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Tchad : la rentrée scolaire s’annonce, un casse-tête pour les parents


Alwihda Info | Par Anass Ali Moussa - 22 Septembre 2022



Lancée le 15 septembre dernier par le ministère en charge de l’Education nationale et de la Promotion civique, la rentrée administrative est effective. A présent, place aux inscriptions des apprenants dans les établissements scolaires et aux préparatifs des kits.

Le début des cours (dans les publics et privés), est annoncé pour le 3 octobre prochain sur l’ensemble du territoire national. Comme à l'accoutumé, à un mois de la rentrée scolaire, tout parent responsable se soucie de l'inscription de ses enfants à l’école, et de préparer leurs fournitures scolaires (cahiers, stylos, uniformes, etc.), et les frais de scolarité.

Malheureusement, les conditions des uns et des autres ne sont pas les mêmes, quant aux inscriptions et la mise à disposition des kits scolaires à la progéniture. Cependant, en ce moment, certains parents sont à genoux face à cette réalité car, les temps sont durs.
Ainsi, ils cherchent de gauche à droite, des voies et moyens, qui peuvent leur permettre d’inscrire les enfants, et de leur doter de kits.

Mais il semble que les difficultés de l’heure imposent leurs lois. Idriss Abdoulaye, retraité de son état, affirme qu’il est dans une impasse absolue. Cela fait un bout de temps qu’il n’a pas perçu ses coupons, dit-il.

Selon lui, il n’y a pas un établissement public à la portée de ses enfants. L’école la plus proche est un établissement privé situé à trois kilomètres de son domicile. « J’ai à mon actif, la charge de la scolarisation de mes six petits-fils. Nous sommes à quelques jours de la rentrée, mais je n’ai d’autre issue que de pendre un crédit », précise-t-il.

Pour Issakha Khamis, père de quatre enfants, il estime que l'équilibre, entre la recherche quotidienne de survie et les préparatifs de la rentrée académique des enfants, taraude son esprit. Face à cette situation, Issakha reste optimiste, mais il craint le pire, que ses enfants finissent l’année scolaire à la maison.

En effet, pendant que certains parents déplorent l’hostilité de la vie, Ousmane Mamadou reconnait qu’il est dans l’embarras du choix des établissements pour l’inscription de ses enfants. Le coût annuel de la scolarité de ses enfants ne lui pose aucun souci, mais il craint les retards et les grèves répétitives au sein des établissements publics.

« Je préfère les établissements privés pour mes enfants », dit-il. Il faut le dire que cette épreuve de la vie est sacrée. Ainsi, il est aisé pour les uns, mais pour d’autres tuteurs, c’est le contraire, un moment infernal.

Dans toutes les conditions, l’éducation demeure le facteur important pour l’épanouissement de la jeunesse en particulier, et de toute la nation en général. Vivement que tous les enfants entrent en classe.



Pour toute information, contactez-nous au : +(235) 99267667 ; 62883277 ; 66267667 (Bureau N'Djamena)