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TCHAD

Tchad : l’armée, un atout pour la dividende de la diplomatie à l’international sous le Maréchal idriss Déby


Alwihda Info | Par Brahim Edji Mahamat - 24 Avril 2022



Après la fin du conflit idéologique opposant le bloc communiste au bloc capitaliste de 1962 et 1975, la scène internationale s’est transformée radicalement. Les logiques politiques et économiques qui gouvernaient les rapports politiques à l’échelle internationale sont supplantées par les logiques culturalistes et les affirmations identitaires, avec à la clé l’émergence des nouveaux acteurs transnationaux non étatiques. soutien organisé par la population ou les soutiens multiformes apportés lors de l’arrivée des FATIM du Mali et l’opération de colère de Boma).

Dès lors, l’armée apparaît, bien plus que le diplomate, comme un atout majeur au rayonnement international de notre pays. Elle a apporté une franche rupture avec la dictature et le monolithisme illustrée par l’abandon de la répression, de la subversion, de l’avènement du multipartisme et du pluralisme politique dont témoignent la diversité des opinions et des valeurs. En effet, en Afrique, on assiste à la métamorphose des fonctions régaliennes de l’État. D’où l’ordre sécuritaire n’est plus assujetti à la volonté des puissances occidentales. Aux côtés de ces dernières, certains États africains prétendent de se projeter militairement au-delà des frontières nationales dans des pays africains en proie à des conflits armés à l’effet de conquérir le leadership régional ou continental. Le rejet de la violence contre les adversaires politiques, la dévolution du pouvoir par le suffrage, l’instauration de la concurrence électorale, le contrôle des gouvernants par les gouvernés, l’indépendance du pouvoir judiciaire, la garantie effective des droits de l’opposition, l’État de droit et l’émergence de la société ont pris corps au Tchad. Dans la perspective de Raymon Aron, le diplomate et le soldat sont deux instruments majeurs, non pas opposés mais complémentaires au service de la satisfaction des intérêts nationaux des Etats sur la scène internationale. Ainsi, le rôle stabilisateur du soldat aussi bien sur la scène nationale qu’internationale, contribue à raffermir chez le citoyen lambda, le sentiment d’appartenance à une seule et même nation (le concept Armée/Nation, que sa soit les marches de De cette façon, la démocratisation est en marche au Tchad. Fiabilité, crédibilité, viabilité et vitalité caractérisent le processus démocratique tchadien.Cependant, le Tchad est situé à la charnière des pays des espaces géopolitiques et des champs de conflits de la zone sahélo-saharienne et de l’espace nilo-soudanais. renforcer la cohésion sociale. Au regard de sa position stratégique, situé au cœur de la région de l’Afrique centrale et aux portes de l’Afrique subsaharienne, le Tchad est un pays tampon, trait d’union entre l’Afrique du nord et de l’ouest. C’est un havre de stabilité au regard des foyers de conflits dans les pays voisins. Considéré, comme l’État de l’Afrique centrale le plus à même de contenir la poussée islamiste en provenance d’Afrique du Nord vers le Sahel et l’Afrique subsaharienne. Par ailleurs, en dépit de la baisse du prix du pétrole, l’insécurité liée à Boko Haram et la crise sanitaire, la jeune démocratie tchadienne affiche une résilience exemplaire.
Sous l’impulsion d’Idriss Déby, une politique de libéralisation et de diversification économique a permis de limiter les dégâts liés aux différentes crises. Conscient que le « salut ne viendra jamais des ressources pétrolières », le président compte particulièrement sur l’agriculture et l’élevage et mise sur l’exploitation de nombreuses potentialités minières dont regorge son pays. La rigueur, la transparence dans la gestion des ressources publiques et la réduction du train de vie de l’État sont les solutions émises par IDI, candidat du consensus qui a également engagé une « lutte implacable » contre toutes les formes de prévarication et de crimes économiques.

Après avoir réussi à mettre en lumière le Tchad sur l’échiquier militaire africain, le Marechal du Tchad s’est évertué à faire de son pays, un pôle de convergence des politiques stratégiques et sécuritaires en Afrique de l’Ouest et du centre. Du fait de ses interventions en RDC, en RCA, au Mali, au Cameroun, au Nigéria, au Niger et à cela s’ajoute sa participation dans le cadre de la force Mixte Tchado-Soudanaise, le Tchad apparaît de plus en plus comme une puissance militaire en Afrique et obéit en effet à un impératif de consolider l’unité nationale. Il est membre de la FMM de la CBLT et du G5 Sahel. Toutefois, le système étatique se construit sur quatre (04) piliers fars à savoir : la diplomatie, l’armée, la sécurité intérieure et le renseignement. Sur ces piliers IDI a gagné le pari. Un fin stratège a su analyser le contexte sous le prisme géopolitique et géostratéque. Le déploiement au-delà des frontières nationales des éléments des Forces de Défense et de Sécurité illustre le candidat du consensus, un panafricaniste hors pair. Au sein de ces deux coalitions, du fait de sa posture géopolitique et géostratégique en Afrique subsaharienne, notre pays est appelé à jouer un rôle majeur. En vertu de son apport à la construction de la sécurité en Afrique, le Tchad commence à s’imposer sur la scène diplomatique internationale. Après la fin du conflit idéologique opposant le bloc communiste au bloc capitaliste de 1962 et 1975, la scène internationale s’est transformé radicalement. Les logiques politiques et économiques qui gouvernaient les rapports politiques à l’échelle internationale sont supplantées par les logiques culturalistes et les affirmations identitaires, avec à la clé l’émergence des nouveaux acteurs transnationaux non étatiques. soutien organisé par la population ou les soutiens multiformes apportés lors de l’arrivée des FATIM du Mali et l’opération de colère de Boma) . Dès lors, l’armée apparait, bien plus que le diplomate, comme un atout majeur au rayonnement international de notre pays. Il a apporté une franche rupture avec la dictature et le monolithisme illustrée par l’abandon de la répression, de la subversion, de l’avènement du multipartisme et du pluralisme politique dont témoignent la diversité des opinions et des valeurs. En effet, en Afrique, on assiste à la métamorphose des fonctions régaliennes de l’Etat. D’où l’ordre sécuritaire n’est plus assujetti à la volonté des puissances occidentales.

Aux côtés de ces dernières, certains Etats africains prétendent de se projeter militairement au-delà des frontières nationales dans des pays africains en proie à des conflits armés à l’effet de conquérir le leadership régional ou continental. Le rejet de la violence contre les adversaires politiques, la dévolution du pouvoir par le suffrage, l’instauration de la concurrence électorale, le contrôle des gouvernants par les gouvernés, l’indépendance du pouvoir judiciaire, la garantie effective des droits de l’opposition, l’État de droit et l’émergence de la société ont pris corps au Tchad. Dans la perspective de Raymon Aron, le diplomate et le soldat sont deux instruments majeurs, non pas opposés mais complémentaires au service de la satisfaction des intérêts nationaux des Etats sur la scène internationale. Ainsi, le rôle stabilisateur du soldat aussi bien sur la scène nationale qu’internationale, contribue à raffermir chez le citoyen lambda, le sentiment d’appartenance à une seule et même nation (le concept Armée/Nation, que sa soit les marches de De cette façon, la démocratisation est en marche au Tchad. Fiabilité, crédibilité, viabilité et vitalité caractérisent le processus démocratique tchadien. Cependant, le Tchad est situé à la charnière des pays des espaces géopolitiques et des champs de conflits de la zone.

En 2014 et 2015, le Tchad est pour la première fois de son histoire élue au Conseil de Sécurité des Nations-Unies (CSNU) comme membre non permanent. Dans cette même période, il a assuré la présidence de la CEEAC et présentement celle de la CEN-SAD et du G5 Sahel. Le 30 janvier 2017, lors du 28ème Sommet de l’Organisation panafricaine tenu à Addis-Abeba, en Ethiopie, notre compatriote Moussa Faki Mahamat, a été élu à la présidence de la Commission de l’UA et vient de bénéficier d’un autre mandat. Nous avons également Saleh Annadif au MINISMA puis représentant spécial de l’ONU pour l’Afrique de l’Ouest. Dr Djimet Adoum fut secrétaire Exécutif du CILSS puis représentant de la Coalition pour le G5 Sahel, Abbas Toli, Gouverneur de la BEAC, Nguéto Tiraina Yambaye est à la commande du Fonds Africain de Garantie et de Coopération Economique (FAGACE), Hissein Brahim Taha est le nouveau SG de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI). La liste n’est pas exhaustive !

En plus, pour le président Déby, le lien entre stabilité unitaire étatique, paix et développement est indissoluble. En tant que valeur non négociable, la stabilité unitaire étatique doit pouvoir favoriser le développement économique et social de la nation, assurer la démocratie à travers la justice sociale et renforcer la cohésion sociale.

Brahim Edji Mahamat, président du Cadre de Réflexion Stratégique pour la Consolidation des Acquis Démocratique (CRSCAD) par ailleurs ancien membre du bureau politique national du MPS.



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