Souvent, les individus utilisent la colère pour exprimer des sentiments qu’ils n’arrivent pas à formuler autrement. Au lieu de parler de leurs blessures ou de leurs peurs, ils se mettent en colère. Cela leur permet de libérer une tension intérieure, même si cette émotion finit parfois par blesser ceux qui les entourent.
« Quand je me mets en colère, je me sens soulagé », témoigne Amir, 27 ans, étudiant. « Quand je suis frustré ou stressé, je crie parfois sur tout le monde. Ce n’est pas contre eux, mais cela m’aide à évacuer ce que je ressens à l’intérieur. Après, je me sens plus calme. »
La colère comme bouclier contre la vulnérabilité
Pour certains, montrer de la colère est plus facile que d’exprimer leur douleur ou leur tristesse. Admettre la peur, la souffrance ou la déception peut sembler humiliant ou dangereux. La colère devient alors un masque protecteur, un moyen de se défendre contre les blessures émotionnelles.
« Je me cache derrière ma colère », confie Fatou, 25 ans, commerçante. « Quand quelqu’un me fait du mal, je me mets immédiatement en colère. C’est plus facile que de dire : “ça m’a blessée”. Je me protège ainsi, même si parfois cela me fait du tort. »
La colère comme réaction à l’injustice
De nombreuses personnes évoluent dans des contextes marqués par les inégalités, l’injustice et les abus. La colère devient alors une réaction naturelle face à ce qu’elles perçoivent comme injuste. C’est une manière de se battre, même verbalement, lorsque les autres voies semblent fermées.
« Je ne peux pas rester silencieux face à l’injustice », affirme Mahamat, 30 ans, jeune entrepreneur. « Quand je vois des injustices dans mon quartier ou au travail, je m’énerve. Si je restais calme, j’aurais l’impression de cautionner ce qui se passe. La colère me permet de dire : ça ne va pas, ça doit changer. »
Quand la colère devient un cercle vicieux
Mal gérée, la colère peut se transformer en refuge permanent. Les personnes qui y ont recours de manière répétée finissent parfois par s’isoler, perdre des relations ou provoquer des conflits. Elles s’habituent à cette émotion comme principal mode de communication et peinent à exprimer d’autres sentiments.
« Ma colère m’a éloignée des gens », témoigne Rim, 28 ans, commerçante. « Je me mets souvent en colère pour tout et pour rien. Avec le temps, les gens ont peur de moi. Je réalise que j’utilise la colère comme refuge, mais elle m’isole aussi. »
La colère n’est pas intrinsèquement mauvaise. Elle devient un refuge parce qu’elle permet de se protéger, de s’exprimer ou de réagir face à l’injustice. Mais lorsqu’elle devient systématique, elle peut isoler et blesser. Apprendre à reconnaître sa colère, à en comprendre l’origine et à la gérer de manière constructive est essentiel pour transformer cette émotion en force plutôt qu’en prison émotionnelle.
« Quand je me mets en colère, je me sens soulagé », témoigne Amir, 27 ans, étudiant. « Quand je suis frustré ou stressé, je crie parfois sur tout le monde. Ce n’est pas contre eux, mais cela m’aide à évacuer ce que je ressens à l’intérieur. Après, je me sens plus calme. »
La colère comme bouclier contre la vulnérabilité
Pour certains, montrer de la colère est plus facile que d’exprimer leur douleur ou leur tristesse. Admettre la peur, la souffrance ou la déception peut sembler humiliant ou dangereux. La colère devient alors un masque protecteur, un moyen de se défendre contre les blessures émotionnelles.
« Je me cache derrière ma colère », confie Fatou, 25 ans, commerçante. « Quand quelqu’un me fait du mal, je me mets immédiatement en colère. C’est plus facile que de dire : “ça m’a blessée”. Je me protège ainsi, même si parfois cela me fait du tort. »
La colère comme réaction à l’injustice
De nombreuses personnes évoluent dans des contextes marqués par les inégalités, l’injustice et les abus. La colère devient alors une réaction naturelle face à ce qu’elles perçoivent comme injuste. C’est une manière de se battre, même verbalement, lorsque les autres voies semblent fermées.
« Je ne peux pas rester silencieux face à l’injustice », affirme Mahamat, 30 ans, jeune entrepreneur. « Quand je vois des injustices dans mon quartier ou au travail, je m’énerve. Si je restais calme, j’aurais l’impression de cautionner ce qui se passe. La colère me permet de dire : ça ne va pas, ça doit changer. »
Quand la colère devient un cercle vicieux
Mal gérée, la colère peut se transformer en refuge permanent. Les personnes qui y ont recours de manière répétée finissent parfois par s’isoler, perdre des relations ou provoquer des conflits. Elles s’habituent à cette émotion comme principal mode de communication et peinent à exprimer d’autres sentiments.
« Ma colère m’a éloignée des gens », témoigne Rim, 28 ans, commerçante. « Je me mets souvent en colère pour tout et pour rien. Avec le temps, les gens ont peur de moi. Je réalise que j’utilise la colère comme refuge, mais elle m’isole aussi. »
La colère n’est pas intrinsèquement mauvaise. Elle devient un refuge parce qu’elle permet de se protéger, de s’exprimer ou de réagir face à l’injustice. Mais lorsqu’elle devient systématique, elle peut isoler et blesser. Apprendre à reconnaître sa colère, à en comprendre l’origine et à la gérer de manière constructive est essentiel pour transformer cette émotion en force plutôt qu’en prison émotionnelle.
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Tchad : la colère, un refuge silencieux pour beaucoup








