La décision fait suite à une évaluation de la gestion du parc après sept ans de collaboration.
Le ministre de l’Environnement, Hassan Bakhit Djamous, déclare lors de son discours qu’en effet, dans l’optique d’une gestion saine et concertée des aires protégées, le gouvernement de la République du Tchad, à travers le ministère de l’Environnement, de la Pêche et du Développement durable, a signé un premier accord de partenariat avec l’organisation non gouvernementale African Parks Network (APN), pour la gestion et le financement du Parc National de Zakouma, le 19 juin 2010.
Il souligne qu’après 7 ans d’une gestion déléguée de facto et une évaluation de celle-ci, un nouvel accord de partenariat révisé pour la gestion et le financement du Parc National de Zakouma, a été signé le 10 octobre 2017 entre le gouvernement de la République du Tchad et African Parks Network.
Cette fois-ci, cet accord a été élargi au grand écosystème fonctionnel de Zakouma, qui est composé du Parc National de Zakouma et des aires protégées adjacentes que sont la Réserve de faune de Siniaka Minia et Barh Salamat. Le grand écosystème fonctionnel de Zakouma, faut-il le rappeler, est un concept technique dénué de tout fondement juridique. Il précise que parallèlement à cet accord, un second, relatif à la création et à la gestion de la Réserve naturelle et culturelle de l’Ennedi (RNCE), a été signé le 21 novembre 2017.
Il déclare que cependant, eu égard à certaines insuffisances et manquements récurrents observés dans la mise en œuvre desdits accords, mais aussi dans l’objectif de les améliorer, ceux-ci furent révisés respectivement le 07 juin 2022 pour le Parc National de Zakouma et le 11 avril 2025 pour la Réserve naturelle et culturelle de l’Ennedi.
Malgré les objectifs clairs et précis assignés à ce partenariat, force a été pour ceux de constater avec regret :
La recrudescence du braconnage et le manque criard d’investissements (infrastructures, communautaires, conservation, lutte anti-braconnage...), dans ces aires protégées depuis les signatures des accords ;
Le non-respect des clauses pertinentes (...) desdits accords par le partenaire APN depuis leur signature ;
La difficulté permanente de collaboration sincère avec les administrations de tutelle des aires protégées (environnement, tourisme et autres structures connexes) ;
L’attitude indélicate et irrévérencieuse récurrente affichée vis-à-vis du gouvernement de la République.
Qu’à titre illustratif, durant le premier trimestre de l’année 2025, le braconnage dans et autour du PNZ a occasionné la perte de plusieurs girafes, bubales, d’autres espèces d’antilopes et de deux femelles rhinocéros. Un troisième rhinocéros a également succombé par manque de professionnalisme lors d’une opération de pose de collier.
Le ministre de l’Environnement, de la Pêche et du Développement durable, Hassan Bakhit Djamous, affirme que malgré les multiples rencontres, relances et facilitations visant à assainir le climat de collaboration et encourager les investissements escomptés, le partenaire APN n’a cessé d’accumuler des manquements graves dans ses engagements et des insuffisances dans la mise en œuvre des recommandations.
Ces manquements et insuffisances se traduisent par :
La situation des infrastructures du PNZ, qui n’a point changé, depuis 2010 : on note un très faible investissement sur le terrain, pas de nouvelles infrastructures, parc automobile vétuste datant de 2008, équipements et dispositifs de surveillance et de lutte anti-braconnage complètement obsolètes ;
L’insuffisance de renforcement des capacités, de transfert de technologie et de compétences ; L’absence d’évaluation de performance et d’audits financiers ;
La gestion unilatérale des aires protégées avec une très faible implication des services déconcentrés de l’État ; Une prédominance des activités touristiques au détriment de celles de conservation.
Il souligne encore que de tout ce qui précède, le gouvernement a saisi le partenaire APN par un courrier n°150/PR/PM/MEPDD/SG/2025 le du 29 mars 2025, pour lui notifier tous ces manquements. Il lui a été aussi rappelé ses engagements, conformément à l’article 20 et des recommandations furent faites.
Le ministre de l’Environnement, de la Pêche et du Développement durable réaffirme qu’à date, aucune mesure concrète pour remédier à ces manquements observés et notifiés depuis le 29 mars 2025, n’a pu être constatée et, conformément aux clauses contractuelles, le gouvernement de la République du Tchad, à travers le ministère de l’Environnement, de la Pêche et du développement Durable, a décidé ce qui suit :
La résiliation pure et simple de tous les accords de partenariat pour la gestion et le financement des aires protégées signés respectivement en 2010 et 2017 pour le PNZ-GEFZ et la RNCE, avec leurs avenants de 2017, 2022, 2023, avec effet immédiat ; La création d’une unité de coordination provisoire de gestion des aires protégées concernées (GEFZ, PNSM, RNCE, Réserve de l’Aouk) ;
La mise en place des comités provisoires de gestion des aires protégées concernées. Le gouvernement de la République du Tchad, à travers le ministère de l’Environnement, de la Pêche et du Développement durable :
Rassure les partenaires et les agents de l’État que toutes les dispositions nécessaires seront prises pour que les aires protégées concernées puissent continuer à fonctionner et être gérées convenablement ;
Réitère son engagement au respect des clauses contractuelles et refuse tout abus d’où qu’il vienne, ceci dans un élan de souveraineté réitéré et exclusif dans la gestion de ses ressources naturelles avec rigueur et transparence ;
Informe par la même occasion de sa disponibilité et de son ouverture à établir de nouveaux partenariats respectueux, fructueux et mutuellement bénéfiques avec toute entité spécialisée dans la conservation de la faune et la gestion des aires protégées ;
Réaffirme son engagement à œuvrer jalousement pour la préservation de ses aires protégées, leur conservation et valorisation tout en veillant à l’épanouissement et au bien-être de sa population.
Le ministre de l’Environnement, Hassan Bakhit Djamous, déclare lors de son discours qu’en effet, dans l’optique d’une gestion saine et concertée des aires protégées, le gouvernement de la République du Tchad, à travers le ministère de l’Environnement, de la Pêche et du Développement durable, a signé un premier accord de partenariat avec l’organisation non gouvernementale African Parks Network (APN), pour la gestion et le financement du Parc National de Zakouma, le 19 juin 2010.
Il souligne qu’après 7 ans d’une gestion déléguée de facto et une évaluation de celle-ci, un nouvel accord de partenariat révisé pour la gestion et le financement du Parc National de Zakouma, a été signé le 10 octobre 2017 entre le gouvernement de la République du Tchad et African Parks Network.
Cette fois-ci, cet accord a été élargi au grand écosystème fonctionnel de Zakouma, qui est composé du Parc National de Zakouma et des aires protégées adjacentes que sont la Réserve de faune de Siniaka Minia et Barh Salamat. Le grand écosystème fonctionnel de Zakouma, faut-il le rappeler, est un concept technique dénué de tout fondement juridique. Il précise que parallèlement à cet accord, un second, relatif à la création et à la gestion de la Réserve naturelle et culturelle de l’Ennedi (RNCE), a été signé le 21 novembre 2017.
Il déclare que cependant, eu égard à certaines insuffisances et manquements récurrents observés dans la mise en œuvre desdits accords, mais aussi dans l’objectif de les améliorer, ceux-ci furent révisés respectivement le 07 juin 2022 pour le Parc National de Zakouma et le 11 avril 2025 pour la Réserve naturelle et culturelle de l’Ennedi.
Malgré les objectifs clairs et précis assignés à ce partenariat, force a été pour ceux de constater avec regret :
La recrudescence du braconnage et le manque criard d’investissements (infrastructures, communautaires, conservation, lutte anti-braconnage...), dans ces aires protégées depuis les signatures des accords ;
Le non-respect des clauses pertinentes (...) desdits accords par le partenaire APN depuis leur signature ;
La difficulté permanente de collaboration sincère avec les administrations de tutelle des aires protégées (environnement, tourisme et autres structures connexes) ;
L’attitude indélicate et irrévérencieuse récurrente affichée vis-à-vis du gouvernement de la République.
Qu’à titre illustratif, durant le premier trimestre de l’année 2025, le braconnage dans et autour du PNZ a occasionné la perte de plusieurs girafes, bubales, d’autres espèces d’antilopes et de deux femelles rhinocéros. Un troisième rhinocéros a également succombé par manque de professionnalisme lors d’une opération de pose de collier.
Le ministre de l’Environnement, de la Pêche et du Développement durable, Hassan Bakhit Djamous, affirme que malgré les multiples rencontres, relances et facilitations visant à assainir le climat de collaboration et encourager les investissements escomptés, le partenaire APN n’a cessé d’accumuler des manquements graves dans ses engagements et des insuffisances dans la mise en œuvre des recommandations.
Ces manquements et insuffisances se traduisent par :
La situation des infrastructures du PNZ, qui n’a point changé, depuis 2010 : on note un très faible investissement sur le terrain, pas de nouvelles infrastructures, parc automobile vétuste datant de 2008, équipements et dispositifs de surveillance et de lutte anti-braconnage complètement obsolètes ;
L’insuffisance de renforcement des capacités, de transfert de technologie et de compétences ; L’absence d’évaluation de performance et d’audits financiers ;
La gestion unilatérale des aires protégées avec une très faible implication des services déconcentrés de l’État ; Une prédominance des activités touristiques au détriment de celles de conservation.
Il souligne encore que de tout ce qui précède, le gouvernement a saisi le partenaire APN par un courrier n°150/PR/PM/MEPDD/SG/2025 le du 29 mars 2025, pour lui notifier tous ces manquements. Il lui a été aussi rappelé ses engagements, conformément à l’article 20 et des recommandations furent faites.
Le ministre de l’Environnement, de la Pêche et du Développement durable réaffirme qu’à date, aucune mesure concrète pour remédier à ces manquements observés et notifiés depuis le 29 mars 2025, n’a pu être constatée et, conformément aux clauses contractuelles, le gouvernement de la République du Tchad, à travers le ministère de l’Environnement, de la Pêche et du développement Durable, a décidé ce qui suit :
La résiliation pure et simple de tous les accords de partenariat pour la gestion et le financement des aires protégées signés respectivement en 2010 et 2017 pour le PNZ-GEFZ et la RNCE, avec leurs avenants de 2017, 2022, 2023, avec effet immédiat ; La création d’une unité de coordination provisoire de gestion des aires protégées concernées (GEFZ, PNSM, RNCE, Réserve de l’Aouk) ;
La mise en place des comités provisoires de gestion des aires protégées concernées. Le gouvernement de la République du Tchad, à travers le ministère de l’Environnement, de la Pêche et du Développement durable :
Rassure les partenaires et les agents de l’État que toutes les dispositions nécessaires seront prises pour que les aires protégées concernées puissent continuer à fonctionner et être gérées convenablement ;
Réitère son engagement au respect des clauses contractuelles et refuse tout abus d’où qu’il vienne, ceci dans un élan de souveraineté réitéré et exclusif dans la gestion de ses ressources naturelles avec rigueur et transparence ;
Informe par la même occasion de sa disponibilité et de son ouverture à établir de nouveaux partenariats respectueux, fructueux et mutuellement bénéfiques avec toute entité spécialisée dans la conservation de la faune et la gestion des aires protégées ;
Réaffirme son engagement à œuvrer jalousement pour la préservation de ses aires protégées, leur conservation et valorisation tout en veillant à l’épanouissement et au bien-être de sa population.