Menu
Tchad : drame de Mangalmé, le CACOJEG appelle à la vigilance de la population du Guera
M. Abdallah Bani Cheik, président du CACOJEG, a révélé qu'en date du 9 août 2022, les habitants de Mangalmé ont été attaqués par un groupe d'assaillants, entraînant la mort de 16 personnes et de nombreuses pertes matérielles, y compris du bétail emporté par les assaillants.
"Alors que la population pleure encore ses morts, une deuxième attaque a été perpétrée par les mêmes assaillants les 30 septembre et 1er octobre 2022, faisant de nombreuses victimes, dont 85 décès, et causant d'autres dégâts importants", a déclaré le président du CACOJEG. Il a également souligné qu'en réponse à cette situation, un comité de soutien a été mis en place à N'Djamena pour apporter une assistance diversifiée aux victimes de Mangalmé.
Le CACOJEG déplore l'attitude des autorités face à ce drame, notamment leur lenteur d'intervention, leur ambiguïté et leur hésitation dans la prise de mesures adéquates immédiates. À cet égard, le président du CACOJEG a rappelé que les propos tenus lors de la visite d'une délégation dirigée par le chef de l'État sur le terrain n'ont pas été bien reçus par la population du Guèra, car il a qualifié les événements de simples querelles.
"Alors que la population pleure encore ses morts, une deuxième attaque a été perpétrée par les mêmes assaillants les 30 septembre et 1er octobre 2022, faisant de nombreuses victimes, dont 85 décès, et causant d'autres dégâts importants", a déclaré le président du CACOJEG. Il a également souligné qu'en réponse à cette situation, un comité de soutien a été mis en place à N'Djamena pour apporter une assistance diversifiée aux victimes de Mangalmé.
Le CACOJEG déplore l'attitude des autorités face à ce drame, notamment leur lenteur d'intervention, leur ambiguïté et leur hésitation dans la prise de mesures adéquates immédiates. À cet égard, le président du CACOJEG a rappelé que les propos tenus lors de la visite d'une délégation dirigée par le chef de l'État sur le terrain n'ont pas été bien reçus par la population du Guèra, car il a qualifié les événements de simples querelles.
"Le dernier épisode tragique à Mangalmé a coûté la vie à quatre jeunes cadres surpris en plein travail agricole. C'est un acte inadmissible dans un État normal, d'autant plus que cette dernière agression s'est produite seulement 24 jours après la signature d'un accord qui est devenu lettre morte", a dénoncé Abdallah Bani Cheik.
Le CACOJEG constate qu'il n'y a eu aucune réaction sérieuse de la part des autorités qui ont parrainé ce processus de réconciliation, car cette tentative de réconciliation n'a servi à rien et que la menace contre la population est toujours présente. "Cela prouve amplement que la transition est mise à rude épreuve et que la population du Guèra doit rester vigilante et continuer à s'organiser pour se défendre", a averti le président du CACOJEG, M. Abdallah Bani Cheik.
Le CACOJEG constate qu'il n'y a eu aucune réaction sérieuse de la part des autorités qui ont parrainé ce processus de réconciliation, car cette tentative de réconciliation n'a servi à rien et que la menace contre la population est toujours présente. "Cela prouve amplement que la transition est mise à rude épreuve et que la population du Guèra doit rester vigilante et continuer à s'organiser pour se défendre", a averti le président du CACOJEG, M. Abdallah Bani Cheik.
