Ces rencontres ont lieu du 14 au 16 juillet 2025. Durant trois jours, le Palais des Arts et de la Culture Ngarta Tombalbaye de Sarh s’est transformé en un véritable carrefour de dialogue, d’échanges et de vérité.
Autour des députés, se sont réunis des représentants venus de tous horizons : autorités administratives, élus municipaux, chefs traditionnels et chefs de cantons, membres du comité de sages, leaders religieux, ainsi que des délégations de femmes et de jeunes.
Tous avaient un objectif commun : parler des difficultés de la province et trouver ensemble des pistes de solutions pour un développement durable. Dès la première journée, les échanges avec les conseillers provinciaux et municipaux ont donné le ton. Loin des querelles politiques, les débats se sont déroulés dans un esprit de collaboration.
On y a parlé de la nécessité d’améliore les routes, de renforcer les services sociaux et de préserver les ressources locales. La question sensible de la protection du parc national de Manda a été longuement évoquée, tant ce site emblématique est menacé par des activités incontrôlées par de certaines personnes mal intentionnées.
Parmi les interventions marquantes, celle du maire de Sarh, Mahamat Boka Ramadan, a retenu l’attention. Il a dressé un tableau sombre de la situation de la commune : 38 mois d’arriérés de salaires pour les agents municipaux, une trésorerie laissée vide par l’équipe précédente et un manque évident de moyens matériels.
Malgré tout, le maire s’est voulu rassurant en expliquant qu’avec son équipe, plusieurs commissions ont été mis pour assainir la gestion et redonner à la ville de Sarh son éclat d’antan. Dans la suite des rencontres, les députés ont dialogué avec les chefs traditionnels, les sages et les responsables religieux. Ces derniers ont été chaleureusement félicités pour leurs efforts constants en faveur de la paix et de la cohésion sociale.
Mais ils n’ont pas manqué de signaler des difficultés persistantes : non respect des coutumes locales, conflits fonciers de plus en plus fréquents, amendes jugées abusives infligées par certains agents de sécurité, retour du problème de la « Dia » et montée inquiétante de l’insécurité.
La dernière étape des consultations a été consacrée aux jeunes et aux femmes. Leurs interventions ont mis en lumière des défis tout aussi cruciaux : le chômage massif des jeunes diplômés, l’absence de financement pour soutenir les initiatives économiques locales et la lenteur du processus d’intégration dans la fonction publique. En clôturant ces rencontres, les députés ont tenu à rassurer l’ensemble des participants.
Ils se sont engagés à relayer ces doléances et propositions à l’Assemblée nationale dès leur retour à N’Djamena. Leur objectif affiché : transformer ces préoccupations en actions concrètes afin d’améliorer les conditions de vie des habitants du Moyen Chari et construire, pas à pas, un avenir plus prometteur pour la province tout en cultivant la paix.
Autour des députés, se sont réunis des représentants venus de tous horizons : autorités administratives, élus municipaux, chefs traditionnels et chefs de cantons, membres du comité de sages, leaders religieux, ainsi que des délégations de femmes et de jeunes.
Tous avaient un objectif commun : parler des difficultés de la province et trouver ensemble des pistes de solutions pour un développement durable. Dès la première journée, les échanges avec les conseillers provinciaux et municipaux ont donné le ton. Loin des querelles politiques, les débats se sont déroulés dans un esprit de collaboration.
On y a parlé de la nécessité d’améliore les routes, de renforcer les services sociaux et de préserver les ressources locales. La question sensible de la protection du parc national de Manda a été longuement évoquée, tant ce site emblématique est menacé par des activités incontrôlées par de certaines personnes mal intentionnées.
Parmi les interventions marquantes, celle du maire de Sarh, Mahamat Boka Ramadan, a retenu l’attention. Il a dressé un tableau sombre de la situation de la commune : 38 mois d’arriérés de salaires pour les agents municipaux, une trésorerie laissée vide par l’équipe précédente et un manque évident de moyens matériels.
Malgré tout, le maire s’est voulu rassurant en expliquant qu’avec son équipe, plusieurs commissions ont été mis pour assainir la gestion et redonner à la ville de Sarh son éclat d’antan. Dans la suite des rencontres, les députés ont dialogué avec les chefs traditionnels, les sages et les responsables religieux. Ces derniers ont été chaleureusement félicités pour leurs efforts constants en faveur de la paix et de la cohésion sociale.
Mais ils n’ont pas manqué de signaler des difficultés persistantes : non respect des coutumes locales, conflits fonciers de plus en plus fréquents, amendes jugées abusives infligées par certains agents de sécurité, retour du problème de la « Dia » et montée inquiétante de l’insécurité.
La dernière étape des consultations a été consacrée aux jeunes et aux femmes. Leurs interventions ont mis en lumière des défis tout aussi cruciaux : le chômage massif des jeunes diplômés, l’absence de financement pour soutenir les initiatives économiques locales et la lenteur du processus d’intégration dans la fonction publique. En clôturant ces rencontres, les députés ont tenu à rassurer l’ensemble des participants.
Ils se sont engagés à relayer ces doléances et propositions à l’Assemblée nationale dès leur retour à N’Djamena. Leur objectif affiché : transformer ces préoccupations en actions concrètes afin d’améliorer les conditions de vie des habitants du Moyen Chari et construire, pas à pas, un avenir plus prometteur pour la province tout en cultivant la paix.