Tchad : les rebelles sont "en débandade", selon les autorités qui excluent la négociation

Le ministre délégué à la Présidence en charge de la défense, général Daoud Yaya Brahim, a exclu jeudi tout dialogue avec les groupes armés, malgré des appels de partis à un dialogue inclusif prenant en compte notamment ceux qui ont pris les armes.

"Nous n'allons jamais dialoguer avec des terroristes", a déclaré le ministre qui a toutefois assuré que les prisonniers de guerre sont bien traités, contrairement à des rumeurs circulant sur les réseaux sociaux.

Selon le général Daoud Yaya Brahim, l'armée poursuit son ratissage dans les zones d'opérations. Il assure que "l'ennemi est en débande".

Depuis le 11 avril, les rebelles du Front pour l'alternance et la concorde au Tchad (FACT) ont fait une incursion au Tchad et se sont affrontés avec l'armée dans la zone désertique du Nord de la province du Kanem.

Les puissances du G7 attachées à la stabilité du Tchad

Réunis mercredi à Londres, les ministres du G7 ont affirmé leur attachement à l'intégrité territoriale et à la stabilité du Tchad. Ils estiment que le conflit au Tchad, où des groupes rebelles ont lancé leur offensive depuis le sud de la Libye, rappelle avec force les risques pour la paix et la sécurité internationales que représentent les violations de la souveraineté libyenne, y compris la présence de combattants étrangers et de mercenaires.

es puissances du G7 exigent le respect total de l'embargo sur les armes et le retrait complet de la Libye, sans délai, de toutes les forces étrangères et des mercenaires.