TCHAD

Tchad : la détérioration avancée des routes au Sud préoccupe


Alwihda Info | Par Yana Abdoulaye - 19 Aout 2022



Dans un communiqué de presse signé de son président, Mahamat Bakhit Moursal, l’Association pour la consolidation des acquis et la promotion des politiques publiques (ACAPP), s’inquiète de la détérioration avancée des routes.

En effet, l’état des routes au Tchad s’avère menaçant pour la sécurité du public, car la dégradation est un fait réel. « Les routes du Tchad dans leur ensemble, et celle principale du Sud qui ravitaille la capitale, notamment la route N’Djamena – Guéléndeng ou Pala – Léré, sont dans un état si lamentable que cela menace la sécurité du public », peut-on lire.

Les ministres des Infrastructures et des Transports sont incapables de garder le rythme, tellement le réseau routier N’Djamena – Guéléndeng se détériore, alors que les automobilistes paient régulièrement les péages routiers, déplore la société civile.

« Nous sommes en droit de nous interroger à quoi sert l’argent consacré depuis des décennies à l’entretien et à la surveillance des routes et structures, ces dernières années », souligne l'ACAPP.

Selon Mahamat Bakhit Moursal, depuis 15 mois déjà que le ministre des Infrastructures de l’ère de la transition est en poste, malheureusement, le constat est que rien de concret n’est fait sur le terrain, alors que des milliards ont été payés par des Tchadiennes et Tchadiens durant cette période, sur les péages routiers.

La situation actuelle sur l’axe N’Djamena – Guéléndeng est inacceptable. Par conséquent, les Tchadiens sont en droit de s’attendre à ce que cet axe ne se détériore pas davantage, avant que le ministre des Infrastructures ne sorte de son silence, après des cris d’alarme.

« Compte tenu de la situation que vivent les Tchadiens sur cet axe, et face à l’incompétence du ministre des Infrastructures, le Premier ministre de Transition doit urgemment rappeler l’intéressé à l’ordre, ou le remplacer par une personne patriotique et compétente qui doit répondre aux cris de la population tchadienne. Cela pour éviter le pire », conclut le communiqué de l'ACAPP.

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