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Tchad : les jeunes du Ouaddaï autour de Saleh Souloum pour une conférence-débat


Alwihda Info | Par Abba Issa - 14 Septembre 2021


Le doyen de la ville d’Abéché a récemment animé une conférence-débat sur le mariage inter-ethnique et la coexistence pacifique.


Tchad : les jeunes du Ouaddaï autour de Saleh Souloum pour une conférence-débat
Le club des jeunes leaders d'Abéché, en collaboration avec l'association Etoile des jeunes pour la culture et le développement, à travers le café Amdaradir, a organisé une journée d'échange avec les jeunes sur la culture de la paix, à l'hôtel de ville d'Abéché, le 13 Septembre 2021. Cette conférence-débat a été animée par le sage Saleh Souloum, en présence de plusieurs invités venus de tous les horizons d'Abéché. L'homme n'a pas sa langue dans la poche, pour dire des vérités absolues à la jeunesse, afin de changer la situation actuelle du Tchad.

Cependant, lors son exposé, Saleh Souloum a défini les différents concepts du sujet sur plusieurs plans, avant d'amorcer le sujet en question avec la jeunesse. Il a évoqué la question du mariage inter-ethnique qui est le seul gage de consolidation de la paix, en donnant l'exemple du royaume d'Arabie Saoudite et plus précisément, celui du Ouaddaï où les sultanats Abbassides se sont mariés à plusieurs ethnies, pour rapprocher le peuple. D'où les origines de la ville d'Abéché qui est devenue le carrefour des cultures en Afrique centrale. Saleh Souloum a donné un exemple en ce qui concerne la culture. « Si deux docteurs se marient et qu'ils donnent un enfant, ce dernier ne sera pas docteur. Donc, il faut apprendre à l'école comme les parents pour y parvenir », a-t-il indiqué.

Pour lui, un responsable doit chercher au moins deux à trois, voire plus de vocabulaire, dans les langues parlées dans la localité où il travaille. Ceci permettra à ses concitoyens de s'approcher de lui, d'où la notion de coexistence pacifique qui trouve ainsi son sens. Le président de l'association Etoile des jeunes pour la culture et le développement, Hassan Abdoulaye Hassan, a parlé de l'objet recherché par cette conférence qui est de sensibiliser les jeunes sur la culture de la paix et le vivre ensemble. Il a été reconnaissant pour la présence du paneliste, Saleh Souloum et surtout d'avoir accepté de venir échanger avec la jeunesse sur la question de la paix et le vivre ensemble. Il a promis revenir très prochainement avec un autre thème et peut être un autre panéliste.

Le coordinateur du projet café Amdaradir, Attouhami Mahamat Saleh, quant à lui, a remercié le baobab de la ville d'Abéché, Saleh Souloum qui, malgré son âge, a accepté de rencontrer les jeunes autour de cette question combien de fois vitale pour la consolidation de la paix au pays. Il n'a pas également manqué d'exprimer sa gratitude au maire de la ville d'Abéché, Mahamat Saleh Ahmad Adam, qui est toujours à l'écoute de la jeunesse, en offrant son espace pour que les jeunes se retrouvent pour débattre sur les questions de l'heure, afin de trouver des solutions aux maux qui entravent le développement du Tchad. Amdaradir attouhami Mahamat Saleh a salué la motivation des jeunes pour leur participation à ce débat et les invite très prochainement avec un autre thème, car pour lui, le café Amdaradir se veut un cadre d'échange des idées avec les leaders qui veulent partager leurs expériences avec la jeunesse.
Répondant à la question de l'insécurité dans la ville d'abéché, il rétorque que la ville est devenue grande et nécessite un nombre important des forces de sécurité. En effet, une ville comme Abéché a besoin d’au moins de 1000 policiers et plus de 20 postes, pour garantir la sécurité des personnes et de leurs biens, alors qu'il n’y a qu’un seul commissariat dans la ville.




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