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Revue de Presse

Tchad : la revue de la presse du 30 août au 3 septembre 2021


Alwihda Info | Par Tchonchimbo Ouapi Raphaël et Yana Abdoulaye - 5 Septembre 2021


Le recadrage du vice-président de Conseil militaire de transition (CMT), la déchirure profonde au sein de la Ligue tchadienne des droits de l'Homme (LTDH), la nomination du directeur général adjoint de l'Autorité de l'aviation civile (ADAC) et la cherté de la vie ont fait l'objet d'une analyse dans les colonnes des journaux de la semaine.


"Conseil national de transition (CNT), le recadrage du vice-président du Conseil militaire de transition (CMT)", titre à sa Une Le Visionnaire. Pour situer l'opinion publique sur les travaux du comité ad hoc de sélection des candidatures au CNT et l'ouverture prochaine des dossiers, le vice-président du CMT, le général de division Djimadoum Tiraïna Robert est sorti du silence par un point de presse à son cabinet. Le vice-président du CMT rappelle que c'est dans un souci de transparence, d'inclusivité et d'apaisement que le président du CMT a confié la sélection des dossiers des futurs conseillers de l'organe législatif de transition à un comité ad hoc composé de différentes sensibilité du pays qui le fera sur la base des critères précis", rapporte Le Visionnaire.

Mise sur pied du CNT : le président du comité ad hoc rassure, ajoute La Voix. "Je comprends bien, vu la densité de l'actualité du pays de ces derniers temps, que vous soyez dans l'attente d'informations fiables et rassurantes quant aux activités du comité ad hoc de sélection des candidatures au CNT dont j'ai l'honneur de diriger", a déclaré le vice-président.

"Profonde déchirure au sein de la Ligue tchadienne de droit de l'homme (LTDH)", annonce N'Djamena Hebdo. "Le 23 août 2021, le Conseil d'orientation et de contrôle (COC) de la LTDH a suspendu de ses fonctions le président Me. Max Loalngar Yogangnan, jusqu'à l'organisation du prochain congrès. Une suspension que le président de la LTDH rejette et qualifie de forfaiture et de manœuvre visant à poursuivre la dilapidation des maigres ressources de l'organisation. Pour l'heure, Me. Max Loalngar Yogangnan n'entend pas se soumettre à la résolution du 23 août 2021 qui le suspend de ses fonctions de président de la LTDH. Il l'a exprimé dans un communiqué signé de lui-même en tant que président de la LTDH, le 26 août, réagissant ainsi à la publication de la résolution prise par les membres du COC dont il est pourtant le président", explique N'Djamena Hebdo. Car, dit-il, "ces résolutions sont nulles, non avenues et d'une nullité absolue".

"Querelles de clocher à la LTDH", ajoute Le Pays. Pour le journal, "les membres du COC de la LTDH ont décidé à l'issue d'une session extraordinaire de démettre le président, Me. Max Loalngar Yogangnan, de ses fonctions jusqu'au prochain congrès de l'organisation. Une décision que ce dernier conteste. Il n'entend pas se soumettre à une pure forfaiture et une manœuvre destinée à dilapider les maigres ressources de l'organisation".

Autorité de l'aviation civile (ADAC) : "la grande insulte de l'histoire", titre Abba Garde. La caverne des rejetons des seigneurs de guerre", poursuit l'hebdomadaire. "Aux termes du décret n° 375 du 25 août portant nomination des personnalités au ministère de l'Aviation civile et de la Météorologie nationale, Mahamat Adam Houno (21 ans) est bombardé directeur général adjoint de l'ADAC. Après seulement deux jours de stage passé à la direction de la sécurité aérienne (DSA), Mahamat Adam Houno s'est vu attribuer le titre de DGA de l'ADAC en guise de récompense. Le parachutage de bambin à la direction de l'aviation civile est le parfait schéma du partage des butins de guerre", affirme Abba Garde.

"Qui est le nouveau directeur général adjoint de l'ADAC", s'interroge La Voix. "Diplômé il y a quelques semaines, Mahamat Adam Houno est nommé directeur général adjoint de l'ADAC le 25 août 2021 par un décret du président du CMT", complète La Voix.

La cherté de la vie : "les prix des denrées flambent", tire la sonnette d'alarme Le Pays. "Depuis quelques mois, les ménages de N'Djamena peinent à joindre les deux bouts. Ils font face à la flambée des prix des denrées alimentaires et autres marchandises sur les marchés de la capitale", déplore Le Pays.

"C'est insupportable dans le secteur de transport", complète Abba Garde dans un dossier. Le tarif du transport urbain et interurbain a été à la bourse de tout le monde autrefois. Mais les transporteurs ont profité de la distanciation sociale, une mesure prise pour contrer la propagation de la pandémie du Covid-19, pour augmenter les prix de transport. Alors que la mesure de distanciation dans les bus n'est plus d'actualité, le prix de transport reste toujours très élevé, sans que cela n'émeuve les gouvernants", analyse Abba Garde. Pour ce qui est du transport en moto-taxi, "les noctambules payent deux fois plus cher", ajoute Abba Garde. La cherté de la vie ne s'arrête pas qu'au niveau du panier de la ménagère, le transport aussi a pris un coup. Les conducteurs de moto-taxi ont haussé les frais de transport surtout dans la nuit. Mais en journée, les frais varient d'un endroit à un autre et d'un clandomen à un autre aussi.



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