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REPORTAGE

Tchad : le VIH/Sida est une maladie comme les autres, il ne tue pas si on prend les traitements convenablement


Alwihda Info | Par Abakar Adoum N'Gaye - 1 Décembre 2022



Tchad : le VIH/Sida est une maladie comme les autres, il ne tue pas si on prend les traitements convenablement
Le Vih/Sida n'est pas la mort, et les personnes infectées méritent dignité et respect. À l'occasion de la Journée mondiale de lutte contre le Vih/Sida, notre rédaction est partie à la rencontre de quelques victimes de cette maladie, pour s'imprégner de leurs quotidiens.

« Nous portons le Vih/Sida, mais nous sommes en bonne santé, parce que nous prenons les traitements régulièrement. Le Vih/Sida n'est pas une fatalité en lui et on ne sent aucune inquiétude », nous rassure une victime de 20 ans révolus.

« Au début, lorsque j'ai découvert pour la première fois que je suis infectée par le Vih/Sida, j'étais triste, je ne savais même pas que je peux vivre jusqu'à aujourd'hui. Mais dès que j'ai commencé à prendre le traitement, je suis devenue comme les autres en forme, j'ai même donné naissance à deux enfants et ils sont tous indemnes du Vih », nous explique une autre victime âgée de 28 ans.

Elle de poursuivre que « le sida est une maladie comme les autres que nous avons (paludisme, tuberculose etc.…), et sa victime peut vivre si longtemps que possible, comme celles des autres pathologies. » S'agissant de la discrimination et la stigmatisation de l'entourage, la patiente explique que pour le moment, « je me sens comme ceux qui ne portent pas le Vih, je suis en forme et à l'aise et mes enfants aussi sont testés négatifs ».

« Moi et mon mari, nous sommes tous infectés par le Vih et depuis, nous continuons à prendre régulièrement le traitement, et nous sommes en bonne santé. Je conseille aux gens qui ne sont pas touchés par le Vih de faire très attention, ils doivent se protéger et ceux qui en ont déjà, je les invite au courage, le sida ne tue pas, il faut respecter le traitement seulement », explique une autre victime.

Dr Demain Chantal, chargé de mise en œuvre des modèles de soins explique que « le virus du Vih n'est pas une fatalité, les porteurs du virus peuvent vivre heureux, ils ont droit à une vie heureuse. » ». Et de poursuivre que « tant que ces personnes sont sous traitements, le Vih pourra ne pas conduire à l'étape du sida ». Dr Chantal invite la société à soutenir les personnes infectées par le Vih afin de mieux surmonter la douleur.

« C'est mieux de soutenir ces personnes-là, parce qu'ils ont besoin du soutien de cette communauté, de ces personnes qui les entourent, et vivre longtemps. On a vu des enfants qui sont nés avec le virus, qui ont étudié et qui sont devenus des fonctionnaires. Donc, le virus du Vih n'est plus une fatalité », conseille-t-elle.



Pour toute information, contactez-nous au : +(235) 99267667 ; 62883277 ; 66267667 (Bureau N'Djamena)