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ANALYSE

Tchad : la journée de prière pour la paix dans la mésentente


Alwihda Info | Par Martin Higdé Ndouba - 28 Novembre 2022


Laquelle des trois confessions religieuses a raison ? C'est pour la première fois que les leaders religieux donnent des orientations différentes pour la traditionnelle prière du 28 novembre.


Serviteurs d'un seul Dieu, ils ont interprété leur livre Saint de différentes manières. Certains disent que la "manifestation est haram" , que manifester c'est contredire les autorités. Dieu appelle les chrétiens au respect des autorités. D'autres disent que manifester c'est dénoncer l'injustice, que Dieu soutient les opprimés. Depuis lors, l'Église catholique universelle romaine a pris position : celle de dénoncer les dérives du pouvoir en place face aux arrestations arbitraires, tueries et enlèvements.

La sortie de l'évêque métropolitaine Edmond Djitangar prouve que l'église catholique préfère s'adresser à Dieu sans s'associer aux autres confessions religieuses. L'Entente des églises missions évangéliques du Tchad (EEMET), par la voix de son secrétaire général Dr. Djimalngar Madjibaye, a demandé aux fidèles chrétiens protestants d'observer cette journée de prière dans leur lieu de culte.

Comment peut-on parler de la paix et du vivre-ensemble quand ceux qui croient en Dieu ne se disent pas la vérité ? Dieu va-t-il exaucer une prière des chefs religieux au coeur entaché ? Ce qui est sûr, Dieu est fidèle et juste. Il est à l'écoute de ceux qui croient en son existence, à la vérité et à la justice. La religion ne doit pas être associée à la politique du fait qu'un homme politique est un démagogue. Un chef religieux est un miroir pour la société ecclésiastique.

C'est pourquoi les chefs religieux doivent jouer leur rôle d'hommes de paix selon la vérité du livre Saint. Sinon c'est une insulte à l'égard de Dieu. On ne peut pas parler de Dieu quand on soutient le mensonge. Il est temps que les chefs religieux se démarquent des politiciens. Manger l'argent d'un voleur sans lui dire, alors que la parole Dieu condamne le vol, c'est être complice. Toutefois, au jour du jugement dernier, chacun rendra compte. Les chefs religieux doivent enseigner la sainte écriture sans rien ajouter ni rien retrancher selon la Bible.




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