La session, qui se déroule du 22 au 24 décembre 2025 au Centre d’Études et de Formation pour le Développement (CEFOD), vise à renforcer durablement la sécurité sanitaire des aliments et à protéger la santé des populations.
Cette initiative cible principalement les vendeurs et transformateurs d’aliments de rue, ainsi que les professionnels de la boulangerie, dont les activités jouent un rôle essentiel dans l’alimentation quotidienne des ménages de la capitale tchadienne.
Dans son allocution d’ouverture, Mahamat Sorto, chargé de programme de la FAO au Tchad, a souligné l’importance du respect strict des normes d’hygiène dans la préparation et le service des aliments. Il a expliqué que lorsque les aliments sont préparés ou servis dans des conditions d’hygiène insuffisantes — notamment avec de l’eau non potable, des mains ou des ustensiles contaminés — les conséquences peuvent être graves pour la santé des consommateurs.
Selon lui, les maladies d’origine alimentaire, en particulier les affections diarrhéiques, figurent parmi les principales causes de morbidité en milieu urbain. Elles affectent plus sévèrement les enfants en affaiblissant leur état nutritionnel et en compromettant leur croissance.
« Un aliment insalubre peut rendre un enfant malade ; un enfant malade peut devenir malnutri ; et un enfant malnutri est plus vulnérable aux maladies », a-t-il rappelé.
Mahamat Sorto a précisé que cette formation s’inscrit dans le cadre de la collaboration étroite entre la FAO et le ministère de la Santé publique, engagés conjointement à renforcer la sécurité sanitaire des aliments au Tchad. Il a salué la forte mobilisation des acteurs de l’alimentation urbaine, notamment les vendeurs de jus, de bouillie, de légumes frais, de viandes grillées, de poissons, ainsi que les professionnels de la boulangerie.
Il a également insisté sur la sensibilité de certains produits alimentaires, tels que les jus, les légumes frais, le pain, les poissons, les viandes grillées et surtout la bouillie, un aliment destiné aux nourrissons et aux jeunes enfants. À travers des démonstrations pratiques et une approche fondée sur la méthode des 5M (matière, matériel, méthode, milieu et main-d’œuvre), les participants disposeront d’outils concrets pour prévenir les risques sanitaires.
Prenant la parole à son tour, Dr Kimassoum Djimadoum Yves a affirmé que la sécurité sanitaire des aliments demeure un enjeu majeur de santé publique au Tchad. Il a rappelé que les aliments de rue et les produits de boulangerie constituent une part importante de la consommation quotidienne, particulièrement à N’Djamena. Toutefois, les pratiques de transformation, de manipulation, de conservation et de vente présentent encore des risques significatifs pour les consommateurs.
Il a souligné que cette formation s’inscrit dans les résultats attendus des projets en cours et permettra de renforcer les capacités des manipulateurs d’aliments de rue et des boulangers en matière de BPH et de BPF, contribuant ainsi à la réduction des maladies d’origine alimentaire. Il a enfin exprimé sa profonde gratitude aux partenaires techniques et financiers, en particulier à la FAO, pour leur appui constant au ministère de la Santé publique.
Cette initiative cible principalement les vendeurs et transformateurs d’aliments de rue, ainsi que les professionnels de la boulangerie, dont les activités jouent un rôle essentiel dans l’alimentation quotidienne des ménages de la capitale tchadienne.
Dans son allocution d’ouverture, Mahamat Sorto, chargé de programme de la FAO au Tchad, a souligné l’importance du respect strict des normes d’hygiène dans la préparation et le service des aliments. Il a expliqué que lorsque les aliments sont préparés ou servis dans des conditions d’hygiène insuffisantes — notamment avec de l’eau non potable, des mains ou des ustensiles contaminés — les conséquences peuvent être graves pour la santé des consommateurs.
Selon lui, les maladies d’origine alimentaire, en particulier les affections diarrhéiques, figurent parmi les principales causes de morbidité en milieu urbain. Elles affectent plus sévèrement les enfants en affaiblissant leur état nutritionnel et en compromettant leur croissance.
« Un aliment insalubre peut rendre un enfant malade ; un enfant malade peut devenir malnutri ; et un enfant malnutri est plus vulnérable aux maladies », a-t-il rappelé.
Mahamat Sorto a précisé que cette formation s’inscrit dans le cadre de la collaboration étroite entre la FAO et le ministère de la Santé publique, engagés conjointement à renforcer la sécurité sanitaire des aliments au Tchad. Il a salué la forte mobilisation des acteurs de l’alimentation urbaine, notamment les vendeurs de jus, de bouillie, de légumes frais, de viandes grillées, de poissons, ainsi que les professionnels de la boulangerie.
Il a également insisté sur la sensibilité de certains produits alimentaires, tels que les jus, les légumes frais, le pain, les poissons, les viandes grillées et surtout la bouillie, un aliment destiné aux nourrissons et aux jeunes enfants. À travers des démonstrations pratiques et une approche fondée sur la méthode des 5M (matière, matériel, méthode, milieu et main-d’œuvre), les participants disposeront d’outils concrets pour prévenir les risques sanitaires.
Prenant la parole à son tour, Dr Kimassoum Djimadoum Yves a affirmé que la sécurité sanitaire des aliments demeure un enjeu majeur de santé publique au Tchad. Il a rappelé que les aliments de rue et les produits de boulangerie constituent une part importante de la consommation quotidienne, particulièrement à N’Djamena. Toutefois, les pratiques de transformation, de manipulation, de conservation et de vente présentent encore des risques significatifs pour les consommateurs.
Il a souligné que cette formation s’inscrit dans les résultats attendus des projets en cours et permettra de renforcer les capacités des manipulateurs d’aliments de rue et des boulangers en matière de BPH et de BPF, contribuant ainsi à la réduction des maladies d’origine alimentaire. Il a enfin exprimé sa profonde gratitude aux partenaires techniques et financiers, en particulier à la FAO, pour leur appui constant au ministère de la Santé publique.
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Tchad : la FAO et le ministère de la Santé renforcent la sécurité sanitaire des aliments








