque de telles nations se rassemblent aux Nations unies, en tant qu’Etats membres ou aide le tchadiens à se réconcilier, il est difficile d’aller franchement de l’avant. On peut en dire autant de la communauté des religions, dans notre monde. Il existe un manque de coopération et de direction unifiée.

 Il y a la perte du véritable amour fraternel, c’est-à-dire l’amour, l’harmonie et la coopération qui doivent exister entre les frères.

Le point de départ et la ligne de front de la paix ne se trouvent donc pas dans des institutions ou des situations extérieures. Ils se situent dans chaque tchadien et en moi. La question que chacun de nous doit se poser est donc : « Puis-je admettre les corruptions de mon propre cœur et les surmonter ? » Avant de demander à mon voisin de changer, je dois regarder au plus profond de mon être, comprendre mes propres fautes, et me fixer un cours de correction personnelle.

L’étape suivante dans la construction de la paix est avec ceux qui sont proches de moi et me sont chers, ma propre famille ; si je ne réussis pas pleinement à établir la paix au sein de ma propre famille, comment puis-je oser établir la paix parmi des étrangers ?

 La paix ne sera possible que si chacun de nous en vient à développer la force d’aimer l’ennemi. L’amour doit conquérir le ressentiment et l’attitude bornée de se faire justice quand des torts ont été commis contre nous ou ceux que nous aimons.

En fait, la paix doit commencer de l’intérieur vers l’extérieur. Autrement dit, il nous faut aller au-delà de l’idée que « les miens », c’est seulement ceux qui sont de ma région, du même sexe que moi, ou du même milieu ethnique ou de la même religion. Le cercle des « miens » doit s’élargir et inclure et embrasser jusqu’à l’ennemi.

S’il existait un chemin plus facile, nous voudrions sûrement tous l’emprunter. Mais le chemin le plus facile n’apporte pas de résultat. Par exemple, le pouvoir militaire ne peut amener une paix durable (le cas du Tchad) .Le pouvoir économique ne peut amener une paix juste. La paix ne vient que sur le fondement de l’amour vrai. Aucun adversaire ne se soumet au pouvoir ou à la richesse uniquement. La paix ne peut venir qu’en aimant et servant l’adversaire.

Le monde est de plus en plus attentif à notre œuvre, notre vision et nos méthodes, et aux fruits de nos efforts.

Il est temps que le peuple tchadien dépose leur arme et s’assoient autour d’une table rond pour trouver le chemin aboutissant à la paix durable.

Il vaut mieux être pauvre dans un pays riche et stable, que d’être un riche dans un pays complètement bourré de pauvre car tu serais toujours considéré comme un mendiant ! 
                               
Felix Doumressengar
SAO TOME ET PRINCIPE



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