Enclenché au Tchad avec la Constitution du 31 mars 1996, le processus de décentralisation est désormais en place depuis 2012. La ville de Ndjamena est subdivisée en dix arrondissements autonomes, répartis sur 64 quartiers, offrant à chaque commune la gestion de ses affaires, au profit du bien-être de ses habitants.
Mais quel est l'impact réel de cette autonomie et de ce financement, après plus d'une douzaine d'années ? Chaque année, les communes bénéficient de fonds de l’État destinés à l'amélioration des conditions de vie de la population, en termes d'urbanisme, de logement, d'environnement, de gestion des déchets, d'écoles, de santé et bien d'autres.
Cependant, force est de constater que, plus d'une douzaine d'années après, malgré cette autonomie de gestion, la ville de Ndjamena et ses différentes communes présentent des lacunes en matière de propreté, d'espaces verts et d'aménagement des routes, pour ne citer que ces quelques exemples. La gestion des communes constitue une problématique majeure, notamment en ce qui concerne l'utilisation des fonds alloués chaque année par l’État.
Bien que la population ait l'opportunité de contrôler la transparence et la bonne gouvernance, il semble difficile de constater des résultats positifs dans l'environnement quotidien des habitants. Les communes manquent cruellement de services essentiels tels que l'habitat, l'environnement, l'éducation, la culture, les transports, la santé, la sécurité, la gestion des déchets ménagers, et l'éclairage public.
L'expérience démontre que toutes les communes ont échoué dans leur mission, en grande partie à cause de la gestion des maires, souvent enracinés dans le parti au pouvoir. Ces responsables, bien que censés être exemplaires, montrent une gestion défaillante des biens communs, révélant un triste échec de l'autonomie des communes.
Il est crucial pour les communes de documenter leur gestion, et de rendre des comptes à leurs citoyens, ce qui n'est pas le cas actuellement. Cela démontre que le plan de décentralisation et de financement des communes, n'est souvent qu'une récompense pour les membres actifs du régime, au mépris des conditions de vie de la population. Il est temps de demander des comptes et d'exiger des améliorations tangibles.
À l'occasion de la fête de Tabaski, le président Mahamat Idriss Deby Itno a évoqué la transparence dans la gestion des affaires publiques. Il est impératif de commencer par les communes, pour garantir une gestion transparente et efficace des fonds publics. Les responsables doivent prendre leurs responsabilités et, en cas d'échec, quitter leurs postes avant qu'il ne soit trop tard.
Mais quel est l'impact réel de cette autonomie et de ce financement, après plus d'une douzaine d'années ? Chaque année, les communes bénéficient de fonds de l’État destinés à l'amélioration des conditions de vie de la population, en termes d'urbanisme, de logement, d'environnement, de gestion des déchets, d'écoles, de santé et bien d'autres.
Cependant, force est de constater que, plus d'une douzaine d'années après, malgré cette autonomie de gestion, la ville de Ndjamena et ses différentes communes présentent des lacunes en matière de propreté, d'espaces verts et d'aménagement des routes, pour ne citer que ces quelques exemples. La gestion des communes constitue une problématique majeure, notamment en ce qui concerne l'utilisation des fonds alloués chaque année par l’État.
Bien que la population ait l'opportunité de contrôler la transparence et la bonne gouvernance, il semble difficile de constater des résultats positifs dans l'environnement quotidien des habitants. Les communes manquent cruellement de services essentiels tels que l'habitat, l'environnement, l'éducation, la culture, les transports, la santé, la sécurité, la gestion des déchets ménagers, et l'éclairage public.
L'expérience démontre que toutes les communes ont échoué dans leur mission, en grande partie à cause de la gestion des maires, souvent enracinés dans le parti au pouvoir. Ces responsables, bien que censés être exemplaires, montrent une gestion défaillante des biens communs, révélant un triste échec de l'autonomie des communes.
Il est crucial pour les communes de documenter leur gestion, et de rendre des comptes à leurs citoyens, ce qui n'est pas le cas actuellement. Cela démontre que le plan de décentralisation et de financement des communes, n'est souvent qu'une récompense pour les membres actifs du régime, au mépris des conditions de vie de la population. Il est temps de demander des comptes et d'exiger des améliorations tangibles.
À l'occasion de la fête de Tabaski, le président Mahamat Idriss Deby Itno a évoqué la transparence dans la gestion des affaires publiques. Il est impératif de commencer par les communes, pour garantir une gestion transparente et efficace des fonds publics. Les responsables doivent prendre leurs responsabilités et, en cas d'échec, quitter leurs postes avant qu'il ne soit trop tard.