Un homme détenu à la maison d'arrêt de Klessoum, et accusé de harcèlement sexuel, a comparu, ce mardi 11 novembre 2025, devant le tribunal de grande instance (TGI) de N'Djamena. L'affaire, portée plainte par le mari de la présumée victime, a connu un rebondissement procédural. La défense de l'accusé a en effet plaidé l'irrecevabilité de la procédure judiciaire.
Son avocat a soutenu devant les juges que cette affaire avait été préalablement portée devant une commission des affaires islamiques, qui l'aurait déjà tranchée. Selon les explications de la défense, les juges de cette commission auraient appliqué la loi islamique. Ils auraient ainsi demandé à l'homme accusé de prêter serment sur le Coran.
La femme, présumée victime, aurait quant à elle été invitée à faire de même en présence d'un témoin. Cependant, l'audience au TGI a été marquée par un incident. Interrogée par le président du tribunal, la plaignante n'a pas pu s'exprimer, ne maîtrisant apparemment ni le ngambaye, ni l'arabe, ni le français.
Face à l'impossibilité de comprendre son témoignage, et en l'absence d'un traducteur, la cour a décidé de renvoyer l'affaire à une date ultérieure. Cette décision suspend temporairement la procédure judiciaire, le temps qu'un interprète soit désigné pour permettre à la justice de poursuivre son cours.
Son avocat a soutenu devant les juges que cette affaire avait été préalablement portée devant une commission des affaires islamiques, qui l'aurait déjà tranchée. Selon les explications de la défense, les juges de cette commission auraient appliqué la loi islamique. Ils auraient ainsi demandé à l'homme accusé de prêter serment sur le Coran.
La femme, présumée victime, aurait quant à elle été invitée à faire de même en présence d'un témoin. Cependant, l'audience au TGI a été marquée par un incident. Interrogée par le président du tribunal, la plaignante n'a pas pu s'exprimer, ne maîtrisant apparemment ni le ngambaye, ni l'arabe, ni le français.
Face à l'impossibilité de comprendre son témoignage, et en l'absence d'un traducteur, la cour a décidé de renvoyer l'affaire à une date ultérieure. Cette décision suspend temporairement la procédure judiciaire, le temps qu'un interprète soit désigné pour permettre à la justice de poursuivre son cours.
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Tchad : harcèlement sexuel, une affaire renvoyée par le tribunal de grande instance de N'Djamena faute de traducteur







