Depuis quelques années, les prix des produits de première nécessité grimpent sur le marché, et de nombreuses familles n'ont qu'un seul repas de quantité insuffisante par jour.
L'impossibilité d'offrir une alimentation équilibrée à leurs enfants est causée par la hausse des prix des denrées alimentaires, et le grand nombre de bouches à nourrir. Cette situation a des conséquences psychologiques et sanitaires.
Selon une étude axée sur la nutrition publiée par la Bibliothèque nationale de médecine des États-Unis, les enfants doivent avoir un mode d'alimentation sain, intégrant différents aliments tels que les légumes, les fruits, les noix et les céréales, au moins trois fois par jour. Cependant, face à la flambée des prix des produits de première nécessité, certaines familles n'ont qu'un seul repas par jour, faute de moyens et en raison de la taille de leur famille.
Ainsi, selon Habsita Mahmoud, une vendeuse de légumes au marché de Mil, mère de quatre enfants intégrant deux jeunes membres de sa famille : « Depuis deux ans, on ne mange que de la pâte le matin, parfois même pas, et de la boule le soir. On ne connaît pas cette pyramide de petit-déjeuner, déjeuner et dîner », décrit-elle.
Une autre femme rencontrée à Kabalaye ajoute : « Mes enfants ne mangent du poulet qu'à l'occasion des fêtes, pourtant leur père est fonctionnaire de l'État. Je remets cette triste situation entre les mains de Dieu ». En effet, nourrir la famille aujourd’hui, en pensant à équilibrer l'alimentation des enfants, semble difficile. Les produits de première nécessité sont hors de portée pour de nombreux ménages.
Beaucoup sont accablés par les prix élevés du logement et d'autres dépenses. Une situation qui semble trop dure pour les retraités, dont les pensions ne sont jamais versées à temps.
Comme en témoigne Michel, un enseignant à la retraite : « Mes enfants mangent grâce à ce que Dieu me donne au quotidien. Ce qui me fait mal, c'est que ceux qui ont obtenu leurs diplômes sont encore à ma charge. Avec cette pension qui tombe au compte-gouttes comme de l'alcool traditionnel », se lamente-t-il.
Bien que les enfants aient besoin d’un régime alimentaire équilibré, composé de légumes, fruits et céréales, en suivant la pyramide alimentaire enseignée à l'école primaire, notamment les apports en protéines, glucides, graisses saines, vitamines, minéraux, fibres et même en eau, beaucoup de parents n'ont pas cette possibilité.
« Même moi, je ne consomme pas un fruit par jour. Vous me demandez d'offrir un fruit par jour à mes trois enfants ? », répond Arnaud Djimrabé, « clandoman » et père de trois enfants, avec un sourire aux lèvres. Pourtant, ces enfants ont besoin de trois repas équilibrés par jour pour leur croissance physique et morale. Cette difficulté d'accès à une bonne alimentation n'est pas sans conséquence.
Elle est souvent source d'abandon scolaire et pousse les enfants à prendre leur propre charge. Cependant, avec la cherté de la vie, il est difficile pour les parents d'assurer un repas équilibré à leurs enfants. Les réalités sont criantes et les autorités en charge de la protection de la petite enfance doivent être interpellées. Il faut plaider pour cette situation, car la faim est une forme de violence qu'il faut résoudre.
L'impossibilité d'offrir une alimentation équilibrée à leurs enfants est causée par la hausse des prix des denrées alimentaires, et le grand nombre de bouches à nourrir. Cette situation a des conséquences psychologiques et sanitaires.
Selon une étude axée sur la nutrition publiée par la Bibliothèque nationale de médecine des États-Unis, les enfants doivent avoir un mode d'alimentation sain, intégrant différents aliments tels que les légumes, les fruits, les noix et les céréales, au moins trois fois par jour. Cependant, face à la flambée des prix des produits de première nécessité, certaines familles n'ont qu'un seul repas par jour, faute de moyens et en raison de la taille de leur famille.
Ainsi, selon Habsita Mahmoud, une vendeuse de légumes au marché de Mil, mère de quatre enfants intégrant deux jeunes membres de sa famille : « Depuis deux ans, on ne mange que de la pâte le matin, parfois même pas, et de la boule le soir. On ne connaît pas cette pyramide de petit-déjeuner, déjeuner et dîner », décrit-elle.
Une autre femme rencontrée à Kabalaye ajoute : « Mes enfants ne mangent du poulet qu'à l'occasion des fêtes, pourtant leur père est fonctionnaire de l'État. Je remets cette triste situation entre les mains de Dieu ». En effet, nourrir la famille aujourd’hui, en pensant à équilibrer l'alimentation des enfants, semble difficile. Les produits de première nécessité sont hors de portée pour de nombreux ménages.
Beaucoup sont accablés par les prix élevés du logement et d'autres dépenses. Une situation qui semble trop dure pour les retraités, dont les pensions ne sont jamais versées à temps.
Comme en témoigne Michel, un enseignant à la retraite : « Mes enfants mangent grâce à ce que Dieu me donne au quotidien. Ce qui me fait mal, c'est que ceux qui ont obtenu leurs diplômes sont encore à ma charge. Avec cette pension qui tombe au compte-gouttes comme de l'alcool traditionnel », se lamente-t-il.
Bien que les enfants aient besoin d’un régime alimentaire équilibré, composé de légumes, fruits et céréales, en suivant la pyramide alimentaire enseignée à l'école primaire, notamment les apports en protéines, glucides, graisses saines, vitamines, minéraux, fibres et même en eau, beaucoup de parents n'ont pas cette possibilité.
« Même moi, je ne consomme pas un fruit par jour. Vous me demandez d'offrir un fruit par jour à mes trois enfants ? », répond Arnaud Djimrabé, « clandoman » et père de trois enfants, avec un sourire aux lèvres. Pourtant, ces enfants ont besoin de trois repas équilibrés par jour pour leur croissance physique et morale. Cette difficulté d'accès à une bonne alimentation n'est pas sans conséquence.
Elle est souvent source d'abandon scolaire et pousse les enfants à prendre leur propre charge. Cependant, avec la cherté de la vie, il est difficile pour les parents d'assurer un repas équilibré à leurs enfants. Les réalités sont criantes et les autorités en charge de la protection de la petite enfance doivent être interpellées. Il faut plaider pour cette situation, car la faim est une forme de violence qu'il faut résoudre.