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Tchad : fausses rumeurs contre un hôpital, "on ne va plus se taire" (ministre Santé)


Alwihda Info | Par Info Alwihda - 24 Janvier 2020



Le ministre de la Santé publique Mahamoud Youssouf Khayal, mercredi 23 janvier 2020. © DR/Hôpital de la Renaissance de N'Djamena
Le ministre de la Santé publique Mahamoud Youssouf Khayal, mercredi 23 janvier 2020. © DR/Hôpital de la Renaissance de N'Djamena
Le ministre de la Santé publique Mahamoud Youssouf Khayal, a dénoncé mercredi un mensonge suite à la divulgation d'un enregistrement audio accusant le complexe universitaire et hospitalier la Renaissance de N’Djamena de trafic d'organes.

Il s'est exprimé au cours d'une conférence de presse en présence du directeur général de l'hôpital, Gustave Bassengue, du directeur général de l'hôpital de la mère et de l'enfant, Dr. Mahamat Nour Abakar Djibrine et du directeur général de l'hôpital Tchad-Chine, Dr. Hamid Djabar.

"Lorsque le directeur général de l’Hôpital de la Renaissance nous a fait écouter cet enregistrement publié sur les réseaux sociaux, nous avons dit que l’hôpital doit communiquer premièrement, il faut mettre des moyens pour la communication. Deuxièmement, Il faut porter plainte contre X. En troisième lieu, organiser une conférence de presse, inviter les directeurs des hôpitaux, des scientifiques pour donner notre point de vue par rapport à ce mensonge", a déclaré le ministre de la Santé publique Mahamoud Youssouf Khayal.

Selon lui, "le décret est déjà signé, très bientôt la police sanitaire verra jour. Il y a 18 ministères qui y sont impliqués, et les textes d’application sont en train d’être faits. Nous allons utiliser toutes les voies normales pour détecter ces gens qui balancent ce type de propos et les traduire en justice."

"En portant plainte contre X, cela ne dit pas qu’on ne trouvera pas cette dame X qui est quelque part, tentant de nuire à cette institution. L’Etat tchadien a, à travers l’Hôpital de la Renaissance, porté plainte et cherche ce criminel. On ne va plus se taire pour des tels actes. Nous défions quiconque qui dit que dans cet hôpital nous trafiquons les organes", a souligné le ministre de la Santé publique.



Pour toute information, contactez-nous au : +(235) 99267667 ; 62883277 ; 66267667 (Bureau N'Djamena)