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TCHAD

Tchad : la pratique de "Amchilini" instaurée à Mangalmé et dans les villages environnants


Alwihda Info | Par Abdoussamat Mahamat Djouma - 8 Août 2022


Le Conseil supérieur des affaires islamiques du département de Mangalmé a pris un acte instaurant la pratique de "Amchilini" dans la ville de Mangalmé et les villages environnants.


Mangalmé.
Mangalmé.
À l'appui de la décision, des arguments tirés de l'Islam : à l'époque du prophète (PSSL), une femme nommée Oum Acherif s'est présentée afin que le prophète l'épouse. Elle a fait cette demande en public. Le prophète s'est tu. À ce moment, un compagnon a demandé au prophète de lui permettre de marier la femme s'il n'est pas intéressé. Ainsi, si la demande de la femme était profane, le prophète aurait réagi promptement.

Les règles de Amchilini se résument comme suit : 

1/ La femme elle-même peut demander à un homme de son choix de la marier. S'il accepte, il paiera le 1/4 du dinar qui est l'équivalence de 35.000 Fcfa.

2/ S'il refuse, il paiera un forfait de 10.000 Fcfa.

3/ Si une femme sollicitée pour le mariage refuse, elle paiera une amende de 15.000 Fcfa ;

4/ Celle qui refuse sciemment paiera une amende de 25000 Fcfa ;

5/ Si une femme "illicite" (en arabe tchadien : harmana) se marie juste pour se rendre licite afin de retourner à son premier mari, elle paiera 150.000 Fcfa d'amende au dernier mari ;

5/ Celle qui indispose son nouveau mari avec des histoires liées au premier mari, afin qu'il l'abandonne, recevra une amende de 50.000 Fcfa.

Un Hadith du prophète dit ceci : "Oh Jeunes ! Celui d'entre vous qui en a la capacité doit se marier. Celui qui en est incapable doit jeûner pour étouffer son désir".



Pour toute information, contactez-nous au : +(235) 99267667 ; 62883277 ; 66267667 (Bureau N'Djamena)