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Tchad: la Tabaski au bonheur des clients


Alwihda Info | Par Rfi - 4 Octobre 2014


C'est l'Aïd el-Kebir ce samedi 4 octobre, une fête musulmane également appelée Tabaski dans plusieurs pays africains. Au Tchad, les achats de moutons pour la Tabaski de cette année se font au bonheur des clients. Il y a trop de moutons sur les marchés parce qu’il est quasiment impossible pour les éleveurs de convoyer le bétail vers le Nigeria, le plus gros débouché habituel pour le bétail tchadien. Les échanges avec ce pays sont devenus difficiles à cause des restrictions liées au virus Ebola et aux actions de la secte islamiste Boko Haram. Du coup, les vendeurs sont obligés de baisser les prix.


La foire au mouton, improvisée à l’angle du marché de Dembé, est animée ce vendredi après-midi. Autour de plusieurs troupeaux, des hommes marchandent le prix du bélier à sacrifier pour la Tabaski. Djiddo Abdoulaye qui vient d’acheter deux béliers est content parce que cette année, les prix sont vraiment bas : « On a pu trouver à 35 000, à 40 000 francs CFA. A 50 000 francs CFA, tu peux trouver un mouton qui est quand même un peu gras. L’année passée, je l’ai payé 70 000 francs CFA, ce qui fait une grande différence ! »

A l’origine de cette différence, la fermeture de la frontière avec le Nigeria. D’habitude, les éleveurs Tchadiens préfèrent exporter leur bétail vers le Nigeria où les prix sont deux, voire trois fois supérieurs. Pour le vendeur Ahmat Issa, cette année, les affaires ne sont pas bonnes : « Cette année, les affaires ne sont pas bonnes parce que la frontière avec le Nigeria est fermée. On arrivait à vendre un bélier à 90 000 voire 95 000 francs CFA, aujourd’hui, c’est à peine si on négocie les prix. »

Et les motos taxis qui se sont convertis dans le transport des béliers se frottent les mains : « Ca se voit que les béliers sont devenus moins chers. La clientèle a augmenté pour nous les motos taxis. Depuis ce matin, j’en ai déjà transporté huit. Je souhaite que ceux qui ont acheté du mouton le partagent avec les voisins et que la fête soit belle. »


Par Rfi

C'est l'Aïd el-Kebir ce samedi 4 octobre, une fête musulmane également appelée Tabaski dans plusieurs pays africains. Au Tchad, les achats de moutons pour la Tabaski de cette année se font au bonheur des clients. Il y a trop de moutons sur les marchés parce qu’il est quasiment impossible pour les éleveurs de convoyer le bétail vers le Nigeria, le plus gros débouché habituel pour le bétail tchadien. Les échanges avec ce pays sont devenus difficiles à cause des restrictions liées au virus Ebola et aux actions de la secte islamiste Boko Haram. Du coup, les vendeurs sont obligés de baisser les prix.

C'est l'Aïd el-Kebir ce samedi 4 octobre, une fête musulmane également appelée Tabaski dans plusieurs pays africains. Au Tchad, les achats de moutons pour la Tabaski de cette année se font au bonheur des clients. Il y a trop de moutons sur les marchés parce qu’il est quasiment impossible pour les éleveurs de convoyer le bétail vers le Nigeria, le plus gros débouché habituel pour le bétail tchadien. Les échanges avec ce pays sont devenus difficiles à cause des restrictions liées au virus Ebola et aux actions de la secte islamiste Boko Haram. Du coup, les vendeurs sont obligés de baisser les prix.


La foire au mouton, improvisée à l’angle du marché de Dembé, est animée ce vendredi après-midi. Autour de plusieurs troupeaux, des hommes marchandent le prix du bélier à sacrifier pour la Tabaski. Djiddo Abdoulaye qui vient d’acheter deux béliers est content parce que cette année, les prix sont vraiment bas : « On a pu trouver à 35 000, à 40 000 francs CFA. A 50 000 francs CFA, tu peux trouver un mouton qui est quand même un peu gras. L’année passée, je l’ai payé 70 000 francs CFA, ce qui fait une grande différence ! »

A l’origine de cette différence, la fermeture de la frontière avec le Nigeria. D’habitude, les éleveurs Tchadiens préfèrent exporter leur bétail vers le Nigeria où les prix sont deux, voire trois fois supérieurs. Pour le vendeur Ahmat Issa, cette année, les affaires ne sont pas bonnes : « Cette année, les affaires ne sont pas bonnes parce que la frontière avec le Nigeria est fermée. On arrivait à vendre un bélier à 90 000 voire 95 000 francs CFA, aujourd’hui, c’est à peine si on négocie les prix. »

Et les motos taxis qui se sont convertis dans le transport des béliers se frottent les mains : « Ca se voit que les béliers sont devenus moins chers. La clientèle a augmenté pour nous les motos taxis. Depuis ce matin, j’en ai déjà transporté huit. Je souhaite que ceux qui ont acheté du mouton le partagent avec les voisins et que la fête soit belle. »
: « On a pu trouver à 35 000, à 40 000 francs CFA. A 50 000 francs CFA, tu peux trouver un mouton qui est quand même un peu gras. L’année passée, je l’ai payé 70 000 francs CFA, ce qui fait une grande différence ! »

A l’origine de cette différence, la fermeture de la frontière avec le Nigeria. D’habitude, les éleveurs Tchadiens préfèrent exporter leur bétail vers le Nigeria où les prix sont deux, voire trois fois supérieurs. Pour le vendeur Ahmat Issa, cette année, les affaires ne sont pas bonnes : « Cette année, les affaires ne sont pas bonnes parce que la frontière avec le Nigeria est fermée. On arrivait à vendre un bélier à 90 000 voire 95 000 francs CFA, aujourd’hui, c’est à peine si on négocie les prix. »

Et les motos taxis qui se sont convertis dans le transport des béliers se frottent les mains : « Ca se voit que les béliers sont devenus moins chers. La clientèle a augmenté pour nous les motos taxis. Depuis ce matin, j’en ai déjà transporté huit. Je souhaite que ceux qui ont acheté du mouton le partagent avec les voisins et que la fête soit belle. »




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