L’objectif principal de cet atelier est de partager les résultats détaillés de l’évaluation avec l’ensemble des parties prenantes, afin d’en tirer les enseignements, formuler des recommandations concrètes et renforcer la mise en œuvre durable du DMU au Tchad.
Une évaluation essentielle pour adapter la réponse humanitaire
Dans son allocution, le directeur national de l’IRC, M. Rusuku Alain, a rappelé que près de huit ans se sont écoulés depuis la dernière évaluation du dispositif. Entre-temps, plusieurs rapports informels ont mis en évidence une désorganisation croissante de la prestation des services de santé sexuelle et reproductive, dans un contexte de réduction des financements et de vulnérabilité accrue des femmes.
« Les grossesses, les complications, les risques de transmission des IST et du VIH, ainsi que le besoin d’accéder à la contraception, ne s’arrêtent pas lorsqu’une urgence survient. Au contraire, ils s’aggravent. Les violences sexuelles basées sur le genre augmentent également, rendant les femmes et les filles encore plus vulnérables », a-t-il souligné.
M. Rusuku Alain a précisé que cette évaluation, menée conjointement par le gouvernement, les agences onusiennes, les ONG et la société civile, vise à mesurer la capacité du pays à mettre en œuvre le DMU en contexte de crise, à identifier les lacunes et à proposer des mesures de renforcement de la résilience du système de santé.
Les principaux objectifs du DMU rappelés
Présidant la cérémonie d’ouverture, le secrétaire général adjoint du ministère de la Santé publique et de la Prévention, Dr Mahamat Hamit Ahmat, a rappelé que le Dispositif Minimum d’Urgence constitue un ensemble d’actions prioritaires visant à répondre aux besoins critiques en matière de santé sexuelle et reproductive dans les situations d’urgence.
Il a énuméré les six objectifs fondamentaux du dispositif :
Dr Mahamat Hamit Ahmat a salué les progrès réalisés depuis la dernière évaluation, notamment le déploiement rapide des services de santé reproductive dans les zones touchées et une meilleure sensibilisation des communautés, entraînant une hausse de la demande de services.
Cependant, il a également relevé plusieurs défis majeurs, tels que :
Le secrétaire général adjoint a conclu en soulignant que cet atelier vise à favoriser une appropriation nationale des résultats de l’évaluation et à orienter les futures stratégies d’intervention dans le domaine de la santé sexuelle et reproductive en contexte humanitaire.
L’atelier a réuni des représentants du ministère de la Santé publique, du ministère de l’Action humanitaire, des partenaires techniques et financiers, des ONG nationales et internationales, ainsi que des organisations de la société civile et des associations féminines.
L’évaluation du DMU, réalisée dans les provinces du Ouaddaï et du Wadi-Fira, s’inscrit dans une dynamique nationale visant à garantir la continuité des services essentiels de santé reproductive et à protéger les droits et la dignité des femmes et des filles dans les contextes d’urgence au Tchad.
Une évaluation essentielle pour adapter la réponse humanitaire
Dans son allocution, le directeur national de l’IRC, M. Rusuku Alain, a rappelé que près de huit ans se sont écoulés depuis la dernière évaluation du dispositif. Entre-temps, plusieurs rapports informels ont mis en évidence une désorganisation croissante de la prestation des services de santé sexuelle et reproductive, dans un contexte de réduction des financements et de vulnérabilité accrue des femmes.
« Les grossesses, les complications, les risques de transmission des IST et du VIH, ainsi que le besoin d’accéder à la contraception, ne s’arrêtent pas lorsqu’une urgence survient. Au contraire, ils s’aggravent. Les violences sexuelles basées sur le genre augmentent également, rendant les femmes et les filles encore plus vulnérables », a-t-il souligné.
M. Rusuku Alain a précisé que cette évaluation, menée conjointement par le gouvernement, les agences onusiennes, les ONG et la société civile, vise à mesurer la capacité du pays à mettre en œuvre le DMU en contexte de crise, à identifier les lacunes et à proposer des mesures de renforcement de la résilience du système de santé.
Les principaux objectifs du DMU rappelés
Présidant la cérémonie d’ouverture, le secrétaire général adjoint du ministère de la Santé publique et de la Prévention, Dr Mahamat Hamit Ahmat, a rappelé que le Dispositif Minimum d’Urgence constitue un ensemble d’actions prioritaires visant à répondre aux besoins critiques en matière de santé sexuelle et reproductive dans les situations d’urgence.
Il a énuméré les six objectifs fondamentaux du dispositif :
- Identifier une structure chef de file pour la mise en œuvre du DMU ;
- Prévenir les violences sexuelles et répondre aux besoins des survivantes ;
- Réduire la morbidité et la mortalité liées au VIH et aux IST ;
- Réduire la mortalité maternelle et néonatale ;
- Prévenir les grossesses non désirées ;
- Intégrer la santé sexuelle et reproductive dans les soins de santé primaires, en tenant compte des six composantes du système de santé (services, ressources humaines, information, produits médicaux, financement et gouvernance).
Dr Mahamat Hamit Ahmat a salué les progrès réalisés depuis la dernière évaluation, notamment le déploiement rapide des services de santé reproductive dans les zones touchées et une meilleure sensibilisation des communautés, entraînant une hausse de la demande de services.
Cependant, il a également relevé plusieurs défis majeurs, tels que :
- le manque de coordination entre les acteurs en contexte d’urgence complexe ;
- la pénurie de personnel qualifié ;
- et les difficultés d’approvisionnement en médicaments essentiels liées aux contraintes logistiques.
Le secrétaire général adjoint a conclu en soulignant que cet atelier vise à favoriser une appropriation nationale des résultats de l’évaluation et à orienter les futures stratégies d’intervention dans le domaine de la santé sexuelle et reproductive en contexte humanitaire.
L’atelier a réuni des représentants du ministère de la Santé publique, du ministère de l’Action humanitaire, des partenaires techniques et financiers, des ONG nationales et internationales, ainsi que des organisations de la société civile et des associations féminines.
L’évaluation du DMU, réalisée dans les provinces du Ouaddaï et du Wadi-Fira, s’inscrit dans une dynamique nationale visant à garantir la continuité des services essentiels de santé reproductive et à protéger les droits et la dignité des femmes et des filles dans les contextes d’urgence au Tchad.
Menu
Tchad : le ministère de la Santé et ses partenaires renforcent la réponse humanitaire en santé sexuelle et reproductive








